Législatives : Gabriel Attal affirme qu'une « majorité à l'extrême droite enverrait l'économie de la France dans le mur »

Par latribune.fr  |   |  7760  mots
« Une majorité à l'extrême droite enverrait l'économie de la France dans le mur », selon Gabriel Attal (Crédits : Stephanie Lecocq)
A quatre jours du second tour de ces législatives, la campagne entame sa dernière ligne droite. Au micro de France inter ce matin, le Premier ministre a réitéré son appel à faire « barrage » au RN... quitte à glisser un bulletin LFI, parti contre lequel il est politiquement opposé. Suivez notre direct.

20H56 - Marine Le Pen se dit « extrêmement confiante » avant le second tour

Invitée du JT de 20H de TF1, Marine Le Pen s'est dite « très confiante » avant le deuxième tour des législatives dimanche. « Les Français ont un vrai désir de changement. Je trouve assez méprisant de la part des partis politiques de les considérer comme des choses que l'on déplace ou des enfants », a-t-elle déclaré. « Je pense que les Français en ont soupé de ne pas être traités comme des adultes, qui sont parfaitement capables de savoir tous seuls qu'est-ce qui est bon (sic) et qu'est-ce qui n'est pas bon pour le pays », a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen affirme que le RN « ne peut pas gouverner si on n'a pas la majorité absolue ». Évoquant les désistements visant à faire barrage au parti à la flamme à gauche et dans le camp présidentiel, elle a dénoncé un « parti unique » qui propose « le bourbier » et dont le seul projet est de « combattre le Rassemblement national ».

Interrogée sur la mise en ligne d'un rap anti-extrême droite, la cheffe de file du RN a affirmé qu'elle saisirait la justice et « espère que le parquet va le faire sans nous attendre ». « Il faut à un moment donné siffler la fin de la récréation », a-t-elle lancé.

Elle a par ailleurs déclaré que « dans tous les partis on peut trouver des brebis galeuses, on les cherche beaucoup chez nous », citant « M. Delogu » (LFI) qui a selon elle « a commis un clip d'un antisémitisme tel qu'on en a pas commis depuis la Seconde guerre mondiale ». « Chaque fois nous avons engagé procédure disciplinaire », a-t-elle dit.

Enfin confrontée au soutien du porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères apporté au Rassemblement national, Marine Le Pen « ne [s]e sen[t] absolument pas comptable des provocations russes à l'égard de la France et d'Emmanuel Macron ». « Nous avons été extrêmement clair » sur le soutien à l'Ukraine, a-t-elle répondu, dénonçant une « ingérence » de la part de la Russie.

20H34 - Gabriel Attal : « Je n'ai jamais raisonné avec des histoires de signe égal »

« Je n'ai jamais raisonné avec des histoires de signe égal. J'ai toujours dit que je me m'opposais à ceux qui carbure à la stigmatisation de nos concitoyens, à la haine », défend Gabriel Attal sur BFMTV, interrogé sur le fait qu'il ne mettait plus de « signe égal » entre le Rassemblement national et La France insoumise.

20H27 - Le RN moins haut que prévu, selon un nouveau sondage

Le parti d'extrême droite sera-t-il moins haut que prévu au soir du 7 juillet ? Un sondage Toluna Harris Interactive, publié mercredi, le premier depuis le dépôt des candidatures, chiffre désormais le nombre de sièges pour le RN entre 190 et 220, loin des 289 requis pour obtenir une majorité absolue. Au soir du premier tour, ce même institut donnait jusqu'à 260 députés aux lepénistes.

Le Nouveau Front populaire obtiendrait désormais entre 159 et 183 sièges, le camp présidentiel entre 110 et 135. En cause, l'ampleur des désistements - 130 pour la gauche, plus de 80 pour les macronistes - qui a fait chuter le nombre de triangulaires et pourrait donc contribuer à contenir une partie de la vague bleu marine.

20H11 - Emmanuel Macron aurait parlé de la dissolution à son père « deux mois plus tôt »

La décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale « n'est pas venue du résultat des élections européennes », confie Jean-Michel Macron, le père d'Emmanuel Macron, dans Le Dauphiné Libéré. « Il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt. Il estimait en effet que l'Assemblée nationale était devenue ingouvernable », rapporte le père du président de la République.

« Oui, j'ai peur que le Rassemblement national arrive au pouvoir. Maintenant, si les Français le veulent, ils en feront l'expérience. Ils verront le résultat. Il vaut mieux que la France en fasse l'expérience pendant deux ans plutôt que pendant cinq ans », a également déclaré Jean-Michel Macron. « Si le RN montre en deux ans qu'il est parfaitement incapable de gouverner, on peut espérer qu'il n'ira pas plus loin. C'est un peu ce que mon fils m'avait dit deux mois avant les élections européennes. »

19H44 - Insultée et bousculée, une candidate RN porte plainte

La candidate aux législatives du Rassemblement national dans la 3e circonscription de Savoie, Marie Dauchy, a porté plainte mercredi après avoir été violemment prise à partie par un commerçant sur un marché, a-t-on appris de sources concordantes. « Violemment agressée ce matin sur le marché de La Rochette, je suspends ma campagne », a-t-elle annoncé sur X et Facebook.

