Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »

ENTRETIEN - Le premier président de la Cour des comptes estime que la France doit impérativement reprendre le contrôle de ses finances publiques. Il livre sa méthode et des pistes d'action pour y parvenir.
À la Cour des comptes, le 29 juillet 2022.
À la Cour des comptes, le 29 juillet 2022. (Crédits : © LTD / Elodie Gregoire/ABACAPRESS.COM)

Le hasard a voulu que la dégradation de la note de la France coïncide presque avec le 40anniversaire de l'entrée de Pierre Moscovici comme magistrat à la Cour des comptes, qu'il célébrera lundi, en même temps que ses quatre ans comme Premier président Rue Cambon. L'ancien ministre des Finances de François Hollande et ancien commissaire européen chargé des Affaires économiques et monétaires ne mâche pas ses mots. La France est au pied du mur et doit impérativement reprendre le contrôle de ses finances publiques. Il livre sa méthode et des pistes d'action pour y parvenir et appelle l'exécutif à faire preuve de courage politique pour faire prendre conscience aux Français de la gravité de la situation.

Lire aussiDette publique : la dégradation par S&P qui fait mal

LA TRIBUNE DIMANCHE - La note de la France a été dégradée vendredi soir par l'agence Standard & Poor's en raison de « déficits excessifs ». Est-ce grave ?

PIERRE MOSCOVICI - La dégradation de la France ne change pas profondément la donne. Notre signature reste de très bonne qualité. Mais il faut être lucide : même si cela n'avait pas été le cas, la gravité de la situation de nos finances publiques s'impose à nous, nous sommes au pied du mur. C'est pourquoi il faut prendre cet avertissement au sérieux.

Le ministre des Finances avance comme explication le poids de la dette Covid.
La note serait abaissée parce qu'il a fallu sauver les Français. C'est votre analyse ?

La Cour des comptes avait à l'époque de la crise sanitaire validé le « quoi qu'il en coûte » : quand la vie est en cause, on ne compte pas. Mais cet argument ne suffit pas, car des politiques comparables et tout aussi coûteuses ont été menées dans tous les pays d'Europe : si sauver des vies et l'économie était la seule cause de notre dégradation, toutes les finances publiques de nos partenaires seraient également visées ! Il y a hélas une spécificité française : au-delà de la dette Covid, nous avons persisté à nous endetter en développant une politique du chéquier, notamment pour faire face à l'inflation, alors que le reste de la zone euro a fortement réduit sa dette.

Commentant la dérive du déficit, Emmanuel Macron a affirmé que la France n'a pas « un problème de dépenses » mais de recettes.

La France a enregistré l'an dernier une dégradation presque sans précédent de son solde budgétaire : 5,5% du PIB, au lieu de 4,9% prévus, c'est le deuxième déficit le plus important de l'histoire de la France, hormis celui de 2020 expliqué par la crise sanitaire. Il y a incontestablement eu un incident sur les recettes fiscales, en partie mais pas totalement imprévisible. Mais l'analyse de la Cour des comptes est bien que l'essentiel de notre problème de finances publiques réside dans l'insuffisante maîtrise de la dépense publique. En 2023, celle-ci est optiquement restée à peu près stable. En réalité, nous avons d'un côté supprimé 28 milliards d'euros de dépenses exceptionnelles liées à des mesures Covid et à la sortie progressive du bouclier énergétique. Mais simultanément 29 milliards de nouvelles dépenses ordinaires ont été engagées.

Bruno Le Maire promet de tenir la trajectoire budgétaire pour revenir à 3% de déficit en 2023 « sans austérité » et « sans hausse d'impôts ». Est-ce crédible ?

Un peu de pédagogie pour bien comprendre. Il y a trois leviers disponibles pour réduire les déficits publics. Le premier, c'est de mener des réformes structurelles pour augmenter la croissance et le taux d'emploi. C'est la politique de l'offre menée depuis sept ans, avec de vrais résultats. Mais on ne peut tout en attendre en matière de finances publiques : notre croissance potentielle est proche de 1% quand les États-Unis sont entre 2 et 3%. La deuxième voie, c'est d'augmenter les impôts. Dans une démocratie, le débat fiscal est légitime. Certains économistes, comme Jean Pisani-Ferry, défendent par exemple l'idée d'une contribution temporaire et exceptionnelle sur les plus grandes fortunes pour financer la transition écologique. Sur les impôts, je reste toutefois fidèle à mes convictions : gare au « ras-le-bol fiscal », formule que j'avais employée dès 2013 ! Nous avons le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé d'Europe et le consentement à l'impôt est fragile. Attention à ne pas trop tirer sur la corde des classes moyennes, qui jugent légitimement la pression fiscale très élevée. La troisième voie, la principale, c'est de réduire les dépenses. Pour revenir à 3% du PIB en 2027, le gouvernement a projeté 50 milliards d'euros d'économies sur trois ans, chiffre qui risque au demeurant d'être un minimum.

