Législatives : 12 questions sur un scrutin que personne n'attendait

Les perturbateurs de LFI seront-ils réélus ? Le Midi deviendra-t-il totalement brun ? Combien Éric Ciotti peut-il avoir de députés ? Les journalistes politiques de « La Tribune Dimanche » répondent aux questions que posent ces législatives anticipées.
Sébastien Delogu le 28 mai à l’Assemblée nationale.
Sébastien Delogu le 28 mai à l’Assemblée nationale. (Crédits : © LTD / Lionel Urman/ABACAPRESS.COM)

1. Les perturbateurs de LFI seront-ils réélus ?

C'est la trace qu'aura laissée LFI au Parlement, chère à Jean-Luc Mélenchon : le bruit et la fureur. Certains députés ont ulcéré leurs collègues, macronistes notamment, par leur comportement comme leur propos. Leur attitude pourrait-elle leur coûter cher ? Sanctionné pour avoir brandi un drapeau de la Palestine, le Marseillais Sébastien Delogu a de très sérieuses chances de revenir à l'Assemblée. Sa circonscription est l'une des trois plus favorables à LFI en France. Son parti y est arrivé largement en tête aux européennes, frôlant même les 50 % des voix dans le 15e arrondissement.

C'est bien parti aussi pour Antoine Léaument, le « Monsieur Réseaux sociaux » de La France insoumise, candidat dans la 10e circonscription de l'Essonne, où Manon Aubry est arrivée deuxième avec plus de 20 % des voix. Implanté dans la 3e circonscription de Seine-Saint-Denis, Thomas Portes, qui s'était affiché sur les réseaux sociaux en foulant aux pieds un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt, bénéficie également d'une terre plutôt favorable. La partie ne sera en revanche pas simple pour l'Insoumis Aymeric Caron dans la 18e circonscription de Paris, où Pierre-Yves Bournazel, proche d'Édouard Philippe, député de 2017 à 2022, veut prendre sa revanche, après avoir été battu de 1 269 voix en 2022. Candidate dans la 7e circonscription de Seineet-Marne, Ersilia Soudais, qui avait qualifié les députés Renaissance de « monstres », n'avait été élue qu'avec 51,3 % des voix face au RN. Lors des européennes, la liste Bardella y a obtenu 34,4 %. Élu avec 52 % des voix, Louis Boyard devra faire face dans la circonscription du Val-de-Marne au porte-parole de Renaissance, Loïc Signor.

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2. Y aura-t-il des députés RN en Bretagne, dans les Pays de la Loire et en Alsace ?

Ce fut une surprise des européennes : avec 25,6 % des voix, le RN a réalisé une percée historique en Bretagne. Mais emporter une circonscription y semble encore très difficile. À l'opposé, l'Alsace sera aussi une terre de conquête pour le RN, où il ne détient aucune des 15 circonscriptions. Mais dans l'Est, les possibilités de victoire s'annoncent beaucoup plus importantes que dans l'Ouest. Le RN y a engrangé un score important le 9 juin : 31 % dans le Bas-Rhin et 38 % dans le Haut-Rhin. Il devrait aussi profiter des atermoiements présidentiels sur la question de la sortie de la collectivité d'Alsace de la Région Grand-Est, qui agite beaucoup localement.

En 2022, les candidats de la majorité présidentielle avaient surfé sur cette cause pour remporter une large victoire, l'emportant dans onze circonscriptions (six sur neuf dans le Bas-Rhin, cinq sur six dans le Haut-Rhin). Mais lors de sa venue à Strasbourg en avril, Emmanuel Macron a exprimé des réserves sur le sujet et ses candidats devraient en subir les conséquences. « Le RN joue la carte alsacienne à fond », constate un élu du Bas-Rhin, membre de la majorité. Dans les Pays de la Loire, là aussi sans sortant RN, le parti de Jordan Bardella pourrait se saisir de quelques circonscriptions, comme la 4e de la Sarthe, où a été investie Marie-Caroline Le Pen, sœur de Marine, même si ça se jouera à quelques voix près. « Il s'agit de terres de droite traditionnelle, où celle-ci s'efface petit à petit depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, résume le sondeur Frédéric Dabi. Dans la 5 e de Loire-Atlantique, la MoDem Sarah El Haïry sera en grande difficulté. C'est un territoire où des circonscriptions peuvent basculer en faveur du RN ou du Nouveau Front populaire. Sur les trois de la Mayenne, une peut également tomber dans l'escarcelle du RN. »

