21H57 - Edouard Philippe "dubitatif" face aux candidats à Matignon
L'ex-Premier ministre Edouard Philippe porte « un regard dubitatif sur ceux qui clament qu'ils sont prêts » à occuper Matignon « alors qu'ils n'ont jamais rien géré », à l'image de Jordan Bardella, a-t-il dit en marge d'un déplacement dans la Marne mardi. « Je sais que c'est dur, Premier ministre. Je sais que ça va vite, il y a beaucoup de sujets à traiter », s'est remémoré à Reims l'actuel maire du Havre, Premier ministre d'Emmanuel Macron de 2017 à 2020. « Je regarde avec un regard dubitatif ceux qui clament qu'ils sont prêts alors même qu'ils n'ont, en général, jamais rien géré », pas même une commune, a-t-il continué. « C'est difficile de gérer une commune, tous les maires vous le diront. Et c'est plus difficile de gérer l'Etat ».
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20H16 - « Sans dissolution, cela aurait été la chienlit » estime Emmanuel Macron
La décision de dissoudre l'Assemblée nationale était « la solution la plus responsable », a assuré mardi Emmanuel Macron, exhortant les Français à ne pas avoir peur et à aller voter. « La solution que j'ai prise, c'est la plus lourde, la plus grave, mais la plus responsable », a affirmé le chef de l'Etat, interrogé sur le sujet en marge d'un déplacement sur l'île de Sein (Finistère). « Sans dissolution, cela aurait été la chienlit », a-t-il martelé. « N'ayez pas peur », « allez voter et choisissez votre avenir », a-t-il ajouté.
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19H46 - La CGT appelle à voter pour le Nouveau Front populaire
La CGT a appelé explicitement mardi à voter pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives, au vu de « la gravité de la situation » avec le risque de l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir. Le Comité confédéral national (CCN, "parlement" de la CGT) s'est prononcé « très largement » en faveur d'une déclaration titrée « Il est minuit moins une » qui stipule que la centrale « appelle les salariés, retraités et privés d'emploi à aller voter le plus nombreux et nombreuses possible les 30 juin et 7 juillet pour le programme du Nouveau Front populaire ». Le deuxième syndicat français a coutume d'appeler à faire barrage contre l'extrême droite, mais sans donner de consigne de vote.
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18H55 - Le patron de la Banque de France appelle à « ne pas creuser encore davantage les déficits »
Attention à « ne pas creuser encore davantage des déficits lourds qu'on ne saurait pas bien financer », a alerté le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, alors que certains promesses économiques pour les législatives sont accusées d'être trop dispendieuses.
« Nous devons à nos concitoyens tout le respect, la considération, la vérité qu'ils attendent », a affirmé le patron de la Banque de France lors d'un discours donné à l'occasion d'une remise de prix en économie monétaire et en finance avec la Toulouse School of Economics.
👉 Lire notre article sur la menace d'infraction budgétaire qui guette la France, ici.
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18H45 - Valérie Rabault, ex vice-présidente socialiste de l'Assemblée nationale, chiffre le programme du NFP à 106 milliards d'euros
Dans une interview parue ce mardi après-midi au quotidien Les Echos, Valérie Rabault, ex-députée socialiste et rapporteure générale du budget, a détaillé le programme économique du Nouveau Front Populaire, estimant que son montant était évalué à 106 milliards d'euros de dépenses sur trois ans (2024-2027).
« Les principaux postes sont constitués par des mesures permettant de relancer la croissance », a poursuivi celle qui fut aussi vice-présidente de l'Assemblée nationale, citant les salaires (23 milliards d'euros avec la hausse du point d'indice des fonctionnaires, celle de la rémunération des apprentis et des stagiaires). La construction de 200.000 logements publics par an devrait coûter 10 milliards et la garantie autonomie, qui complète les revenus des ménages en dessous du seuil de pauvreté, 5 milliards, a-t-elle ajouté.
Toujours selon Valérie Rabault, les deux piliers sur lesquels la politique économique du Nouveau Front Populaire reposera sont : « (...) Réorienter les investissements vers de grandes priorités, au contraire de ce qui a été fait avec le plan de relance qui a saupoudré un peu partout » et « mener une politique de l'offre de travail ».