Comment faire accepter plus d'économies aux Français ?

Pour être acceptable, l'effort doit être équitablement partagé. Les trois catégories de dépenses publiques, l'État, les collectivités locales et la Sécurité sociale, qui pèse pour 50% du total, doivent contribuer chacune à leur niveau. Ma conviction, c'est que l'on peut diminuer les dépenses sans amoindrir la croissance, sans dégrader notre modèle social et sans sacrifier les dépenses d'avenir. La vraie raison pour laquelle nous devons agir, ce n'est pas pour faire plaisir aux agences de notation, c'est pour nous-mêmes, pour renforcer notre souveraineté et investir dans les dépenses utiles, notamment pour le climat. Nous avons une dette publique de 110% du PIB, l'une des plus élevées d'Europe derrière la Grèce et l'Italie. Et ce qui nous rend uniques, c'est que, loin de la réduire, comme le font les autres, nous ne faisons que l'augmenter. Notre principal problème, c'est la hausse rapide de la charge de la dette : elle était de 25 milliards en 2021, elle atteindrait selon nous 50 milliards cette année et plus de 80 milliards en 2027. En sept ans, on passera donc de l'équivalent du budget du logement à celui de la défense puis celui de l'éducation. Comment l'État pourra-t-il agir si la charge de la dette devient durablement le premier budget de la nation ? Il ne sera pas possible de financer la transition énergétique et réarmer la France avec un tel poids de la dette publique !

Il ne sera pas possible de financer la transition énergétique et réarmer la France avec un tel poids de la dette publique

À propos de la Sécurité sociale, vous avez parlé d'une dégradation continue.

Je remettrai au Premier ministre dans quelques semaines trois rapports de revue de dépenses : l'un porte sur l'Assurance maladie, l'autre sur le financement des collectivités territoriales et le troisième sur la sortie des dispositifs de crise Covid et énergie. Ils seront rendus publics, comme tous nos travaux. Nous constatons en effet que la situation de l'Assurance maladie est plus que sérieuse. Nous avons parlé d'un point de bascule car, pour la première fois, la dégradation est telle que les déficits deviennent supérieurs à la capacité de reprise de ces derniers par la Cades [Caisse d'amortissement de la dette sociale]. Ce qui signifie que la dette sociale à horizon 2027 n'a plus de financement durable. L'objectif national des dépenses maladie [Ondam] ne cesse de déraper avec 6 milliards de dépassements par rapport aux prévisions cette année. Il faut donc absolument reprendre en main le pilotage de ces dépenses. On peut le faire sans dégrader notre modèle social, qui est parfaitement soutenable à condition de reprendre en main sa gestion par des réformes pertinentes.

C'est pour cela que vous avez lancé le débat au sujet des jours de carence pour les arrêts maladie ou du remboursement des transports sanitaires. Ce sont des mesures fortes mais impopulaires...

Nous avons besoin de courage politique. Il faut dire la vérité aux Français, proposer une trajectoire réaliste, et afficher une volonté inébranlable de la respecter. Ce qui ramène à la crédibilité de notre trajectoire. À l'automne, le Haut Conseil des finances publiques sera saisi des projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale. Je souhaite que les hypothèses qui nous seront soumises soient réalistes et cohérentes.

Ce n'était pas le cas dans les précédents budgets ?

Ce n'était clairement pas selon nous le cas dans le programme de stabilité présenté au printemps. Il y a une contradiction à résoudre : soit on vise une croissance élevée en 2026 et 2027, et dans ce cas le déficit sera bien au-dessus des 3%. Soit on maintient absolument l'objectif des 3%, mais cela ne sera pas sans impact sur la croissance du pays et donc sur le montant des économies à faire.

Pourquoi ne présentez-vous pas aux Français une liste complète de mesures d'économies dans lesquelles le gouvernement pourrait piocher ?