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Rachida Dati et Karl Olive en campagne, jeudi à Poissy. © LTD / ISA HARSIN / SIPA

3. Le PS et les écologistes auront-ils des élus en dehors des grandes villes ?

C'est traditionnellement dans les grandes métropoles que les écologistes sont les plus forts. À Paris, Marie Toussaint a doublé son score par rapport à son niveau national, avec 10,70 % des voix. La tête de liste des écologistes a obtenu 13,72 % des voix à Nantes, 11,18 % à Lyon ou encore 10,99 % à Bordeaux. Arriveront-ils à s'affranchir des grandes villes pour décrocher des sièges dans des circonscriptions plus rurales ? La fracture entre villes et campagnes est moins frappante chez les socialistes, qui sont déjà implantés dans les Landes par exemple, ou est élu le chef du groupe PS à l'Assemblée nationale, Boris Vallaud, ou dans le Puyde-Dôme. Avec le Nouveau Front populaire, les cartes de cet ancrage territorial peuvent-elles être rebattues ? « La coalition peut créer une certaine dynamique qui peut se substituer à l'étiquette et bonifier leur score », estime Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop.

Le vote des retraités peut être une des clés de l'entre-deux-tours, qui sera dominé par la peur

Bernard Sananès, président de l'Institut Elabe

4. Y a-t-il des zones où le RN peut perdre des députés ?

En 2022, à l'instar de la Macronie, le Rassemblement national a obtenu certains de ses sièges sur le fil, à quelques dizaines ou centaines de voix près. Il y a par exemple la 2e circonscription de l'Allier, où Jorys Bovet se représente, ou encore la 6e du Pas-de-Calais, celle de Christine Engrand, proche de Sébastien Chenu. Pourraient-ils rater leur réélection malgré la vague Bardella qui s'annonce ?

Selon Frédéric Dabi, cela paraît improbable. « On a quand même des sortants très fortement implantés, comme si les deux dernières années avaient permis au RN de s'institutionnaliser », constate le sondeur. Il y a certaines zones qui sont tout de même surveillées en interne, comme l'Eure, dont quatre des cinq circonscriptions sont devenues frontistes en 2022, mais avec des scores avoisinant dans certains cas les 50 % au second tour.

5. Les retraités sauveront-ils les candidats de la Macronie ?

C'est une des explications aux 14,6 % obtenus par la liste Renaissance-MoDem-Horizons conduite par Valérie Hayer lors des élections européennes du 9 juin : les retraités ont moins voté pour le camp macroniste que lors des scrutins précédents : 23 % contre 39 % lors du premier tour de la présidentielle de 2022 en faveur d'Emmanuel Macron. Parallèlement, le RN n'a, lui, cessé de gagner des parts de marché dans cet électorat. La liste Bardella y a obtenu 27 % le 9 juin Pour ces législatives anticipées, les retraités - une population qui vote traditionnellement massivement - reviendront-ils davantage dans le giron macroniste ? « Cela peut être une des clés de l'entre-deux-tours, qui sera dominé par la peur », estime ainsi Bernard Sananès. C'est pourquoi Gabriel Attal insiste d'ores et déjà sur l'irresponsabilité du programme du Nouveau Front populaire et l'impréparation du RN à l'exercice du pouvoir. Si c'est le cas, cette mobilisation pourrait profiter aux candidats Ensemble pour la République dans l'Ouest, le Sud-Ouest ou des territoires plus ruraux, comme la Sarthe, où une percée du RN a été remarquée.

