L’Europe doit-elle s’endetter pour un plan de relance de 1.000 milliards d’euros ?

SPÉCIAL EUROPÉENNES - 4/15. Guerre en Ukraine, changement climatique, affrontement Chine/Etats-Unis, bataille technologique...l'Europe doit faire face à d'immenses défis. Frappés par une stagnation de la croissance et le retour de règles budgétaires plus contraignantes, les Etats vont devoir se serrer la ceinture dans les prochaines années. Et, faute de marges de manoeuvre financière, ils devront bâtir rapidement un plan de relance commun de plusieurs centaines de milliards d'euros.
Grégoire Normand
Les pays européens frappés par les stigmates de la pandémie vont devoir financer une montagne colossale d'investissements dans la transition écologique, la défense, le numérique ou encore la santé.
Les pays européens frappés par les stigmates de la pandémie vont devoir financer une montagne colossale d'investissements dans la transition écologique, la défense, le numérique ou encore la santé. (Crédits : DR)

L'Europe va-t-elle réussir à se mettre d'accord sur un nouveau plan de relance pour un réarmement massif de son économie après les élections de juin prochain ? Le grand rêve d'Emmanuel Macron de construire une «Europe puissance » pourrait bien être très difficile à bâtir. Embourbé dans une stagnation économique, le Vieux continent doit affronter des niveaux d'endettement vertigineux.

De la Pologne au Portugal en passant par l'Italie ou la France, la pandémie et la guerre en Ukraine ont plongé les comptes publics dans le rouge. Dans le même temps, les pays européens vont devoir financer une montagne colossale d'investissements dans la transition écologique, la défense, le numérique ou encore la santé.

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« Un changement radical est nécessaire » (Mario Draghi)

Après le scrutin de juin, l'Europe va, en effet, devoir prendre un virage brutal si elle ne veut pas se retrouver à la remorque des Etats-Unis et de la Chine dans les prochaines années.« Un changement radical est nécessaire », a d'ailleurs appelé l'ancien Premier ministre Italien, Mario Draghi.

Mandaté par la Commission européenne pour établir un rapport sur un futur pacte de compétitivité, l'ancien président de la BCE souligne que « notre organisation, notre processus décisionnel et notre financement ont été conçus pour le monde d'avant - avant le Covid-19, avant l'Ukraine, avant l'embrasement au Moyen-Orient, avant le retour de la rivalité entre grandes puissances. Or, nous avons besoin d'une Union européenne adaptée au monde d'aujourd'hui et de demain ».

Mario Draghi Christine Lagarde

[Mario Draghi et Christine Lagarde lors des 25 ans de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort en 2023. Crédits : Reuters]

Une montagne d'investissements pour la transition climatique et la Défense

Dans ce monde chamboulé de toutes parts, les besoins de dépenses ont été relativement identifiés. À l'échelle européenne, le déficit d'investissement s'élève à environ 400 milliards d'euros par an, selon l'institut pour le climat (I4CE), rien que pour parvenir à remplir les objectifs climatiques de la Commission européenne (Fit for 55, soit une baisse de 55% des émissions d'ici 2030 par rapport à 1990).

« Il est impératif que les institutions européennes mettent en place pour la prochaine mandature un plan de financement climat afin de combler ce déficit d'investissement », explique Clara Calipel, de l'institut pour le Climat (I4CE).

En France, le rapport des économistes Jean Pisani-Ferry et Selma Mahfouz a évalué les besoins d'investissements publics et privés à 60 milliards d'euros par an. Quant à l'Allemagne, les efforts de décarbonation de l'industrie sont immenses compte tenu de l'accélération du changement climatique.

« Est-ce que l'Europe a besoin d'un plan de relance ? Il n'y a aucun doute », juge Jérôme Créel, économiste à l'OFCE et coordinateur de l'ouvrage L'Economie européenne 2023-2024, (Editions La Découverte). ll y a, certes, d'importantes sommes à décaisser du plan de relance pour faire face à la crise sanitaire, mais « il y a d'immenses besoins sur la transition sociale et écologique ». En effet, les bouleversements engendrés par le changement climatique pourraient faire bondir les inégalités territoriales et les risques d'appauvrissement dans certaines régions européennes particulièrement exposées au réchauffement. À cela s'ajoutent les efforts à réaliser pour muscler la défense des Etats du Vieux continent et soutenir l'Ukraine dans ses dépenses militaires et la future reconstruction.