Au sujet de la réaction plutôt négatives des investisseurs étrangers concernant le programme du NFP, la femme politique explique : « Les marchés n'aiment pas les incertitudes et Emmanuel Macron les y a plongés avec sa décision soudaine de dissolution. Notre stratégie économique et notre trajectoire budgétaire sont claires, ce qui montrera aux marchés que nous ne sommes pas dans l'improvisation. »
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17H55 - Les Bourses européennes finissent en hausse à nouveau
Nouvelle progression des Bourses européennes. Elles ont, en effet, poursuivi leur hausse entamée la veille : le CAC 40 à Paris a progressé de 0,76%, Francfort a fini en hausse de 0,35%, Londres a progressé de 0,60% et Milan de 1,24%. L'indice européen Eurostoxx 600 a, lui, fini en progression de 0,69% à 515 points, contre plus de 523 à la clôture vendredi 7 juin.
Cette progression fait suite à une semaine de lourdes pertes liées à l'annonce des élections législatives anticipées. Mais elle ne permet pas néanmoins de retrouver les niveaux d'avant cet événement.
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17H50 - Bruno Le Maire craint que la France soit « mise sous tutelle » en cas de victoire du Rn ou du NFP
Bruno Le Maire a prévenu que la France risquait d'être « mise sous tutelle » par la Commission européenne et le FMI si le Rassemblement national ou le Nouveau Front populaire remportaient les législatives des 30 juin et 7 juillet.
Le pays connaîtra « une crise de la dette, si leurs programmes étaient intégralement appliqués », a insisté le ministre de l'Economie dans un entretien au Monde, fustigeant l'« insoutenable légèreté financière » des propositions du RN et du front rassemblant différentes forces de gauche, dont le PS et LFI.
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17H33 - La décision de dissoudre l'Assemblée nationale est « insensée »
« C'est une décision insensée, en ceci qu'elle n'a pas de sens », a estimé, dans le journal Le Monde, le député de Paris sortant, Gilles Le Gendre, a propos de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron.
Il a « pris le risque, inutile et dangereux, que la crise politique larvée qui abîme notre pays depuis des années devienne une crise avérée. Dans ce cas, il faut redouter que nous ne soyons plus capables d'en maîtriser les conséquences, que les fractures du pays s'enveniment et que l'action publique soit paralysée », a alerté celui qui était pourtant un compagnon de route historique d'Emmanuel Macron
Ancien président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre est candidat à sa succession, même si Renaissance ne l'a pas réinvesti, lui préférant un candidat LR.
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16H22 - ANALYSE : voici les circonscriptions et personnalités à suivre dans les métropoles françaises
Quelles sont les circonscriptions et les personnalités à suivre dans les principales métropoles françaises ? La rédaction de La Tribune fait le point sur les rapports de force politiques et les candidatures clés à Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Montpellier, Strasbourg, Bordeaux, Rennes, Grenoble, Dijon, Tours et Rouen.
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16H07 - L'ex-ministre de la Justice Christiane Taubira approuve le Nouveau Front populaire
Au tour de l'ancienne Garde des sceaux socialiste de sortir de la réserve ce mardi. Sur le réseau social X, Christiane Taubira, a publié un communiqué dans lequel elle exprime en substance : « L'accord qui fonde le Nouveau Front populaire est clair en ses principes, audacieux et juste en son programme, responsable ».
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15H55 - En déplacement, Emmanuel Macron compare Gabriel Attal à « son petit frère »
Interrogé au sujet de son Premier ministre Gabriel Attal par des jeunes, présents au Mont Valérien à Suresnes ce midi, Emmanuel Macron a répondu : « Gabriel Attal, c'est mon Premier ministre. C'est quelqu'un qui est avec moi depuis le début. C'est un peu comme mon petit frère ». Une réponse qui interpelle, alors que les relations entre le président de la République et le chef du gouvernement se seraient tendues depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
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15H53 - La Fnaut interpelle les candidats aux législatives sur les investissements dans les transports
Dans un communiqué publié ce mardi, la Fédération nationale des associations d'usagers de transports (Fnaut) interpelle les candidats aux élections législatives.
« À l'heure où s'élaborent les programmes des partis politiques pour les élections législatives, la Fédération nationale des associations d'usagers de transports (Fnaut) observe que le sujet de la mobilité est quasiment absent (...) », déplore la fédération. Et d'ajouter que « les débats et décisions des années précédentes sont ignorés et que s'installe une période d'incertitude sur les chantiers engagés ».
