Le Maire, Coquerel, Bardella, Retailleau... Retrouvez les temps forts des auditions du Medef pour les législatives

Plus d'une semaine après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, provoquant des élections législatives les 30 juin et 7 juillet prochains, les principaux partis et coalitions étaient auditionnés par le patronat, ce jeudi, lors d'une audition organisée par le Medef avec la CPME et l'U2P. L'occasion de préciser leurs programmes économiques.
Les différents partis et coalitions étaient auditionnés devant le patronat.
Les différents partis et coalitions étaient auditionnés devant le patronat. (Crédits : DR)

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Écologie : il faut « arrêter d'emmerder les gens », dénonce Bruno Retailleau

Sur l'écologie, Bruno Retailleau veut « arrêter d'emmerder les entreprises », fustigeant la date d'arrêt des voitures thermiques en Europe prévue en 2035. Le marché est incitatif, assure-t-il. « On a le colis le plus décarboné du monde, et le groupe Total, un des groupes en termes d'investissements en solaire et autre, est un champion », se félicite-t-il.

« Laissons les entreprises faire, mais donnons-leur les moyens », notamment en matière d'énergie. « Le gouvernement devait poser sur la table une stratégie pour le mix énergétique pour que les entreprises puissent y voir clair. Ça devait être voté il y a huit jours et ils ne l'ont pas fait », dénonce-t-il, prônant « une énergie décarbonée abondante et pilotable et la moins coûteuse possible ».

Et de dénoncer, à nouveau, « une écologie punitive administrée par les bureaucrates », conclut-il.

Bruno Retailleau vise 100 milliards d'euros d'économies

Bruno Retailleau, avec Les Républicains, vise 100 milliards d'économies sur cinq ans. Et de lister : « 1.2000 agences hors de contrôles qui font 60 ou 65 milliards, on peut facilement économiser 10 milliards d'euros là-dessus », citant également Ma Prime Rénov. « Les 35 heures, la différence de temps de travail entre public et privé c'est 80 heures », poursuit-il, assurant que « l'université coûte 350 millions d'euros parce qu'ils ne sont pas aux 35 heures ».

Concernant la dette publique, il tacle la trajectoire estimée par le gouvernement pour 2027, assurant « qu'il se pourrait qu'on ait un problème de soutenabilité ». « Aujourd'hui on n'y est pas, mais si certains accédaient au pouvoir nous y serions. Il faut dégager des marges de manœuvre ».

Si on n'assume pas un changement radical de modèle, on a tout faux, prône Bruno Retailleau

Interrogé sur le rôle des Républicains, Bruno Retailleau assure : « le tripartisme est un poison pour la Ve République ».

« Nous ce que l'on apporte et la différence avec Macron. Sur l'économie, en réalité, pour moi, c'est un technocentriste. Il a fait de bonnes choses. François Hollande avait fait le CICE, Emmanuel Macron a fait des réformes du travail, mais tout ça c'est de la rustine. Si on n'assume pas un changement radical de modèle, on a tout faux », clame-t-il.

Retrouvez ci-dessous le replay des auditions en vidéo.

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Prix de l'électricité : Bruno Le Maire appelle les Français à ne pas tomber dans le panneau du RN

« Sur l'énergie, d'un côté, le RN propose le passage de la TVA à 5,5% sur l'énergie ce qui coûte 17 milliards d'euros environ. Résultat pour vous : 0. Qui paiera : vous », fustige Bruno Le Maire à propos du programme du parti d'extrême droite.

Et de poursuivre : « Deuxième proposition : sortie du marché européen de l'électricité donc vous sortez de l'Europe ».

« Troisième chose : indépendance et donc fin des raccordements entre la France et les autres pays. Aujourd'hui, nous avons exporté pour près de 4 milliards d'euros de production nucléaire. Si vous n'exportez plus vous perdez 4 milliards d'euros pour EDF. Qui paiera ? Vous, car EDF vous fera payer l'électricité plus chère », ajoute-t-il encore.

Et de conclure : « Ne tombez pas dans le panneau du RN sur l'électricité ».