Nous en présentons beaucoup dans nos rapports et on en trouvera encore de nouvelles dans nos revues de dépenses. Mais c'est à l'exécutif de faire des choix et de les soumettre au Parlement de façon éclairée. Si on veut bien lire nos rapports, on trouvera des pistes très nombreuses. Par exemple, on pourrait réduire le plafonnement du crédit d'impôt pour les emplois à domicile, dont on sait qu'il bénéficie massivement aux plus aisés : cela permettrait de gagner 1 milliard d'euros sans injustice sociale. La politique du logement est coûteuse au regard de son efficacité, elle ne parvient pas à atteindre ses objectifs en matière de construction. La politique d'apprentissage est un vrai succès, mais nous ne sommes plus dans une situation de chômage élevé. A-t-on absolument besoin de maintenir cette dépense pour les élèves de grandes écoles alors qu'on pourrait mieux la prioriser sur les publics en difficulté ? L'essentiel pour moi est la qualité de la dépense publique : on peut faire beaucoup mieux sans dépenser plus !

Commentaires 52
à écrit le 04/06/2024 à 10:59
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suppresion du conseil d etat c constitutionnel et cour des comptes veroles du ps lrem

à écrit le 04/06/2024 à 9:07
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Dixit celui qui comme tous les politiciens a fait que dalle avec beaucoup plus. Les gars il y a internet maintenant pour s'informer ! Alors la télé résiste bien mais parce que la France est trop vieille mais par définition les téléspectateurs dispara...

à écrit le 03/06/2024 à 14:14
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Une IA bien faite devrait largement faire le job et sans mensonge. Le tout c'est que les idéologues de Bercy et de l'Europe ni mettent pas les mains dedans.

à écrit le 03/06/2024 à 13:13
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Quel manque d'ambition ! Car on peut certainement et on doit faire mieux en dépensant moins.

à écrit le 03/06/2024 à 12:23
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🤬 Pierre Moscovici, c'est 379 MILLIARDS DE DETTES supplémentaires ‼️ 199 milliards de dettes de 1997 à 2002 en tant que ministre chargé des affaires européennes puis 180 milliards de dettes de 2012 à 2014 en tant que ministre de l'économie et des fin...

à écrit le 03/06/2024 à 12:07
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Dixit un socialiste qui a contribué à couler la France lorsqu'il était au gouvernement. Les français apprécieront.

à écrit le 03/06/2024 à 10:41
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Macron et son gouvernement est le président des fonctionnaires (semaine de 32h, absentéisme culturel, pas d'objectif,résultat,entretien annuel) sureffectifs, administrations en doublon..., des médecins (avec dépassement des horaires non remboursés sc...

à écrit le 03/06/2024 à 10:18
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"on peut faire pire sans depenser moins" (ideologie socialiste)

à écrit le 03/06/2024 à 9:56
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Oh oui, on pourrait facilement faire mieux en dépensant moins, mais cela supposerait d'en finir avec un clientélisme boomer sur lequel l'essentiel de la classe politique a bâti sa carrière...

le 03/06/2024 à 10:55
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C'est très réducteur !

le 03/06/2024 à 14:35
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pas tant que ca, 50 % des depenses c est les boomers (1er poste c est les pensions de retraite et 2eme c est les soins medicaux). Certes les vieux sont pas les seuls a tomber malade mais quand on sait que 50 % du cout d un assure social c est sa dern...

à écrit le 03/06/2024 à 9:52
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@Charlie. RAYMOND - 12 décembre 2021 - extrait [..."Étonnante conception de la notion d’Intérêt général où les politiques sont généralement recyclés dans l’économie privée en fin de mandat. Et rien de surprenant si l’on considère le sujet au prisme...

à écrit le 03/06/2024 à 9:49
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Les volontés de "simplification" antérieures ont donné quoi ? Y a eu un secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat et à la simplification. Ça doit être comme dans la jungle, de regarder les enchevêtrements de règles et lois, tellement touffu qu'on ne s...

à écrit le 03/06/2024 à 8:55
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Les deux façons de détruire un pays sont la guerre et la dette, la guerre est à nos frontières et arrive, la dette est présente chez nous. Il me semble urgent de remettre à plat toutes nos dépenses, sans tabou. Le problème est que ce seront ceux qui ...

à écrit le 03/06/2024 à 3:29
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Mosco-yakafocon le copain de Dsk d'Anne saint Clair et de dodo la Saumur qu'ils ont sauvé en l'envoyant à Bruxelles. L'un était le professeur de l'autre (de mémoire) . Il était aussi considéré comme un génie de la finance aux moeurs ole-ole le dsk !...

le 03/06/2024 à 14:32
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Oh, une mère de famille ne se contenterait pas de tailler dans l'Etat, mais aussi dans la population, ce qui conduirait inévitablement à la guerre civile...

