Liban : les vols d’Air France et Transavia vers Beyrouth ne reprendront pas avant mercredi

La compagnie aérienne a indiqué, ce lundi, que la suspension des vols Air France et Transavia France vers Beyrouth (Liban), mise en place depuis le 29 juillet en raison de la situation géopolitique du pays, sera prolongée jusqu’à, au moins, ce mercredi 14 août inclus.
Les liaisons d'Air France et Transavia vers Beyrouth (Liban) sont suspendues jusqu'au 14 août inclus, a annoncé, ce lundi, la compagnie aérienne.
Les liaisons d'Air France et Transavia vers Beyrouth (Liban) sont suspendues jusqu'au 14 août inclus, a annoncé, ce lundi, la compagnie aérienne. (Crédits : Virginie VALDOIS / Air France)

[Article publié le mercredi 7 août 2024 et mis à jour le lundi 12 août 2024 à 11h12] Air France reste très prudente. La compagnie a annoncé, ce lundi, qu'elle prolonge à nouveau la suspension des liaisons allers-retours entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth, capitale du Liban, jusqu'au mercredi 14 août inclus, en raison de la situation géopolitique du pays. Une décision qui s'applique également à sa filiale Transavia France.

La reprise des opérations - interrompues depuis le 29 juillet du fait de la « situation sécuritaire au Liban » -, « sera soumise à une nouvelle évaluation de la situation sur place », indique un communiqué d'Air France.

D'autres compagnies ont également stoppé les vols vers le Liban

Outre Air France et Transavia, plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers la capitale libanaise, sur fond de crainte d'une escalade militaire entre Israël et le mouvement chiite Hezbollah, à l'instar du groupe allemand Lufthansa.

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Le premier groupe de transport aérien européen a annoncé ce lundi qu'il prolongeait jusqu'au 21 août inclus sa décision d'éviter les espaces aériens iranien et irakien. Initialement cette décision courait jusqu'au 13 août. Dans un communiqué, Lufthansa a aussi prolongé jusqu'au 21 août inclus la suspension de ses vols vers Tel Aviv, Téhéran, Beyrouth, Amman et Erbil.

Des tensions qui vont crescendo dans la région

Les tensions au Moyen-Orient ont redoublé après l'assassinat, le 31 juillet à Téhéran (Iran), du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et la mort quelques heures plus tôt du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

L'Iran affirme « ne chercher en aucun cas à étendre (...) la guerre » mais Israël « recevra » une « réponse à ses crimes », a déclaré, lundi soir, le président iranien, Massoud Pezeshkian.

Israël a franchi des « lignes rouges », avait estimé de son côté le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Le mouvement islamiste libanais et les rebelles yéménites houthis, tous deux alliés de Téhéran, ont ouvert, depuis le début de la guerre à Gaza, des fronts contre Israël en « soutien » aux Palestiniens.

Eviter l'embrasement de tout le Moyen-Orient

Dans ce contexte, de nombreux pays, à l'instar de la France, ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban. Alors que la communauté internationale est engagée dans une course contre la montre pour éviter une escalade militaire entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, les Etats-Unis assurant travailler « jour et nuit » pour empêcher un embrasement régional.

Signe des tensions persistantes : cinq combattants du Hezbollah ont été tués, mardi, dans une frappe israélienne sur le sud du Liban, selon une source de sécurité libanaise. L'aviation israélienne a également survolé à basse altitude Beyrouth et franchi le mur du son, les bangs supersoniques semant la panique, peu avant un discours prévu du chef du mouvement libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, selon des journalistes de l'AFP.

(Avec AFP)

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