Les faits sont survenus dans la matinée dans cette commune située entre Chambéry et Albertville. L'homme mis en cause, qui s'est spontanément présenté à la gendarmerie en début d'après-midi, a été placé en garde à vue « pour menaces de mort réitérées, injures et violences contraventionnelles », a indiqué procureur de Chambéry Pierre-Yves Michau dans un communiqué. Une enquête est ouverte.

Dans sa plainte, rapportée par le parquet, Marie Dauchy indique que l'homme « l'aurait menacée de mort à plusieurs reprises, l'aurait injuriée, et aurait tenté de lui arracher par la violence les tracts qu'elle tenait dans sa main, manquant en raison de sa résistance de la faire chuter au sol à deux reprises ».

Le mis en cause a reconnu les injures publiques et « avoir tapé dans les mains de la plaignante pour faire choir ses tracts au sol, mais conteste les menaces de mort réitérées », précise le parquet. Marie Dauchy, par ailleurs eurodéputée, a présenté un certificat médical faisant état de 8 jours d'incapacité totale de travail (ITT), et sera examinée à nouveau dans un cadre médico-légal.

19H26 - Clémentine Autain soutient la candidate non réinvestie Danielle Simonnet à Paris

Clémentine Autain s'est dite « consternée que nous soyons en train de prendre du temps de parole pour discuter d'un duel à gauche alors que les électeurs ont tranché en faveur Danielle Simonnet et d'Alexis Corbière à Montreuil », après qu'elle a été interrogée sur France 5 sur le second tour dans la 15e circonscription de Paris entre la candidate investie par le NFP, Céline Verzeletti (22,87%), et Danielle Simonnet (41,87%), non réinvestie par LFI parce que critique de la direction. La députée LFI a rejeté la faute sur « la direction de La France insoumise, qui décide de maintenir ces candidats ».

19H10 - Clémentine Autain : « Il n'y a pas d'alliance » entre les macronistes et le NFP

« On mélange front républicain comme s'il y avait une alliance entre les macronistes et le Nouveau Front populaire. Il n'y a pas d'alliance mais un barrage et un ennemi commun », déclare Clémentine Autain sur France 5.

19H02 - Un candidat RN, « pas facho » car il n'a « pas écrasé » un « curé de couleur », présente ses excuses

« Je tiens à présenter mes sincères excuses à la suite des propos que j'ai tenus (sur la radio Bretagne 5, NDLR): ils sont extrêmement maladroits et déplacés », a indiqué le candidat dans un communiqué de presse transmis par la secrétaire départementale du Rassemblement national. « La direction du RN m'a fait part d'une condamnation sans réserve et m'a informé d'une convocation devant la commission nationale des conflits du mouvement. Je me plierai à sa décision et regrette ma déclaration », est-il précisé.

« Ça me fait un peu sourire lorsqu'on me traite de facho », avait déclaré M. Le Boulanger, dans un entretien diffusé sur internet. « Pas plus tard que dimanche, je suis allé à un rassemblement de motards (...) Il y a eu une bénédiction de motards et c'est un curé de couleur qui m'a béni ». « Vous voyez donc, je ne l'ai pas écrasé avec ma moto », a ajouté le candidat, qui a récolté 29,1% des suffrages au premier tour.

18H45 - Des responsables musulmans refusent de servir d'« exutoire » face à l'extrême droite

Plusieurs représentants du culte musulman et de la société civile ont alerté mercredi contre le projet de l'extrême droite qui selon eux fait du musulman « un exutoire » et « un bouc émissaire ». Lors d'une conférence de presse, ces personnalités ont lancé un « appel républicain » pour une « mobilisation de tous » au second tour des élections législatives, et pour « défendre les valeurs républicaines dans les urnes, face à l'extrême droite incarnée notamment par le Rassemblement national ».

« Ces dernières années, d'une manière aussi évidente que pernicieuse, le projet et le langage du Rassemblement national se sont bâtis sur l'invention d'une peur et d'un antagoniste: le musulman », a affirmé le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz.

17H55 - « Les consignes de vote ne servent à rien dans la majorité des cas », selon une politologue

Les désistements et consignes de vote sont au cœur des négociations politiques entre les deux tours des élections législatives, mais ils risquent d'avoir peu d'impact sur le vote des électeurs dimanche, a indiqué la directrice de recherche émérite au Cevipof Janine Mossuz-Lavau.

Concernant les consignes de vote des partis, « Je pense que dans la majorité des cas, ça ne sert strictement à rien car les électeurs ne sont plus dans un état infantile », a-t-elle affirmé à l'AFP. « Au niveau de la demande, 90 % des électeurs et électrices savent très bien se situer et où ils sont », a-t-elle encore ajouté.

