Repli du marché automobile français en mai, une première depuis 2022

En mai 2024, le marché français des voitures particulières neuves a fait grise mine. En effet, celui-ci a baissé de 2,91%, indiquent des statistiques publiées samedi par les industriels. Il s'agit du premier repli depuis la mi-2022.
(Crédits : Pascal Rossignol)

Les premiers effets du leasing électrique, qui permet de bénéficier d'un véhicule sans en faire l'acquisition,  se font ressentir : comme pour ses homologues européens, le marché français des voitures neuves particulières est désormais à la baisse. En effet, celui-ci a reculé de 2,9% en mai par rapport à mai 2023, indiquent des statistiques publiées samedi par les industriels.

Dans le détail, quelque 141.298 immatriculations de voitures particulières neuves ont été enregistrées le mois dernier (dont 17% d'électriques), soit une baisse de 2,9% en données brutes par rapport à mai 2023 (qui comptait le même nombre de jours ouvrés), selon la Plateforme automobile (PFA), regroupant constructeurs et équipementiers français.

Avec 31.000 immatriculations, le marché des véhicules utilitaires légers neufs (moins de 5,1 tonnes) progresse en revanche de 2,3%. Au total sur ces deux catégories, le marché des véhicules légers neufs a connu en mai une baisse de 2%.

-27,15% par rapport à mai 2019

Pour autant, notamment grâce aux mois de janvier et février, le marché des véhicules légers neufs a progressé de 5,6% sur les cinq premiers mois de l'année par rapport à la même période l'an dernier. Au total, plus de 894.000 ont été immatriculés, dont 82% de voitures particulières.

Sur le seul mois de mai, le marché de ce mois se maintient d'ailleurs au niveau de 2021, mais reste inférieur à la moyenne des mois de mai de ces 10 dernières années (157.000 unités en moyenne). Et sans surprise, l'écart est grand avec le marché « pré covid » de mai 2019 de 193.938 unités, puisque mai 2024 enregistre une baisse de 27,15% par rapport à mai 2019, relève-t-on chez nos confrères d'Auto Infos.

Les véhicules 100% électriques, troisième motorisation préférée

En outre, la trajectoire de croissance du mix électrique se confirme à nouveau, avec près de 60% du marché automobile français électrifié (hybrides, hybrides rechargeables, mild hybrides et 100% électriques), contre 48% en mai 2023.

Les véhicules 100% électriques gardent leur rang de troisième motorisation préférée du marché français (17%) après les essences (30%) et les hybrides (19%). Viennent ensuite les mild-hybrides (15%), les diesels (8%), les hybrides plugin (7%) et enfin les GPL (4%).

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Du côté des constructeurs, le géant franco-italo-américain Stellantis subit le plus gros recul, à -10% en mai sur un an (plus de 38.000 immatriculations de voitures particulières, soit 27% de part de marché).

Le groupe Renault perd 4,7% (26,2% du marché français).

En revanche Volkswagen, premier importateur en France, et Toyota gagnent respectivement 15,4% et 32,7% d'immatriculations en mai sur un an. Tesla recule de 45% avec un peu moins de 2.200 voitures (1,5% de part de marché).

Les SUV restent très populaires: sur les cinq premiers mois de l'année, ils ont représenté 47% des immatriculations.

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 01/06/2024 à 12:03
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Vous nous avez informé il y a plusieurs mois de leurs volontés d'accentuer leurs marges ce que l'on a vu avec une autre explosion des prix des bagnoles qui deviennent difficilement atteignables surtout en période de forte crise. Ils ne peuvent pas en...

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