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Budget européen et mutualisation des dettes : le casse-tête des Etats

Pour financer cet immense plan d'investissements, plusieurs options sont sur la table. À la Commission européenne, on se réjouit que, « pour la première fois, on débat du budget pendant la campagne européenne », explique une source bruxelloise. Pourquoi ? « Car le budget a mué ». Avec la crise Covid, les chefs d'Etat et de gouvernement, après d'âpres discussions, se sont mis d'accord pour financer des prêts aux Etats membres et des subventions de l'ordre de 800 milliards d'euros. « C'est un changement historique », poursuit ce haut-fonctionnaire. La mise en place du plan NexGenEU a ainsi permis d'amortir les terribles effets de la pandémie sur l'économie européenne.

Trouver un accord sur un cadre financier annuel : « un enfer » selon un haut fonctionnaire

Mais se mettre d'accord sur un cadre financier pluriannuel reste « un enfer », concède ce spécialiste des questions budgétaires et fiscales. À quoi faut-il s'attendre après les élections ? Certains en Europe rêvent d'un instrument de mutualisation des dettes, mais à ce stade, il reste difficile de se projeter. « Beaucoup d'acteurs expliquent qu'il faudrait aller vers une mutualisation des dettes. La mutualisation de la dette fait sens, mais politiquement, c'est compliqué », rappelle Christopher Dembick, économiste chez Pictet Asset Management.

« Il y a une profonde divergence entre les pays sur les objectifs budgétaires. Ce sera un débat tranché avec les élections européennes. Au regard des sondages, il devrait y avoir une forme de flexibilité sur les règles budgétaires. L'Allemagne pourrait être très isolée sur son souhait de consolidation budgétaire », ajoute-t-il.

La logique « d'égoïsmes nationaux » prédomine

L'orientation du plan de relance va d'ailleurs sans doute raviver les débats entre les pays du Nord dits « frugaux » et les pays du Sud jugés « dépensiers ». « Le Covid aurait pu changer la donne [...] mais on est toujours dans une logique d'égoïsmes nationaux », souligne Christopher Dembick.

Lors de son discours à la Sorbonne, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a, lui, tiré la sonnette d'alarme sur le sombre avenir du Vieux continent si les Etats ne réagissent pas. « L'Europe peut mourir », a-t-il lancé dans l'amphithéâtre de la célèbre faculté française. Comme une forme de provocation, le président français veut infléchir les positions des pays du Nord de l'Europe sur le respect des nouvelles règles budgétaires toujours vilipendées.

L'autre option serait d'émettre des émissions de dette au nom de l'Europe, mais là encore, les Etats risquent de se fracturer sur ce sujet sensible.

Lire aussiDiscours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne : « Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe peut mourir »

Plan de relance : l'Europe peut apparaître comme « la solution »

Compte tenu du retour des règles budgétaires et du risque de division, les Etats pourraient plaider pour le renforcement du budget européen. « Le cadre budgétaire des Etats étant contraint, l'Europe est plutôt un argument pour le plan de relance », explique Eric Monnet, professeur à l'Ecole d'Economie de Paris et co-auteur avec Antoine Vauchez du livre L'Europe, du marché à la puissance publique ?, (Editions PUF).

Surtout, « il y a un flou sur l'application des règles. Et en même temps, il y a un besoin d'investissements dans la transition écologique et d'infrastructures, y compris en Allemagne. Certains Etats ont pris du retard. Dans ce contexte, l'Europe apparaît comme une solution », poursuit l'économiste.

Budget européen : les ressources propres, un levier crucial

Faute de consensus politique, la Commission européenne plaide pour le développement des ressources propres. Pour l'instant, « les ressources principales sont les contributions des Etats et des ressources propres, mais la contribution nationale devient difficile », explique un ponte de la Commission. Les Etats membres « donnent de l'argent avec difficulté ».

« Avant, ce n'était pas un sujet, mais dorénavant, les élus nous contactent régulièrement, confie cette source. Si le budget européen avait plus de ressources propres, ce serait moins un sujet ».