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Éric Ciotti à Paris, jeudi. © LTD / RAPHAËL LAFARGUE / ABACA

6. Combien Éric Ciotti peut-il avoir de députés ?

Une quinzaine de députés : c'est ce que pourrait espérer décrocher Éric Ciotti sur les 69 candidats qu'il présente en alliance avec le Rassemblement national. Parmi les circonscriptions où ses candidats présentent le plus de chances de l'emporter figurent : la 9e de l'Hérault, où Charles-Henri Alloncle, ancien président des Jeunes avec Sarkozy, est en lice ; la 1re de Savoie, où l'ex-macroniste Typhanie Degois se présente face à la fragile MoDem Marina Ferrari ; la 3e du Tarn, où le patron des Jeunes LR, Guilhem Carayon, se présente après avoir perdu en 2022 ; la 1re du Tarn-et-Garonne, où la maire de Montauban, Brigitte Barèges, affronte la députée PS sortante Valérie Rabault ; la 2e de l'Yonne, département dont les deux autres circonscriptions sont déjà aux mains du RN ; la 4e du Val-d'Oise, où l'ex-sénateur Sébastien Meurant, zemmouriste, va tenter de battre Naïma Moutchou, proche d'Édouard Philippe ; et la 3e du Doubs, où le numéro deux de la fédération LR, Matthieu Bloch, représente ses couleurs... Il est un des rares responsables locaux à avoir suivi Éric Ciotti. Le Sudiste a été privé des fichiers de LR par ses collaborateurs, qui, en désaccord avec son choix, ont refusé de les lui communiquer quand il s'est mis à chercher des candidats.

7. Combien de poids lourds de retour à l'Assemblée ?

Depuis 2022, Marine Le Pen était la seule « star » de l'Assemblée. À l'issue de ces législatives, d'autres figures de la vie politique nationale pourraient la rejoindre. Le président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, se lance dans la 1re circonscription très favorable de Haute-Loire, dont il a déjà été le député de 2004 à 2007 et de 2012 à 2017. L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne est candidate à sa réélection dans le Calvados, où le résultat pourrait être serré face à un candidat LFI (elle avait gagné avec 52,4 % en 2022).

François Hollande, qui a siégé pendant vingt ans à l'Assemblée nationale dont il n'ignore aucun des rouages, devrait redevenir député. Certes, il affrontera l'élu LR sortant (à qui les macronistes ont apporté leur soutien), mais son ancrage local, qui est toujours demeuré très fort, sera un atout précieux. Ces législatives pourraient aussi signer le retour d'anciens députés qui connaissent bien les arcanes parlementaires, à l'instar d'anciens frondeurs du PS comme l'ex député socialiste Pouria Amirshahi, choisi par les écologistes à la place de Julien Bayrou dans la 5e circonscription de Paris, ou Christian Paul dans la Nièvre.

8. Les présidents de conseil départemental qui candidatent seront-ils élus ?

Nicolas Dupont-Aignan peut-il perdre son siège de député ? Face à lui, dans la 8e circonscription de l'Essonne, le triple candidat à la présidentielle, réélu très confortablement en 2022, affronte un adversaire de poids : le président LR du département, François Durovray. Quatre autres présidents de conseils départementaux sont partis à la conquête de circonscription sur leurs terres : Nicolas Lacroix (Haute-Marne, LR) pour déloger un député RN, Sophie Pantel (Lozère, PS) face au député LR Pierre Morel-À-L'Huissier, Valérie Simonet (Creuse, divers droite) face à une élue LFI et Jérôme Dumont (Meuse, LR) face à une députée RN.