👉 Lire notre article sur les mesures sur l'énergie « pas chère », cheval de bataille d'une campagne éclair, ici

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Sur le logement, « soyons honnêtes, nous n'avons pas fait assez », admet Bruno Le Maire

Incité à formuler un « mea culpa », le ministre de l'Economie cite le logement : « C'est un sujet très compliqué, on a pris quelques bonnes décisions. Mais, soyons honnêtes, nous n'avons pas fait assez ». « Ça coûte cher à l'économie, aux salariés, ça crée beaucoup de tensions sociales », justifie-t-il, ajoutant « que ça doit être une priorité absolue lorsque nous aurons gagné les élections législatives ».

👉 Lire notre article sur la solution proposée par le ministre du Logement pour aider les jeunes à accéder à la propriété, ici

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Réforme des retraites : Bruno Le Maire fustige les propositions de l'opposition

Au sujet de la réforme des retraites, « on pouvait certainement faire mieux », admet-il fustigeant « les mesures d'extrême droite et d'extrême gauche » comme étant « un retour en arrière ». « Là où le monde travaille plus, nous allons travailler, moins, donc la conséquence sera l'appauvrissement des plus modestes », prédit-il, vantant les mérites du produit d'épargne retraite défiscalisé, attractif. « Il y a eu 11 millions de Français qui ont ouvert un PER », assure-t-il.

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Bruno Le Maire réaffirme la suppression de la CVAE d'ici 2027

« La CVAE doit avoir disparu d'ici 2027 pour soutenir l'industrie », affirme le ministre de l'Economie et assure également qu'il n'y aura pas de hausses d'impôt. « De l'autre côté, vous avez des forces politiques qui avancent plus ou moins masquées mais avec toutes les hausses d'impôt », ajoute-t-il, citant notamment les mesures du RN de baisser la TVA et de nationalisation des autoroutes qui entraîneront, selon lui, une hausse de la fiscalité.

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Bruno Le Maire : « Je me suis engagé à redresser les comptes publics, nous le ferons »

Bruno le Maire appelle à « regarder les actes : je me suis engagé à redresser les comptes publics, nous le ferons ». Une déclaration qui intervient alors que l'agence de notation S&P a dégradé la note de la France et que cette dernière a été placée, mercredi, en procédure de déficit public excessif par la Commission européenne.

👉 Lire notre article sur la procédure de déficit excessif dans laquelle la Commission européenne a placé la France ici

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Retraites : Jordan Bardella prône le départ à 60 ans pour les carrières longues, mais ne se prononce pas sur le report à 64 ans de l'actuelle réforme

Interrogé sur la réforme des retraites, Jordan Bardella répond simplement : « Je ne décalerai pas l'âge de départ à la retraite. Je pense que la réforme mise en oeuvre est injuste socialement et elle est très coûteuse sur le plan économique, car nous avons, en France, deux tiers des actifs de plus de 60 sans emplois. Reporter l'âge de manière supplémentaire, c'est augmenter les dépenses sociales de l'Etat ».

Le candidat préfère se concentrer sur le sujet des carrières longues, mettant en avant « un impératif de justice sociale ». « Des millions de Français font des métiers très difficiles qui aimeraient arriver à la retraite sans avoir le dos cassé. Or, aujourd'hui l'espérance de vie en bonne santé stagne, donc je souhaite que ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans puissent partir à 60 ans avec 40 annuités », détaille-t-il. Et d'ajouter qu'« il y a une progressivité au-delà, et c'est normal, mais je veux donner la priorité aux carrières longues ».

« Je veux permettre aux jeunes d'être poussés très tôt sur le marché du travail et un système de retraite qui doit permettre aux jeunes d'entrer très tôt sur le marché du travail », précise-t-il encore.

Interrogé de nouveau sur le départ à 64 ans mise en place par l'actuelle réforme des retraites, Jordan Bardella affirme que « de facto, on abroge la réforme dans son système actuelle », sans répondre précisément à la question. « Nous avions fixé la progressivité à 62 ans dans le programme présidentiel de Marine le Pen qui prenait en compte 300 milliards d'euros de dette en moins. Nous visons 62 ans, mais je veux que la France du travail et des classes populaires puissent partir plus tôt », conclut-il, ne voulant pas faire des promesses qu'il ne pourra tenir.

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Eric Ciotti : « On ne peut pas justifier une immigration supplémentaire par une faiblesse de l'emploi dans les secteurs en tension »

« Je ne participe pas à l'idée de dire qu'on peut justifier une immigration supplémentaire par une faiblesse de l'emploi dans les secteurs en tension. C'est une réponse de facilité », tranche, à ce sujet, Eric Ciotti.