à écrit le 02/06/2024 à 19:50
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"La Cour des comptes avait à l'époque de la crise sanitaire validé le « quoi qu'il en coûte » : quand la vie est en cause, on ne compte pas." : Fatale erreur de la cour des comptes, il faut toujours compter, le prix de la vie humaine est fini. Cr...

le 03/06/2024 à 10:58
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Vous tiendrez le même discours à vos proches si leur vie étaient menacés ?

à écrit le 02/06/2024 à 19:44
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Non mais écoutez, il faut l'aider ! Vous ne vous rendez pas compte de la paupérisation de ces magistrats de la cour des comptes dont même le président n'a visiblement pas assez d'argent pour s'acheter un rasoir !? Vraiment, il faut faire quelque ch...

à écrit le 02/06/2024 à 19:40
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a) On doit même pouvoir faire mieux en dépensant moins. Mais il va falloir taper là où ça crie le plus fort : la culture, par exemple. b) si l'Etat est mal, c'est parce que toutes les réformes qui s'imposent sont combattues par pratiquement tout le...

à écrit le 02/06/2024 à 19:35
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Pour dépenser moins supprimez la cour des comptes.

à écrit le 02/06/2024 à 18:49
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pas de leçon à recevoir de ce type cours des comptes pierre MOSCOVICI il manger à tout les rateliers la gauche !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! qu'il redonne tout le denier volé au peuple eu même qui ont le pays à plat !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!..... le AAAAA...

à écrit le 02/06/2024 à 18:49
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pas de leçon à recevoir de ce type cours des comptes pierre MOSCOVICI il manger à tout les rateliers la gauche !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! qu'il redonne tout le denier volé au peuple eu même qui ont le pays à plat !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!..... le AAAAA...

à écrit le 02/06/2024 à 17:34
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Ca prête à rire quand on a un ancien ministre de l’économie et des finances qui donne des leçons qu’il n’a pas tenu à ce poste là DRAMATIQUE pour le pays

à écrit le 02/06/2024 à 16:33
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On pourrait s'économiser la cour des comptes et la supprimer, leurs avis ne servant à rien !

à écrit le 02/06/2024 à 15:40
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On ne pourra pas se contenter de ne pas dépenser plus. Il faudra dépenser 100 milliards en moins et les rentes de position des hauts fonctionnaires casé dans les hauts conseils sont les premières dépenses à couper.

à écrit le 02/06/2024 à 15:37
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pourquoi n'a-t-il pas mis en oeuvre ce qu'il préconise quand il était au gouvernement?

à écrit le 02/06/2024 à 15:25
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Les émoluments scandaleux de se scandaleux apparatchiks sont une ignominie scandaleuse

à écrit le 02/06/2024 à 13:58
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Reformulons : On peut faire beaucoup mieux avec moins de dépenses publiques ; PRIMO : réduire, aux strictes nécessiteux qui sont sous le seuil de pauvreté, les conditions des aides de toutes natures, PAR EXEMPLE les APL ne profitent qu'aux bailleurs ...

le 02/06/2024 à 18:07
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Vous avez tout à fait raison, en fait 50% des dépenses publiques sont alloués à des retraités dont le niveau de vie est supérieur à celui des actifs cotisant pour le système, ce qui n'est pas sans rappeler la fin de l'Ancien Régime et son aristocrati...

à écrit le 02/06/2024 à 11:53
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Bonjour, j'aime beaucoup les socialistes, pour donner des solutions, ils sont tres forts, par compte une fois au responsabilité, ils ne font rien... Nous avons donne avec le gouvernement haulland, la france n'as jamais ausdi mal fonctionner......

le 02/06/2024 à 22:14
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C'est effectivement la clé de la montée d l'abstention et du vote des extrêmes, quand le PS se fait élire en promettant aux jeunes d'en finir avec le clientélisme boomer de la droite, il se dégonfle...

à écrit le 02/06/2024 à 11:20
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Il ne parle pas de l immigration africaine

le 02/06/2024 à 11:49
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Il ne parle pas non plus des notes inquiétantes pour cette fin d'année scolaire du petit Auguste en classe de 6ème. ^^

à écrit le 02/06/2024 à 11:12
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Ce sont surtout les corporatismes qui grèvent le pays: les cheminots ne sont que la partie «  prod »… il y a la corporation des avocats, des fiscalistes, des journalistes, des financiers , des intermédiaires de tous poils, des agriculteurs fnsea - le...

le 03/06/2024 à 6:38
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@Menon. En cas de crise majeure, tout le monde sera dans la meme barque. Les profiteurs itou.