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François Hollande sur un marché de Tulle, hier. © LTD / PASCAL LACHENAUD / AFP

9. Le Midi deviendra-t-il totalement brun ?

Territoire de forte implantation du marinisme avec le Nord-Pas-de-Calais et le Grand-Est, le sud de la France compte déjà plusieurs départements entièrement conquis ou presque par le RN en 2022. Le Var (sept députés sortants sur huit circonscriptions), les Pyrénées-Orientales (quatre sur quatre), le Vaucluse (quatre sur cinq), l'Aude (trois sur trois) ou le Gard (quatre sur six) sont les plus notoires. Reste des zones de conquête comme l'Hérault, où la Macronie compte trois circonscriptions sur neuf (la 1re, la 3e et la 9e, celle du bouillonnant Patrick Vignal) mais pourrait « laisser des plumes », estime Frédéric Dabi, face à une vague Bardella déjà très visible lors des européennes.

Idem dans les Bouches-du-Rhône, où le macronisme est bien implanté au niveau parlementaire (sept fiefs sur seize) mais a subi une déculottée le 9 juin. Les frontistes du cru depuis 2022, qui incluent Franck Allisio, Joëlle Mélin ou Romain Baubry, pourraient être rejoints par de nouveaux députés dans cette ancienne forteresse du socialisme. Quant aux Alpes-Maritimes, qui, sur le papier, n'a que trois RN sortants sur neuf, elles vont mécaniquement en compter davantage le 7 juillet par le jeu de l'alliance scellée avec Éric Ciotti, qui devrait être largement réélu - comme Christelle D'Intorni, seule députée LR à l'avoir suivi - dans sa circonscription.

10. La droite LR peut-elle reprendre des couleurs grâce à l'Ouest francilien ?

Les Républicains, qui comptaient 61 députés au moment de la dissolution, vont perdre des circonscriptions : en Corrèze, dans la Somme ou dans l'Ardèche, leurs sortants sont en difficulté. Ils pourraient toutefois en gagner, aussi, grâce notamment aux Hauts-de-Seine et aux Yvelines, où ils ont longtemps été très puissants. Dans la 12e des Hauts-de-Seine, c'est un LR, Jean-Didier Berger, qui est candidat avec le soutien du camp macroniste pour récupérer le siège de Jean-Louis Bourlanges, député MoDem qui ne se représente pas. Dans la 6e, fief historique de Nicolas Sarkozy, Constance Le Grip - LR devenue Renaissance en 2022 - affrontera Geoffroy Didier, dont le chemin va être très difficile.

À Paris, le maire du 17e arrondissement, Geoffroy Boulard, a quelques atouts pour reprendre la circonscription conquise en 2022 par la députée Renaissance Astrid Panosyan-Bouvet. Dans le 16e, Patrick Dray, proche conseiller de Gérard Larcher, va essayer de battre Benjamin Haddad, député Renaissance bien implanté dans le secteur. Les LR auront plus de chance de récupérer la 7e du Val-de-Marne, où le populaire Vincent Jeanbrun affronte l'Insoumise Rachel Keke, élue ric-rac il y a deux ans et peu visible dans ses travaux à l'Assemblée nationale.

Les procurations viennent davantage des classes moyennes et des classes supérieures, qui votent majoritairement pour la gauche ou pour Renaissance

Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop

11. À qui profiteront les procurations ?

Depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, plus de 1 million de procurations ont été établies, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. C'est un nombre très élevé par rapport aux scrutins habituels. Pour les législatives de 2022, il y en eu au total autant. Si l'on se réfère donc au chiffre J-20 et J-10, comme pour cette année, on en comptabilise plus de six fois qu'il y a deux ans. Il y a d'abord un côté très pratique : cette dissolution surprise entraîne des élections qui se déroulent les premiers dimanches des vacances scolaires d'été, ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire de la Ve République. « 38 à 40 % des gens ne partent pas en vacances donc on peut supposer que les procurations viennent davantage des classes moyennes et des classes supérieures, qui votent majoritairement pour la gauche ou pour Renaissance même si la structure du vote RN est aussi devenue vote attrape-tout », estime Frédéric Dabi, le directeur général de l'Ifop.