« Sur l'immigration, il peut y avoir des points qualitatifs, notamment sur les médecins », ajoute-t-il néanmoins. « Si on a besoin de médecin on va chercher des médecins, mais pas de régularisation d'étrangers en situation irrégulières », affirme, lui aussi, Jordan Bardella.

Mais « sur la restauration, le BTP on doit avoir des solutions nationales », précise Eric Ciotti, selon qui il faut que ces emplois « soient mieux rémunérés, d'où la baisse des charges ».

« Il faut revaloriser les métiers manuels », abonde Jordan Bardella. D'après lui, « il y a bien souvent un sujet de logement » également, citant les saisonniers qui travaillent l'été sur la Côte d'Azur. « Les collectivités doivent se mobiliser », assure-t-il.

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Eric Ciotti prône un fonds souverain pour flécher une partie de l'épargne vers l'investissement

Au sujet de l'investissement, c'est au tour d'Eric Ciotti de prendre la parole qui affirme qu'il faut flécher les investissements, soutenir les entreprises vers la croissance. C'est pour cela que nous évoquons la création d'un fond souverain pour flécher une partie de l'épargne vers l'investissement et donc vers la croissance, ce qui générerait un effet multiplicateur vers l'emploi et la croissance.
Je ne me résous pas à ce qu'on ait cette épargne dormante qui n'est pas fléchée vers la production, insiste-t-il.

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Jordan Bardella veut économiser 2 à 3 milliards d'euros sur la contribution française à l'UE

Au sujet de l'Union européenne, Jordan Bardella dénonce la hausse de la contribution française au budget de celle-ci, espérant dégager 2 à 3 milliards d'euros sur cette contribution.

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« Je ferai de la baisse des factures d'énergie ma priorité », assure Jordan Bardella

« J'identifie deux temps dans mon action : le premier est celui des urgences : le pouvoir d'achat sécurité, l'immigration. Je ferai voter trois lois d'urgence sur ces trois sujets », indique Jordan Bardella.

Et de détailler : « sur la question du pouvoir d'achat, je ferai de la baisse des factures d'énergie ma priorité avec une baisse de la TVA sur l'électricité, le gaz, le fioul, le carburant. ça coûte 12 milliards d'euros », estime-t-il. « J'engagerai auprès de la Commission européenne une négociation pour permettre à la France de retrouver un prix français de l'électricité », ajoute-t-il.

👉 Lire notre article sur les mesures sur l'énergie « pas chère », cheval de bataille d'une campagne éclair, ici

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Jordan Bardella promet la suppression de la CVAE et des hausses de salaires exonérées de cotisations patronales

Parmi les mesures du Rassemblement nationale, Jordan Bardella annonce que « la CVAE sera intégralement supprimée ». « Nous allons lancer dès l'automne les Etats généraux de la simplification », ajoute-t-il

« Nous voulons vous donner la liberté d'augmenter les salaires avec jusqu'à 10% de hausse exonérée de cotisation patronale », promet-il encore.

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10H45 - Jordan Bardella déplore « une situation financière et budgétaire de quasi faillite »

« Le gouvernement qui sera constitué à l'issue des législatives va hériter d'une situation financière et budgétaire de quasi faillite », dénonce Jordan Bardella dont la première action en tant que Premier ministre sera de « lancer un audit des comptes de la nation ».

👉 Lire notre article sur la procédure de déficit excessif dans laquelle la Commission européenne a placé la France ici

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10H40 - Jordan Bardella et Eric Ciotti prennent la parole

C'est au tour de Jordan Bardella et d'Eric Ciotti d'être auditionnés

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10H20 - « On peut à la fois desserrer les contraintes, sans sortir de la zone euro », selon Eric Coquerel

Interrogé sur la position du NFP sur l'Europe, Eric Coquerel répond : On ne souhaite pas sortir de la zone euro. "Mais il y a ne pas sortir et ne pas engager un rapport de force pour se permettre de se donner des marges de manœuvre, ajoute-t-il néanmoins. Et de faire valoir que la France est la deuxième puissance économique de l'Europe donc nous avons un poids et nous aurons des alliés quand nous remettrons en cause certaines contraintes budgétaires, assure-t-il.