À Bruxelles, les fonctionnaires comptent sur la taxe carbone aux frontières, le pilier 1 de l'ODCE (taxe minimum sur les multinationales) et la taxe sur les emballages. « La taxe sur les plastiques pour désinciter l'usage de matière polluante existe, mais elle a vocation un jour à disparaître », explique Jérôme Creel. « Les montants de ces instruments ne sont pas totalement dérisoires, mais ces taxes incitatives sont là pour corriger et le but, à la fin, est qu'elles disparaissent », abonde Eric Monnet.

Une nouvelle taxe sur les entreprises de 0,5% pour financer un budget européen à l'étude

En outre, « si on ne compte que sur la taxe carbone aux frontières, on frappe d'abord les pays les plus pauvres à l'Est de l'Europe. On ne peut pas faire porter le financement du budget européen sur ces pays », explique un haut fonctionnaire bruxellois. La Commission européenne planche également sur un prélèvement de 0,5% sur l'excédent brut d'exploitation (EBE) sur les entreprises en Europe. « Ce n'est pas le meilleur des instruments, mais il représente 16 milliards d'euros par an », confie ce haut-fonctionnaire.

Mais l'idée d'une taxation unique des entreprises risque de se transformer en parcours du combattant au regard des disparités sur le Vieux continent . « On n'y arrive pas, car personne ne veut en parler. J'ai peu d'espoir que ce sujet avance avant le prochain cadre financier », explique ce cadre. Autant dire que le financement du futur plan de relance à 1.000 milliards d'euros va donner du fil à retordre aux Etats européens.

Plan de relance : le rôle crucial de la BCE

Après une décennie de politique monétaire accommodante, la banque centrale européenne a changé de braquet à l'été 2022 en amorçant une hausse de taux inédite afin de faire baisser les pressions inflationnistes. Constatant une réelle inflexion des prix depuis 2023, la Banque centrale devrait baisser ses taux à partir de juin, comme l'a confirmé son chef économiste Philip Lane dans une récente interview au Financial Times. Dans ce contexte, l'institution de Francfort aura sans doute un rôle crucial dans le plan de relance européen.

En effet, l'assouplissement de la politique monétaire et des conditions financières devraient redonner du souffle aux entreprises et aux ménages pour engager des investissements dans la transition. « Pour des raisons de stabilité des prix et de stabilité financière, la BCE doit aussi désinciter les banques à investir dans des activités de production d'énergie fossile », juge Eric Monnet, spécialiste de l'histoire des politiques monétaires. En effet, le réchauffement climatique va sans nul doute accroître la pression sur les prix, mais aussi sur certains actifs détenus dans les banques. « La BCE reconnaît ce problème-là, mais ce qu'elle fait est encore insuffisant pour limiter l'activité des entreprises les plus polluantes », regrette l'économiste.

Grégoire Normand
Commentaires 42
à écrit le 31/05/2024 à 11:00
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nous particulier tout les mois à découvert de 700 euros loyer 50 % EDF ET GDF 35 % ainsi que toute les charges contrainte .seule !!!!!! .tout ses dirigeants grassement payée .nous tout les jours ont fait des privation les modeste gens

à écrit le 31/05/2024 à 10:59
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nous particulier tout les mois à découvert de 700 euros loyer 50 % EDF ET GDF 35 % ainsi que toute les charges contrainte .seule !!!!!! .tout ses dirigeants grassement payée .nous tout les jours ont fait des privation les modeste gens

à écrit le 30/05/2024 à 19:16
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Bonjour, pourquoi s'endetter au niveau européen , pourquoi faire... Ils faut déja savoir se que nous voulons faire... Actuellement ils n'y a aucun projet d'union fédéral et encore moins de modification du traité actuel... ( Rejeté dans beaucoup de ...

le 31/05/2024 à 1:42
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Alors le dites pas, ça sera plus rapide

à écrit le 30/05/2024 à 18:34
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Je suis un farouche opposant aux emprunts conjoints au niveau européen. Cela affaiblit la discipline budgétaire nationale et crée de fausses incitations pour que les États membres s’endettent plus que ce qui est supportable. Le fonds Corona de l’UE, ...