Dans son communiqué, la Fnaut rappelle avoir identifié un besoin d'investissement de 100 milliards d'euros sur 10 ans, pour les transports ferroviaires français. Pour l'association, la programmation de ces investissements est « pour le moment tombée aux oubliettes ». C'est pourtant « la seule réponse rapide et efficace à la décarbonation des transports ».
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14H38 - La Bourse de Paris perd son rang de première place financière d'Europe
Mauvaise nouvelle pour la Bourse de Paris. En termes de valeur des actions cotées, la place de Londres vient de lui ravir la première place en Europe. La cote britannique l'avait perdue il y a plus d'un an. La Bourse de Paris occupait le premier rang des places financières en Europe depuis début 2023.
D'après l'agence de presse économique Bloomberg, lundi à la clôture des marchés, le total de la valeur des entreprises cotées à Londres atteignait 3.178 milliards de dollars, contre 3.136 milliards de dollars pour Paris.
Cette baisse de la cote française est l'une des conséquence de la crise politique née de la dissolution surprise de l'Assemblée nationale, dimanche 9 juin. Les programmes politiques du RN et de la NFP font en effet peur aux investisseurs étrangers. Ces derniers craignent notamment un creusement des déficits et de la dette française. Ils pointent, notamment, le « danger économique » que représenteraient une éventuelle baisse des taxes, voulue l'extrême droite, ou une abrogation de la réforme des retraites, proposée par la gauche.
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14H20 - L'eurodéputée RN Nathaly Antona est décédée
La députée européenne RN Nathaly Antona, élue il y a dix jours au Parlement de Strasbourg, est décédée ce mardi, a indiqué le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui a fait part de sa « grande tristesse », dans un communiqué.
La femme politique de 49 ans, cadre du Rassemblement national en Corse, figurait en vingt-quatrième position sur la liste conduite par Jordan Bardella aux dernières élections européennes. Pour rappel, avec 31,4% des suffrages recueillis, les lepénistes ont envoyé 30 eurodéputés à Strasbourg.
14H09 - L'ex-président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré critique le bilan de Macron
Dans une interview accordée au magazine Le Point, l'ex-président du Conseil constitutionnel et ministre chiraquien Jean-Louis Debré est sévère avec le bilan politique d'Emmanuel Macron. « Le bilan macronien est finalement assez remarquable : il aura fait monter les populismes de droite et de gauche, et cassé les républicains de droite et de gauche. Sans rien reconstruire à la place », résume-t-il dans cet entretien.
Plus généralement, Jean-Louis Debré dénonce « la cécité des dirigeants » sur les causes du nouveau succès de l'extrême droite aux européennes, et appelle à « l'union des nations européennes ».
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13H30 - Candidate RN dans la Sarthe, la sœur de Marine Le Pen se défend d'être « parachutée »
Marie-Caroline Le Pen, sœur de Marine et candidate du Rassemblement national aux élections législatives dans la Sarthe, a assuré mardi ne « pas avoir été parachutée », reconnaissant cependant que son patronyme pouvait l' « aider » à convaincre les électeurs. « Je n'ai pas ce sentiment d'avoir été parachutée, je n'ai pas été parachutée contre l'avis des gens (...) moi, j'ai l'assentiment » des militants, a-t-elle affirmé ce mardi.
« Je ne suis pas d'ici, je ne vais pas mentir mais je réponds à l'appel des militants » du Rassemblement national (RN), a déclaré la conseillère régionale d'Île-de-France, et jusque-là candidate malheureuse aux législatives dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines.
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13h18 - Jean-Marc Ayrault, ex-Premier ministre socialiste sort de sa réserve
Dans un communiqué posté sur le réseau social X, l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, qui fut à Matignon de 2012 à 2014, estime que la « crise démocratique vient de loin ». « Mais aujourd'hui, un fait écrase tout : l'extrême droite est aux portes du pouvoir », explique-t-il. « Sa dédiabolisation est une ruse. Sa modération est une fable. Sa professionnalisation ne dépasse pas les portes des plateaux de télévision », s'alarme par ailleurs l'ancien chef de gouvernement, annonçant qu'il votera pour le NFP.