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10H15 - « Nous posons la question de la baisse du temps de travail pour les métiers pénibles », précise Boris Vallaud

Nous ne devons pas désargenter les capacités d'investissement des collectivités locales, mais la question du temps de travail que nous posons est celle d'une expérimentation d'une baisse du temps de travail pour les métiers pénibles, car très tôt arrivent des maladies incapacitantes qui pèsent sur les entreprises. Donc nous engagerons un dialogue sur les modalités pour les mettre en oeuvre.

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10H09 - Indexation des salaires sur l'inflation : « Cette mesure est de bon sens quand l'inflation rebondit », maintient Eric Coquerel

Concernant la proposition du Nouveau Front populaire d'indexer les salaires sur l'inflation, Eric Coquerel rappelle que « les salaires réels ont baissé car ils n'ont pas suivi l'inflation ». « La question de l'indexation des salaires se pose quand il y a de l'inflation. Donc cette mesure est de bon sens quand l'inflation rebondit », explique-t-il.

De même, « le pouvoir d'achat global moyen a augmenté, mais quand vous retirez les revenus du patrimoine, ça n'est pas vrai donc les grands gagnants. Ce sont les revenus qui ne se traduisent pas en salaire », ajoute-t-il devant le Medef.

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10H07 - « Avec de la justice fiscale, on peut baisser les impôts des PME », assure Boris Vallaud

« Nous n'allons pas financer par le déficit, car nous allons créer des recettes fiscales nouvelles », assure Boris Vallaud, selon qui les PME payent les impôts que les multinationales ne payent pas. Et d'arguer qu'il manque 20% du produit de l'impôt mondial sur les sociétés. « Avec de la justice fiscale, on peut baisser les impôts des PME », affirme-t-il encore.

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10H04 - « Les entreprises ont tout intérêt à ce que les salaires augmentent », juge Éric Coquerel

« Je crois que la grande majorité des chefs d'entreprise de ce pays ont tout intérêt à ce que les salaires augmentent », estime Eric Coquerel devant le Medef, rappelant que les salaires réels moyens ont baissé de 2,5% depuis 2017.

« C'est une politique qui dope la demande, permettant à l'entreprise d'avoir un plus grand carnet de commandes », explique-t-il, concluant que « la grande majorité des entreprises ont envie d'augmenter les salaires » tout en admettant que « pour beaucoup d'entreprises ça va être un choc ».

« D'après France Stratégie en 2019, (il y a eu) 223 milliards d'euros d'aide ou d'exonération aux entreprises quasiment sans conditions », ajoute-t-il, proposant de « les réorienter différemment ». Et de détailler : « Nous prioriserons; dans les aides de l'Etat, les entreprises qui créent de l'emploi, qui augmentent les salaires, sous la forme d'un fond, d'un crédit à taux nul ».

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9H35 - Edouard Philippe n'est pas favorable à revenir sur le ZAN

À propos du zéro artificialisation nette (ZAN), Edouard Philippe estime que « la bonne solution n'est pas nécessaire de revenir sur le ZAN, mais d'assouplir très largement les réglementation à l'intérieur de ce ZAN », notamment au sujet des compensations.

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9H25 - Edouard Philippe défend la réforme des retraites

Interrogé sur le système de sécurité sociale, Edouard Philippe assure qu'« il faut qu'on maîtrise la dépense sociale, estimant que « l'essentiel de la croissance de la dépense publique », c'est une dépense sociale. « La maladie ça va être compliqué à équilibrer et je ne crois pas que la contenir puisse être un objectif en matière de dépenses publiques », admet-il. Et d'aborder la question des retraites : « tous les pays voulant équilibrer leur système de retraite, ont reculé l'âge de départ », assure-t-il, dénonçant « les gens qui disent qu'il faut baisser l'âge de départ à la retraite ». « Ils ne vous disent rien qui ne soit possible et s'ils le pensent et s'ils le faisaient, cela déclencherait chez nos prêteurs et partenaires un sérieux doute sur la capacité à tenir nos engagements », alerte-t-il.

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09H20 - Edouard Philippe : « Face à la baisse d'un impôt de production, il faut un programme de baisse de la dépense publique »

« Moi, ce que je vous propose c'est un pacte dans lequel on se fixe de baisser les impôts », indique Edouard Philippe qui appelle néanmoins à ce « qu'on mette systématiquement en face de la baisse d'un impôt de production, un programme de baisse réelle de la dépense publique », sans pour autant se prononcer en faveur d'une suppression de la CVAE, tant demandée par le patronat. Cette mesure, promise par l'exécutif, pour 2023 a finalement été décalée à 2027 et, en mars dernier, le Medef s'était inquiété que le gouvernement revienne sur sa décision au vue de la révision du déficit public.