à écrit le 30/05/2024 à 16:21
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Ben voyons - face aux risques systémiques actuels - soyons fou comme les États-Unis noyés dans un environnement économique, monétaire et financier devenu réellement explosif [https://michelsanti.fr/chine/le-commencement-de-la-fin-ou-la-fin-du-commenc...

à écrit le 30/05/2024 à 14:56
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Des nouveaux impôts ! Alors qu'on cherche 40 milliards ! On marche sur la tête ! E Macron, après avoir dépensé tout l'argent de la France, veut dépenser l'argent de l'Europe ! Nos partenaires Européens ne sont pas dupes et ce sera non. On a déjà m...

le 30/05/2024 à 15:49
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Vous aves totalement raison sauf sur le dernier point. Des nombreux pays sont bien contents d'accepter les mesures dépensières proposés par la France: il s'agit de tous les pays qui prennent une part bien plus grande de ces fonds par rapport à leur c...

le 31/05/2024 à 1:47
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@AdieuBCE Quels pays ? Quelle sont leur contributions vs ce qu'ils récoltent ? Même question pour la France : combien la France paye, combien elle reçoit ? C'est du blabla tout ça, les mêmes c*nn*ries qui étaient écrites sur les fameux bus du Brexit....

à écrit le 30/05/2024 à 14:41
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C'est 1000000000 milliards qu'il faut et on regarde les autres bosser en sirotant une citronade devant la piscine.

à écrit le 30/05/2024 à 14:00
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⚠️ L'union européenne vous offre LA RUINE 🤪📉💀‼️ Pour retrouver notre souveraineté monétaire, reconstruire le tissu industriel français et cheminer de nouveau vers la prospérité économique, l'UPR de François Asselineau prône le FREXIT, la sortie de l'...

le 31/05/2024 à 1:51
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Qu'Asselineau commence déjà à sortir la tête de son c*l. Comment peut-on encore vouloir un Frexit quand on voit les promesses non tenues des Brexiters ? Ça me dépasse.

à écrit le 30/05/2024 à 13:03
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Faisons d' abord des économies de ... fonctionnement et cela à tous les niveaux ( européens, nationaux, régionaux, communaux etc ... ) cessons de nous endetter pour l' Ukraine et pour des pays qui nous sont hostiles , pour des guerres qui n' est p...

à écrit le 30/05/2024 à 12:06
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Mais l'UE ne fait que s'endetter avec une médaille en or à la France avec ses 3200 milliards de dette et ses quelque 70 milliards de charge associée. Et maintenant nous faisons quoi? Il faut oser un remède de cheval, une grosse Chimio à nos dépenses ...

à écrit le 30/05/2024 à 11:56
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Les français sont incapables de mettre fin à leurs gabegies, et se tournent effectivement vers l’UE pour continuer encore et encore! Mais quel être avec un minimum de deux neurones pense décemment que c’est là une solution! Et pour faire quoi? Un « P...

à écrit le 30/05/2024 à 11:47
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Ce serait beaucoup moins coûteux et plus efficace d'abandonner nos mesures de rétorsion contre la Russie : ce sont elles qui nous mettent dans les difficultés actuelles, pour une guerre qui n'est pas existentielle pour nous et qui ne nous concerne pa...

le 30/05/2024 à 12:51
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J'approuve totalement votre commentaire.

à écrit le 30/05/2024 à 10:56
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Macron n'a pas voulu des fonds de pension , pourtant , nous aurions pu récupérer des capitaux indispensables pour nos entreprises , nos retraites et sécuriser le capital de nos sociétés. Après avoir endetté la France comme aucun président avant lui ,...

le 30/05/2024 à 11:00
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Ce sont les français en majorité qui ne veulent pas des fonds de pension.

le 30/05/2024 à 11:51
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C'est vrai que les Français sont culturellement allergiques à la création d'une retraite par capitalisation , et je fais partie de ceux-là. Mais au-delà du 1er étage (régime général) et du 2e étage (retraite complémentaire) , il aurait pu être créé u...

le 30/05/2024 à 11:52
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"fonds de pension" + "sécuriser le capital". Il n'y a pas un paradoxe là ? Au vu de situations vécues il n'y a pas si longtemps ?

à écrit le 30/05/2024 à 10:21
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Le draggy et la chouette lagarde. Apres avoir mis la planche a billet en surchauffe maintenant exigent un reversement de vapeur a 360•. On croit rever, et les 350 millions de citoyens de cette ahurissante assos gobent sans moufter ! Rien ne vous ser...