à écrit le 02/06/2024 à 10:30
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On pourrait supprimer la cour des comptes : çà coute cher et çà ne sert à rien.

à écrit le 02/06/2024 à 10:12
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Un état, le seul au monde, dans les mains d'une caste de hauts fonctionnaires est incapable de vraies économies et de vraies reformes parce que aussi hauts qu'ils soient ce ne sont que des fonctionnaires, formés pour imposer des règles administrative...

le 02/06/2024 à 18:56
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La maladie n'est pas tant les fonctionnaire que l'immaturité de la classe d'âge de l'immédiat après-guerre, celle qui défilait avec des drapeaux du Vietcong en 1968 et qui une fois en retraite lançait "tuez-les!" de son balcon pour encourager les CRS...

à écrit le 02/06/2024 à 10:11
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Un état, le seul au monde, dans les mains d'une caste de hauts fonctionnaires est incapable de vraies économies et de vraies reformes parce que aussi hauts qu'ils soient ce ne sont que des fonctionnaires, formés pour imposer des règles administrative...

à écrit le 02/06/2024 à 10:01
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Moscovici se voyant remplacer Le Maire? Un énarque remplaçant un énarque? Assez de cette mascarade qui fleure le déjà vu! Un homme sérieux, c'est ce qu'il nous faut! Mustier qui devrait quitter le radeau d'Atos pourrait postuler; pas sûr que cela va ...

à écrit le 02/06/2024 à 9:42
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supprimons toutes ces officines qui ne servent qu'à recaser ceux qui ont échoués dans leurs fonctions précédentes et réorganisons notre organisation politique par une simplification drastique des institutions et là on fera réellement des économies

à écrit le 02/06/2024 à 9:25
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Tout va très bien Madame la Marquise.. Il faut revenir immédiatement à 3% de déficit annuel sur PIB (nos engagements) sans même rêver à rembourser partie de notre dette (qui, souhaitons-le, finira par devenir moins douloureuse si croissance il y a )....

à écrit le 02/06/2024 à 8:59
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BOF !!! on t'as vu à l'œuvre à une certaine époque !!!!

à écrit le 02/06/2024 à 8:59
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BOF !!! on t'as vu à l'œuvre à une certaine époque !!!!

à écrit le 02/06/2024 à 8:31
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Très grassement payé pour juste quelques commentaires et aucune prise de décision. Emploi à supprimer.

à écrit le 02/06/2024 à 8:18
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Il est grand temps de faire le bilan des mesures engagées depuis 2017 et d'y apporter des correctifs ; c'est bien de la responsabilité de l'excéutif actuel, d'autant que les oppositions ne les ont pas votées. "Ce qu'une loi a fait, une autre peut le ...

à écrit le 02/06/2024 à 8:17
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C'est ce que nous disait Macron également, résultat 650 milliards de dettes en plus et une santé massacrée, une éducation traumatisée, une justice toujours agonisante, des privatisations catastrophiques. Cassez tout puisque l'UE vous le demande, mais...

à écrit le 02/06/2024 à 3:47
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« On peut faire mieux »Dit le Moqco qui a passé sa vie dans les cercles de pouvoir, qui s’est bien gavé pendant que les comptes n’étaient pas tenus et qui comprend que la fête est finie.. alors, autant promettre le changement. Plus c’est gros, toussa...

à écrit le 01/06/2024 à 23:17
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C'est bizarre de voir tout ceux qui ont des solutions très simples.... Mais moi j'en ai une réaliste et très simple : Il faut juste arrêter de subventionner les entreprises (6.7 % du PIB en 2019, contre 2.7 % en 2002), tout en leur accordant des bai...

le 02/06/2024 à 7:03
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domage qu'il ne soit pas appliquer a lui meme cette adage lors de son passage au ministere et qui plus est a bruxelles la france serait en meilleurs sante tout ces donneurs de lecons sont des charlots

le 02/06/2024 à 17:39
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Nous sommes malheureusement dans un monde où il y a une lutte pour trouver des investisseurs industriels. Les entreprises sont en position de force et vont aux plus offrants. L'IRA (Inflation reduction Act) a pour but d'attirer les industriels Europé...

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