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9H15 - Le Smic à 1.600 euros net, une « mesure magique », selon Edouard Philippe

« Je suis convaincue que la solution à l'enrichissement des classes populaires ne passera pas par l'augmentation du smic à 1600 euros net », une « mesure magique », a ainsi jugé Edouard Philippe.

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9H12 - Politique du logement : « 40 milliards d'euros pour ce résultat, c'est très cher payé », juge Edouard Philippe

« Si on veut réduire la dette et la dépense publique, il va falloir contenir l'évolution de la dépense sociale, trancher dans des politiques publiques qui coûtent chères et qui ne marchent pas bien. Je pense notamment à la politique du logement : 40 milliards d'euros pour ce résultat c'est très cher payé », estime-t-il.

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9H00 - Edouard Philippe ne veut pas « augmenter la pression fiscale » sur les entreprises

« Je pense qu'il ne faut absolument pas changer la logique. Il faut être constant et cohérent », assure devant le Medef l'ancien Premier ministre, qui se dit « partisan de mettre sur la table un principe, comme une règle d'or : on ne peut pas augmenter la pression fiscale au-dessus d'un certain taux et une règle juridique qui contraindrait l'Etat à ne pas laisser dériver la dépense publique au-delà du nécessaire ». Édouard Philippe se dit favorable, comme Gabriel Attal, à ne pas augmenter davantage les impôts.

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8H45 - Audition des représentants de partis par le Medef

« Nous sommes là pour confronter leurs programmes à nos priorités », rappelle Patrick Martin, le patron du Medef, alors que va débuter l'audition des partis et coalitions en vue des élections législatives. Ce sera Édouard Philippe, patron d'Horizons, le premier à se prêter à l'exercice.

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8H30 - Bienvenue dans ce direct

Bienvenue dans ce direct consacré aux auditions des principaux chefs de partis et coalitions par le Medef.

👉 Retrouvez notre live sur les législatives ici

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Les principaux partis et coalitions auditionnés devant les patrons

Ce jeudi matin, les principaux chefs de partis et coalitions seront auditionnés par le Medef. Le syndicat patronal les interrogera aux côtés de la CPME et l'U2P. L'occasion de revenir sur les nombreuses mesures annoncées tant par le Nouveau Front populaire, que le Rassemblement national et le gouvernement. Un événement que suivra La Tribune en direct dans ce live à partir de 8H30.

Mercredi déjà, le principal syndicat patronal a publié ses dix conditions pour la réussite économique de la France arguant qu'« il y a urgence à remettre de la rationalité et de la transparence dans le débat public ». Dans ce document, le Medef alerte sur « plusieurs mesures proposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement National (qui apparaissent inappropriées et même dangereuses pour l'économie française, la croissance et l'emploi » et appelle à une « cohérence et stabilité économiques ».

Commentaires 23
à écrit le 22/06/2024 à 14:42
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À deux doigts de se calquer sur le programme de front populaire

à écrit le 22/06/2024 à 13:20
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Repasser de 35H à 40H ferait gagner plus de 10% de Pib..

à écrit le 22/06/2024 à 10:25
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Heureusement il n'y a pas que les patrons qui vont voter.

à écrit le 21/06/2024 à 8:13
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"Le Maire, Coquerel, Bardella, Retailleau... Retrouvez les" Ben non.

à écrit le 21/06/2024 à 2:26
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Quelle indigence cette representation politique. Des vieux crabes qui se croient encore au XX ieme. Comme disait Audiart," vive la France" .

à écrit le 20/06/2024 à 16:38
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"Si vous n'exportez plus vous perdez 4 milliards d'euros pour EDF. Qui paiera ? Vous, car EDF vous fera payer l'électricité plus chère », ajoute-t-il encore." Et même quand on exporte d'ailleurs ,comme quoi .

à écrit le 20/06/2024 à 15:10
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dommage que le vote blanc ne soit pas pris en considération ....c'est lui qui devrait remporter les suffrages ....Triste la fin de notre économie et de notre société .... Dure la fin de la France .... on va y arriver

à écrit le 20/06/2024 à 14:35
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Et on a vécu quoi depuis Sarkozy !? Hé ho ??? Faudrait venir vivre avec les salaires à 3 chiffres de temps en temps quand même hein, merci. Mais bon vous aussi deviez être contente que l'on nous impose le traité de Lisbonne je suppose, en général ça ...