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12H45 - Prise de position dans le football : la FFF « garantit aux joueurs la liberté d'expression »
Après que des membres de l'équipe de France comme Marcus Thuram et Kylian Mbappé ont pris la parole dans le cadre de la campagne des élections législatives - le premier appelant à « se batte au quotidien (...) pour que le RN ne passe pas », le second pointant le risque que représentent « les extrêmes (qui) sont aux portes du pouvoir » - le président de la Fédération française de football a réagi.
Philippe Diallo a ainsi déclaré, lors d'une conférence de presse tenue à Paderborn (Allemagne), au camp de base des Bleus à l'Euro-2024, qu'il garantissait « aux joueurs la liberté d'expression » au sujet de ces scrutins à venir. « Mais les principes associatifs de la FFF font que vous devez éviter les débats de nature politique et religieuse et veiller à un principe de neutralité », a-t-il néanmoins ajouté.
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11h36 - Ruffin accuse le RN d'avoir retiré du web le site de la campagne présidentielle 2022 de Marine Le Pen
Sur le réseau social X, le député Insoumis de la Somme François Ruffin accuse le RN d'avoir débranché le site web de campagne de Marine Le Pen, pour la présidentielle de 2022. « L'extrême droite cherche-t-elle à cacher son programme à quelques jours des élections législatives », a-t-il ironisé dans son post.
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10H47 - Emmanuel Macron ne figure pas sur le tract de sa majorité
Le tract de campagne des partis sous la bannière « Ensemble » (majorité présidentielle) pour les législatives a été dévoilé ce mardi matin. Pour la première fois depuis qu'il s'est lancé dans la conquête de l'Elysée, Emmanuel Macron n'y figure pas.
Une grande photo de Gabriel Attal occupe ainsi toute la première page, les deux suivantes étant consacrées au projet avec des propositions de mesures pour, dans l'ordre, le pouvoir d'achat, la santé, « le travail et le mérite », l'environnement, le logement, l'autorité et les « inégalités de destin ».
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10h40 - Sur France Inter, Rachida Dati égratigne François Hollande
Invitée sur la matinale de France Inter, la ministre de la Culture a envoyé une pique à l'ancien président de la République socialiste, candidat du Nouveau Front populaire en Corrèze. « François Hollande, je le connais bien, j'ai honte qu'il fasse campagne avec des antisémites et des fichés S. Quand j'entends Monsieur Jospin dire qu'il sera noyé dans la masse... je ne crois pas ! », s'est-elle exclamée.
Et Rachida Dati de donner son analyse sur la situation électorale : « Aujourd'hui le sujet, c'est est-ce qu'on veut remettre en cause une orientation, une vision pour le pays ? La vision de l'extrême droite et celle de l'extrême gauche, ces deux visions, ce sont des visions du chaos. »
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10H01 - « La France est en danger », s'alarme François Bayrou
« Nous sommes devant une situation inattendue, profondément révélatrice des arrière-pensées des uns et des autres, et une situation dangereuse », a déploré ce matin sur Sud Radio le président du Modem, parti allié à celui de la majorité présidentielle. François Bayrou s'est aussi alarmé : « La France est en danger, et c'est même pire que ça ! (...) ceux qui vont payer, ce sont les plus petits ».
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09H10 - Olivier Faure (PS) veut « un vote » pour choisir le Premier ministre en cas de victoire de la gauche
En cas de victoire, le Nouveau Front populaire devra choisir son Premier ministre par « un vote » des députés nouvellement élus en son sein, a estimé mardi Olivier Faure sur BFMTV ce matin.
« Je ne connais pas d'autre façon d'arbitrer que par un vote », a expliqué le premier secrétaire du PS, alors que le leader LFI Jean-Luc Mélenchon avait suggéré que ce soit le groupe le plus important d'une majorité de gauche qui propose un nom. « Je ne peux pas imposer un Premier ministre socialiste. Personne ne peut imposer un Premier ministre insoumis. La seule façon d'y arriver est de voter », a donc réaffirmé Olivier Faure.
Pour rappel, sur France 2 il y a quelques jours, Jean-Luc Mélenchon avait indiqué que c'est « le groupe parlementaire le plus important qui propose un Premier ministre ». Il avait alors dit que c'était une proposition... d'Olivier Faure.