à écrit le 30/05/2024 à 9:55
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Oui!!!!!!! On n'est plus à un cent d'€uro près!

à écrit le 30/05/2024 à 9:37
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Sans recettes propres pour le service futur de la dette c'est mettre la dette des états sous le tapis. Et pour la France ça serait une très mauvaise affaire: pour chaque euro perçu la France devrait s'endetter pour deux euros alors que en finançant ...

le 30/05/2024 à 11:04
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Les droits de douane sont payés par les consommateurs et sont facteur d'inflation.

le 30/05/2024 à 12:51
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En partie les droits de douane sont payés par les exportateurs qui pour rester compétitifs devront baisser leurs marges ou vendre à perte pour compenser les droit de douane comme la Chine fait déjà. Et pour les biens dont les prix augmenteront les c...

à écrit le 30/05/2024 à 9:31
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Oui il faut plus de 2500 milliards d'euros pour toute l'EUrope, il faut mettre des milliiards dans l'industrie et dans les microprocesseurs, il faut lancer une "Europe du futur" attractive et creative pour le monde de 2050. Creer plus de dettes ? pas...

le 30/05/2024 à 10:05
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Même avec 25000 ça ne leur suffirait pas, les paradis fiscaux n'ont pas de plafond limité ! L'oligarchisme ou le puits sans fond.

le 30/05/2024 à 13:29
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> "L'Europe n'est pas une variable d'ajustement mondial mais le nouveau centre du monde": Un cas de myopie sévère!

à écrit le 30/05/2024 à 9:07
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1000 milliards, ce n'est pas assez. Ce sont au moins 2 500 milliards qui seront nécessaires pour les pays européens .

à écrit le 30/05/2024 à 9:04
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On ne sait pas comment creer de la richesse, on a plein de projets inutiles sur le transit énergétique, donc la retraite à 30 ans à la sncf, on se fait larguer par kes autres qui ne jouent pas avec les mêmes règles, donc on fait de la dette bienveil...

à écrit le 30/05/2024 à 9:02
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1000 milliards de plus dans les paradis fiscaux et... ? Si ça peut enfin nous achever d'un coup pourquoi pas, mais je doute ils ont inventé la médiocrité à perpétuité.

à écrit le 30/05/2024 à 7:59
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En réponse à ludwig: S'il y a trop d'élus et trop bien payés cela vient du fait que ce sont les élus qui en décident.

à écrit le 30/05/2024 à 7:51
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En clair, on va gaspiller 1000 milliards pour faire baisser les températures.......

à écrit le 30/05/2024 à 7:28
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L'Europe est très mal gérée depuis 2020, en distribuant de l'argent a gauche et a droite n'importe comment. Gestion à court terme, électoralisme, tout cela ne donne rien de bon. De plus, elle est dirigée contre la volonté de son peuple, on l'a vu ave...

le 30/05/2024 à 7:52
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l'europe est la partie du monde la plus riche mais deux secteur greve la croissance et son economie c'est que les gens aux pouvoir ne pense qu'a acheter au moins coutant produits des economies et le deuxieme est qu'il y a trop de personne qui vive...

le 30/05/2024 à 9:02
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" contre la volonté de son peuple " Késako ? Il n'y a pas de nation Européenne donc il n'y a pas de peuple Européen unique, il y'a un ensemble de peuples nationaux qui essayent d'avoir une convergence globale Européenne ! Au passage l'Europe à tou...

à écrit le 30/05/2024 à 7:24
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Non l'Europe doit faire payer des impôts aux riches ou bien à personne.

le 30/05/2024 à 11:06
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C'est à) partir de combien d'être riche pour taxer ?

le 30/05/2024 à 19:22
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Taxer ? Je te parle impôts, faudrait suivre.

le 31/05/2024 à 1:58
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@marc469 Faut pas chercher à comprendre les commentaires de Dossier 51, ça n'a jamais aucun sens.

le 01/06/2024 à 8:00
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Les riches payent entre 0 et 0.5% d'impôts, c'est une institution européenne qui l'affirme. Mais faut pas chercher à comprendre les déclarations de cette institution hein... ^^

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