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Vincent Jeanbrun, maire de L'Haÿ-les-Roses, le 12 juin. © LTD / KARIM DAHER / HANS LUCAS

12. Quelles seront les conséquences des triangulaires ?

Ce sera une des conséquences du tripartisme qui structure actuellement l'échiquier politique français et de la participation forte annoncée pour le premier tour des législatives le 30 juin (pour se qualifier pour le second tour, un candidat doit dépasser les 12,5 % des inscrits). Les triangulaires devraient être nombreuses. Bernard Sananès, le président d'Elabe, en anticipe ainsi au moins une centaine, quand en 2022 il n'y en avait que huit et en 2017 une. Au soir du premier tour, la question du retrait des candidats de la majorité présidentielle ou du Nouveau Front populaire qui se retrouveront en troisième position dans des circonscriptions où le RN sera en tête sera au cœur des débats. Ensuite, là où il y aura des triangulaires, à qui profiteront-elles ? En 1997, il y en avait eu 79, et cela avait largement contribué au succès de la gauche plurielle.

Commentaires 13
à écrit le 24/06/2024 à 8:25
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C'était pas beau ailleurs non plus.

le 24/06/2024 à 11:49
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m lemaire craint pour la paix civil mais depuis les gilets jaune suite d'une cascade de tres mauvaises idees de m macron et philippe la france est en conflit permanent et de desordre du a la mauvaises gestion et pour en sortir il faut une autre e...

à écrit le 24/06/2024 à 8:24
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C'était pas beau ailleurs non plus.

à écrit le 24/06/2024 à 8:24
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C'était pas beau ailleurs non plus.

à écrit le 24/06/2024 à 8:24
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"Le Dossier 51" Film d'espionnage français de Michel Deville: "Michel Deville a vu le film refusé sur scénario par de nombreux producteurs français, qui lui ont conseillé d'abandonner le projet" https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dossier_51_(film)

à écrit le 23/06/2024 à 16:57
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Jospin qui soutient le front populaire, sarkozy qui soutien le LR... deux partis mis directement KO ! ^^

le 23/06/2024 à 19:14
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@ marionnette: On en est encore loin, ya du chemin à faire mais je note l'effort. Signalé..

à écrit le 23/06/2024 à 14:53
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Bonjour. Avec un scrutin a deux tours toutes est fait pour manipuler la démocratie... les alliance contre nature favorise l'élection d'individus non représentatif.... Le vote éthique et le maintien d'un grande nombre d'individus dans la pauvreté a...

le 23/06/2024 à 15:20
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@Rogger - "Honte à la République "! Avec un tel argument (encore qu'argument n'est pas le bon mot l'impératif ne souffrant aucune contradiction) vous vous placez d'office en dehors de la Republique. Si vous avez honte de la Republique Française, es...

à écrit le 23/06/2024 à 10:28
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C'est pas le drapeau palestinien qu'il aurait fallu brandir mais le drapeau blanc. D'autant qu'ils auraient pu tous venir avec un, cela aurait fait des belles images non critiquables, les députés LFI, cela leur aurait fait une belle publicité même sa...

à écrit le 23/06/2024 à 9:06
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Personne ne l'attendait encore moins ceux qui ne s'étaient pas incrit sur les listes électorales pour des européennes... C'est une fraude ! de la cavalerie électorale, c'est un déni de démocratie et est anticonstitutionnel, quelqu'il soit le nouve...

le 23/06/2024 à 13:41
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Cà ne devrait rien changer car dans les non encore inscrits il y a la même répartition de partisans de chaque camp que chez les inscrits.

à écrit le 23/06/2024 à 9:02
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En s'appuyant sur les idoles! régionales du sud est le Président de région et le maire de Nice le parti Renaissance/Ensemble a créer un boulevard au RN. Le micro parti du président de la région est une preuve de son non rayonnement régional pour le M...

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