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8H59 - « Ce n'est plus le Rassemblement national, c'est le reniement national », tacle Bruno Le Maire sur TF1
Interviewé par TF1, le ministre de l'Economie et des Finances tacle le Rassemblement national : « Toutes les mesures qui étaient proposées pendant la campagne des Européennes ont disparu. Ce n'est plus le Rassemblement national, c'est le reniement national (...) Il ne reste rien dans le programme du RN. » Et d'ajouter un peu après qu'aux électeurs du RN, « je dis lisez, écoutez, regardez, il ne reste plus rien dans le programme du Rassemblement national ».
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8H54 - « Tous ceux qui gagnent moins de 4.000 euros par mois paieront moins d'impôts », promet Manon Aubry, députée européenne LFI
Sur France inter ce matin, la députée LFI Manon Aubry a assuré que le Nouveau Front populaire comptait rendre l'impôt sur le revenu « plus progressif » en cas de victoire lors des élections législatives. « Tous ceux qui gagnent moins de 4.000 euros par mois paieront moins d'impôts », a promis l'ancienne de chez Oxfam, qui a indiqué que cela concernerait 92 % des Français.
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8H45 - Le Premier ministre tacle le flou volontaire du RN
« Au RN tout est approximation ou reniement », accuse Gabriel Attal sur franceinfo ce mardi matin, qui estime que le parti de Marine Le Pen abandonne ses « anciennes lignes directrices » pour des raisons « politiciennes ». Le Rassemblement national ou le Nouveau front populaire, ce sera « un matraquage fiscal pour financer la folie » budgétaire de leurs propositions.
« On est le dernier pays de l'UE à avoir un impôt sur la fortune, l'IFI, on a le taux marginal d'IR le plus élevé, on a une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus depuis 2011 », a par ailleurs exprimé le chef du gouvernement, fustigeant les promesses en la matière et la critique faite au camp macroniste de ne pas taxer les riches.
« Ça fait partie des engagements que je prends dans cette campagne : la mise en place de ce qu'on appelle une règle d'or antihausse d'impôts », a par ailleurs défendu le Premier ministre. « Ça signifie que, très concrètement, on va inscrire dans la loi de finances qu'on n'augmente pas les impôts ».
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8H41 - Sur CNews, Bardella dit qu'il n'augmentera pas les impôts
S'il devient Premier ministre, Jordan Bardella (RN) « compte remettre de l'ordre dans les rues et dans les comptes publics », le tout « sans augmenter les impôts », promet le président du RN, sur CNews et Europe 1. « On paie toujours plus pour toujours moins de services publics. Les gens ne comprennent pas où passe leur argent », reproche-t-il.
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8h12 - La Commission européenne va ouvrir une procédure disciplinaire contre la France pour déficit public excessif
En pleine campagne législative, cet avertissement de la Commission européenne n'arrangera pas les bidons de la majorité présidentielle. Bruxelles devrait en effet ouvrir mercredi la voie à des procédures disciplinaires pour déficits publics excessifs contre une dizaine de pays de l'UE, dont la France.
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07H59 - Éric Ciotti : « Une espèce de diktat empêchait la droite de s'unir »
Éric Ciotti ne regrette pas l'alliance avec le RN. « Une forme de révolution politique s'est installée. J'ai voulu casser ces murs qui avaient été érigés artificiellement et qui empêchaient la droite de s'unir alors que rien ne gêne la gauche, y compris avec les plus dangereux des Insoumis », déclare le président contesté du parti Les Républicains sur RTL ce mardi matin. « Il y avait une espèce de diktat empêchait la droite de s'unir, on a cassé ce tabou et j'en suis très heureux », ajoute-t-il.
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7H50 - Jordan Bardella détaille le programme du RN
Dans un entretien accordé lundi au journal Le Parisien, Jordan Bardella a dévoilé le programme du RN, notamment l'abrogation de la réforme des retraites « à partir de l'automne ». À propos de la baisse de la TVA sur les énergies et le carburant, qu'il souhaite faire passer de 20 à 5,5%, Jordan Bardella entend la mettre en œuvre dès cet été, via un projet de loi de finances rectificatif lors d'une session parlementaire extraordinaire.
Le président du RN renvoie en revanche la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité à « un second temps ». Il entend également ressusciter les peines planchers en matière de stupéfiants et atteintes aux personnes dépositaires de l'autorité publique, et réitère sa proposition de suspendre les allocations familiales aux parents de mineurs délinquants récidivistes. La suppression du droit du sol et le remplacement de l'AME par un fonds d'urgence sont aussi au programme.