à écrit le 20/06/2024 à 13:15
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Dans les années 2000 , ça n'a pas déranger le patronat de faire partir près de 4 millions de boomers du privé en particulier dans les grands groupes en pré-retraite ou mis en disponibilité à 55 ans jusqu'à la retraite à 60 ans à l'époque payé en plus...

le 21/06/2024 à 0:54
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Oui et c'est cette cohorte de boomers qui constitue le socle électoral de l'extrême centre, d'où son érosion car bon nombres d'électeurs ayant voté Macron en 2022 ne revoteront pas pour son mouvement en 2027 pour cause de décès...

à écrit le 20/06/2024 à 13:04
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Monsieur Le Maire , je pense que le meilleur conseil que l'on peut vous donner à l'heure actuelle c'est de bien fermer votre bouche. vous avez menti , vous avez commis de lourde faute professionnel ( j'ai oublié 10 milliards) , vous n'avez aucun honn...

à écrit le 20/06/2024 à 12:47
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Bizarre cette surenchère à la démagogie en ce moment non ? LFP qui propose des candidats fichés S, des cogneurs de femmes, et pourquoi pas un barbu ? Renaissance qui n'a pas l'air de vouloir virer Le Maire après son énorme fiasco? Le RN qui refusera ...

le 21/06/2024 à 2:30
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@Fredo. Les premiers responsables sont les francais. Les politiques n"ont fait que des promesses que ce peuple de veaux a cru. Ne vous etonnez pas de l'actuel resultat. Vous n'etes ( les francais) pas encore rentres dans le dur, ca c'est pour dem...

à écrit le 20/06/2024 à 12:44
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Bonjour, dire que la France bradent sont électrique... Au personnel EDF en particulier (un scandale) Au opérateurs concurrentiel (inadmissible) Au pays européens ( prix sans aucun taxe ). Bien sûr ils ne faut pas le dire...

le 20/06/2024 à 12:55
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Exporter l'électricité c'est plutôt une bonne chose alors que nous avons du en importer au prix fort.

à écrit le 20/06/2024 à 11:39
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Les Français sont attachés aux services publics et en particulier, à la Sécurité Sociale. Un parti populiste aurait à cœur de proposer une politique répondant aux vœux du peuple, ce n'est pas ce que prévoit le RN, c'est même le contraire. Alléger les...

le 20/06/2024 à 12:47
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Absolument, pour équilibrer les comptes, des baisses de charges devraient s'accompagner de baisses des dépenses correspondants, mais cela voudrait dire baisser en premier lieu les pensions et les remboursement de soins des retraités constituant de lo...

à écrit le 20/06/2024 à 11:23
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Oui en fait la poursuite de la politique actuelle, car ils ne peuvent pas encore afficher la convergence qui est en sous main, mais il ne fait pas de doute qu'ils ont été acheté par les milliardaires ! leurs renoncements dans les premiers jours montr...

à écrit le 20/06/2024 à 10:56
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Désolé mais pour justifier que l'on doive voter pour un président qui à alourdi la dette à 3100Md€ soit +910Md€ /+40% en 7 ans, et qui a plus que doublé le déficit public pour le porter à 165Md€ en moyenne annuelle depuis 2020, il va falloire étayer ...

le 20/06/2024 à 11:25
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plutôt beethoven de la dette et bientôt le houdini de l'épargne !

le 20/06/2024 à 12:58
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Ce ne sont pas des élections présidentielle mais législatives. Au vu des programmes de la nupes ou du rn c'est faire encore plus de dettes et d'impôts.

à écrit le 20/06/2024 à 10:54
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Il serait souhaitable pour tout le monde que ces nombrilistes franco- franchouillards se fassent à l' idée princeps que c' est UNIQUEMENT l' évolution de la situation internationale qui DICTERA l' avenir de l' Economie ... ( française )

à écrit le 20/06/2024 à 10:47
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Améliorer le niveau de compétences et développer la R et D c'est manifestement un gros mot. Donner plus d'argent à ceux qui ruinent la FRANCE depuis des années,, sans qu'ils ne travaillent plus ou surtout mieux, tout en répétant sans arrêt les même...

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