Nos informations confidentielles : les députés de gauche aux couleurs de la Palestine, LFI shoote Glucksmann, Marleix et la dissolution...

Chaque semaine, les journalistes de La Tribune Dimanche partagent leurs informations sur les coulisses de la politique.
Gabriel Attal
Gabriel Attal (Crédits : © LTD / MIGUEL MEDINA/AFP)

Les députés de gauche aux couleurs de la Palestine

Mardi, lors de la séance des questions au gouvernement, une partie des députés Insoumis, écologistes et communistes viendront habillés aux couleurs du drapeau de la Palestine (rouge, noir, blanc et vert), un peu comme l'avait fait l'actrice Cate Blanchett, en noir, blanc et vert sur le tapis rouge du Festival de Cannes. L'idée vient notamment des Insoumis et de la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau. La semaine
dernière, le député LFI Sébastien Delogu (photo) avait brandi un drapeau palestinien, ce qui est interdit par le règlement de l'Assemblée nationale (quel que soit le drapeau).

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Après une suspension de séance, le bureau de l'institution avait prononcé une exclusion de deux semaines de l'élu des Bouches-du-Rhône, qui sera aussi privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois, soit la sanction la plus sévère. S'était ensuivi un embrasement du Palais-Bourbon, allant jusqu'aux insultes, salle des Quatre Colonnes. Cette fois, l'idée est plus habile, car les députés de gauche, qui voulaient garder l'effet de surprise, pourront faire passer leur message sans que la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, ne puisse rien avoir à y redire.

Sébastien Délogu

© LTD / MIGUEL MEDINA/AFP

LFI shoote Glucksmann

Au Zénith de Paris jeudi soir, l'équipe de Raphaël Glucksmann a revendiqué 4 000 personnes présentes. Mais les Insoumis ont aussitôt relayé des photos de rangs vides. Ce que l'équipe Glucksmann explique par un « imbroglio avec le Zénith », à qui il avait été demandé de configurer la salle pour accueillir 4 000 personnes, mais qui est restée dans sa taille habituelle, soit 6 000 places. Selon l'entourage du candidat, les Insoumis viennent à tous leurs meetings prendre des photos de la salle pour les publier sur les réseaux sociaux.

Marleix et la dissolution

Selon le très antimacroniste patron des députés LR, Olivier Marleix, le chef de l'État ne dissoudra jamais l'Assemblée. L'élu d'Eure-et-Loir s'en est convaincu en lisant l'ouvrage de l'ex-ministre Xavier Darcos sur l'historien romain Tacite. « On y voit que les empereurs romains les plus fous, que ce soit Caligula ou Néron, gardent une limite à leur rationalité : quand leur survie est remise en question, a-t-il récemment confié à un proche. La dissolution mettrait Macron dans une situation impossible, il préférera le statu quo. »

Attal à la région en 2028

« Tu devrais réfléchir aux régionales en 2028 plutôt qu'aux municipales à Paris en 2026. » Ce conseil adressé à Gabriel Attal est signé Hervé Marseille, président du groupe centriste au Sénat et élu des Hauts-de-Seine. L'ancien maire de Meudon ne cache pas l'amitié qu'il porte au Premier ministre, et cela de longue date. En 2017 et en 2022, Gabriel Attal a été élu député de la circonscription de Vanves. Une façon, pour l'UDI, de prendre date pour la future bataille en Île-de-France.

Le Crayon, Macron et les jeunes

Joli coup pour le média en ligne Le Crayon, qui a décroché une interview du président
de la République. Elle a été réalisée vendredi à l'Élysée, et sera diffusée mardi à 18 heures. Emmanuel Macron y parle principalement d'Europe, de jeunesse et de démocratie. « Réveillons-nous ! » a-t-il exhorté, une fois de plus, comme il l'a fait lors de sa visite d'État en Allemagne. Multipliant les entretiens, le chef de l'État veut s'adresser aux jeunes âgés de 18 à 35 ans, le public habituel du Crayon.

Commentaire 1
à écrit le 02/06/2024 à 8:46
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Ben oui des gens se font massacrer par des milliers et il faut se taire, il faut dire le droit de se défendre d’Israël et c'est tout. On est chez les fous et les gens le osnt moins fous que nos dirigeants quand même dans l'ensemble. Qui aime la souff...

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