Moyen-Orient : Lufthansa ne survolera plus l'Iran ni l'Irak jusqu'au 13 août

La compagnie allemande a annoncé, ce mercredi, qu'elle continuera d'éviter le survol des espaces aériens iranien et irakien jusqu'au 13 août inclus, en raison des tensions qui règnent au Moyen-Orient. Déjà suspendues, les liaisons vers Tel-Aviv (Israël) ne reprendront pas avant la mi-août également, selon Lufthansa.
La compagnie allemande Lufthansa a indiqué, ce mercredi, qu'elle ne survolera pas l'Irak et l'Iran jusqu'au 13 août inclus.
La compagnie allemande Lufthansa a indiqué, ce mercredi, qu'elle ne survolera pas l'Irak et l'Iran jusqu'au 13 août inclus. (Crédits : POOL)

Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient poussent certaines compagnies aériennes à changer leurs plans de vol. Le premier groupe de transport aérien européen, Lufthansa, a annoncé, ce mercredi, qu'il continuera d'éviter le survol des espaces aériens iranien et irakien jusqu'au 13 août inclus, contre le 7 août auparavant. Autre mesure prise par l'entreprise de transport : ses vols en direction de Tel Aviv, Téhéran, Beyrouth, Amman et Erbi resteront suspendus jusqu'au 13 août également.

L'annonce de Lufthansa intervient après celle faite par Air France ce mardi. La compagnie française a indiqué que ses vols vers Beyrouth (Liban) ne reprendront pas avant ce jeudi 8 août. Pour rappel, les liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth sont interrompues depuis le 29 juillet, en raison de la situation précaire qui règne dans le pays.

La reprise des opérations interrompues depuis le 29 juillet « sera soumise à une nouvelle évaluation de la situation sur place », a détaillé mardi Air France, en précisant que cette « décision s'applique aussi à Transavia France ». En revanche, à la différence de sa concurrente allemande, Air France a choisi de maintenir ses vols entre Paris et Tel-Aviv (Isrël).

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Le Moyen-Orient sous tension

La guerre dans la bande de Gaza est entrée, ce mercredi, dans son onzième mois, au moment où le Hamas défie Israël en portant à sa tête Yahya Sinouar, l'un des hommes les plus recherchés par ce pays.

Israël accuse Yahya Sinouar, âgé de 61 ans et jusqu'à présent chef du Hamas dans la bande de Gaza, d'être l'un des cerveaux de l'attaque sans précédent menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre.

Dans la région, les tensions se sont accrues depuis après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël, et celui de Fouad Chokr, le chef militaire du Hezbollah mort le 30 juillet dans une frappe israélienne près de Beyrouth. Des assassinats ciblés qui devraient amener une riposte du Hezbollah et de l'Iran, selon le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Le Hezbollah ripostera « seul ou dans le cadre d'une réponse unifiée » de l'Iran et de ses alliés, et « quelles qu'en soient les conséquences », a-t-il menacé mardi.

Israël sur la défensive

Depuis une semaine, Israël est donc sur le qui-vive, se préparant à une riposte qui pourrait venir du Liban. Car le Hezbollah, très puissant au Liban, échange presque quotidiennement des tirs avec l'armée israélienne le long de la frontière séparant le sud du Liban du nord d'Israël.

Mardi, des avions militaires israéliens ont survolé à basse altitude la capitale Beyrouth, franchissant le mur du son et semant la panique.

(Avec AFP)

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