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6H32 - Dieudonné et Francis Lalanne candidat en Guadeloupe
L'humoriste Dieudonné et le chanteur Francis Lalanne, candidats déçus aux européennes, se présentent aux élections législatives des 29 juin et 6 juillet en Guadeloupe, selon la liste diffusée lundi soir par la préfecture.
Dieudonné M'Bala M'Bala, condamné plusieurs fois par la Justice, notamment pour injures raciales et incitations à la haine, est candidat dans la première circonscription. Il avait annoncé sa candidature dans une vidéo diffusée samedi où il s'adressait à ses « frères et sœurs afro-descendants ». L'humoriste controversé y annonçait également la candidature de Francis Lalanne, qui figurait sur la même liste que lui aux dernières élections européennes sous la bannière « France Libre ».
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6H27 - 485 candidats investis par la majorité présidentielle
La majorité présidentielle sortante a investi 485 candidats pour les élections législatives, et laissé 67 circonscriptions sans candidat, selon les listes recueillies lundi par l'AFP. 483 candidats figurent sur une liste émanant du parti présidentiel Renaissance, auxquels s'ajoutent deux prétendants annoncés lundi soir par Horizons, le parti d'Édouard Philippe : Yannick Favennec dans la Mayenne, et Philippe Dunoyer, qui siégeait jusqu'ici chez Renaissance, en Nouvelle-Calédonie. Sur les 92 circonscriptions non pourvues - dont l'Outremer -, les macronistes affirment en laisser délibérément 67 sans candidat issu de leurs rangs, car « réservées arc républicain ».
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6H23 - Jordan Bardella réclame une « majorité absolue » pour gouverner
Jordan Bardella a réclamé lundi « une majorité absolue » du RN à l'Assemblée nationale « pour gouverner », en estimant que « personne » ne peut croire « qu'on pourra changer le quotidien des Français avec une majorité relative », dans un entretien au Parisien. « Je dis aux Français : pour nous essayer, il nous faut la majorité absolue », a insisté celui qui est pressenti pour entrer à Matignon en cas de succès du RN aux législatives.
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6H20 - Premier meeting du Nouveau Front populaire à Montreuil
Olivier Faure, Clémentine Autain, Marine Tondelier, François Ruffin... A 13 jours du premier tour, plusieurs ténors du Nouveau Front populaire ont appelé à « l'unité » de la gauche, depuis Montreuil (Seine-Saint-Denis).
« Nous n'avons pas encore gagné, mais nous avons gagné contre la pente du pire (et) de la résignation », a lancé François Ruffin devant plusieurs centaines de sympathisants. « Faisons ensemble le serment de ne jamais nous lâcher », a renchéri le patron du PS Olivier Faure.
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06H10 - À Marseille, la droite se serre les coudes
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06H00 - Bienvenue dans ce direct
Bienvenue dans ce direct consacré aux élections législatives, suite à la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par le chef de l'Etat.
👉 Retrouvez notre live de la veille ici.
👉 Retrouvez notre sondage exclusif Elabe sur les législatives avec BFMTV juste ici.
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Une dissolution surprise et une campagne électorale express
Emmanuel Macron a annoncé dimanche 9 juin la dissolution de l'Assemblée nationale après la victoire écrasante de l'extrême droite aux élections européennes et convoqué des élections législatives anticipées le 30 juin et le 7 juillet.
« Après avoir procédé aux consultations prévues à l'article 12 de notre Constitution, j'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale », a ainsi déclaré le chef de l'Etat dans une allocution télévisée après l'annonce des résultats.
Cette décision surprise du président de la République a donné le coup d'envoi d'une campagne électorale express qui ne durera que deux semaines. Trois blocs politiques se distinguent désormais dans cette nouvelle course : à l'extrême droite, le Rassemblement national, haut dans les sondages et porté par son bon score aux élections européennes. Renaissance, le parti de la majorité présidentielle, en perte de vitesse. A gauche, une alliance baptisée « Nouveau Front Populaire » est née, avec dedans les principales forces politiques de ce bord (PS, La France insoumise, EELV, etc).
Les différentes forces politiques du pays ont bouclé dimanche dernier la liste de leurs candidats aux prochaines législatives. La majorité présidentielle a annoncé avoir laissé 67 circonscriptions délibérément sans candidat afin de les confier à « l'arc républicain » pour « lutter dès le premier tour contre les extrêmes ».
(Avec AFP)