« Concernant les désistements, il y a un certain nombre d'électeurs qui, n'ayant plus le candidat ou la candidate pour qui ils voulaient voter, s'abstiennent. D'autres vont hésiter, en voyant par exemple un duel RN/LFI alors qu'ils auraient voulu un autre représentant du Nouveau Front populaire ou quelqu'un de plus centriste. Tout ça rend les choses assez floues », a conclu la politologue.

17H47 - Le CAC 40 termine en hausse de 1,24%

Après une séance dans le rouge mardi, les marchés européens sont repartis de l'avant mercredi pour finir sur une hausse confortable, aidés par des indicateurs d'activité, tout en gardant un oeil sur la situation politique française.

Le CAC 40 à Paris a progressé de 1,24%, Francfort de 1,16% et Milan de 1,09%. Londres a pris 0,61%, à la veille des élections au Royaume-Uni.

17H11 - En Guyane, le candidat NFP seul en liste

Après le désistement de son adversaire et le rejet d'un recours d'un troisième candidat, le député sortant de Guyane Davy Rimane, soutenu par le Nouveau Front populaire, est seul en lice au second tour des législatives dans la deuxième circonscription.

Sophie Charles, maire de Saint-Laurent-du-Maroni (sans étiquette) a retiré sa candidature malgré sa qualification au second tour avec environ 25% des voix. Davy Rimane avait obtenu environ 60% mais avec un taux de participation trop faible pour valider son élection au premier tour.

16H31 - « Une majorité à l'extrême droite enverrait l'économie de la France dans le mur », selon Gabriel Attal

Le Premier ministre Gabriel Attal a affirmé que « tous les représentants des entreprises ont pris la parole » dans cette élection alors que normalement, ils ne s'expriment pas sur l'économie, « pour dire qu'une majorité à l'extrême droite enverrait l'économie de la France dans le mur et qu'elle décrocherait de manière durable ».

« Les mieux placés pour empêcher ce risque, ce sont nos candidats ensemble pour la République », « pour lesquels j'appelle nos concitoyens à les soutenir », a-t-il ajouté, en déplacement à Senlis (Oise) pour soutenir le député sortant Eric Woerth.

Gabriel Attal a aussi dénoncé la « tentative du RN de venir embrouiller le second tour » après que Marine Le Pen a affirmé que le gouvernement préparait un « coup d'État administratif ». « On voit bien la volonté politique d'instrumentaliser le pays », a-t-il dit. « Il ne faut pas tomber dans le piège tendu par le RN mais les Français ne sont pas dupes ». « Le RN est dans une forme de panique et cherche à créer des débats qui n'existent pas. »

16H24 - Bruno Cautrès, CNRS : « Il semblerait difficile pour le RN de ne pas aller à Matignon »

À quelques jours du second tour des législatives, le Rassemblement national de Jordan Bardella est en position d'avoir le groupe le plus important à l'Assemblée nationale. Au seuil du pouvoir, l'extrême droite profite à plein de l'échec d'Emmanuel Macron « à clarifier la situation », après l'annonce fracassante de la dissolution, rappelle le chercheur au CNRS, Bruno Cautrès. Cette décision « a provoqué une situation incroyablement chaotique dans le pays », pointe le politologue.

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16H15 - Fabien Roussel appelle à voter « pour le candidat le mieux placé en cas de duel gauche/gauche »

Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelle sur X à voter « pour le candidat le mieux placé en cas de duel gauche/gauche ». À savoir Gabriel Amar dans la 6e circonscription du Rhône, Danielle Simonnet dans la 15e circonscription de Paris, Soumya Bourouaha dans la 4e circonscription de Seine-Saint-Denis et Alexis Corbière dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis, selon un communiqué du PCF.

16H04 - La justice saisie après les propos « racistes » d'un député RN de l'Yonne

Le procureur de la République a été saisi, mercredi, après des propos jugés « racistes » du député RN sortant de l'Yonne Daniel Grenon qui a estimé que les Maghrébins « n'ont pas leur place dans les hauts lieux ».« Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n'ont pas leur place dans les hauts lieux », a déclaré Daniel Grenon, en tête au premier tour des législatives, avec 40,4 % des voix, dans la 2e circonscription de l'Yonne.

Ces propos, prononcés lors d'un débat organisé par le quotidien local L'Yonne républicaine, « sont clairement racistes », a réagi le premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de l'Yonne Mani Cambefort, qui a décidé de saisir la justice. Les déclarations de Daniel Grenon « tombent sous le coup de la loi », a-t-il ajouté sur X. « J'ai donc saisi le procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale ».

15H25 - Pour la Russie, le RN représente « une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles »

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié sur X une déclaration de son porte-parole, Andrei Nastasin : « Le peuple français recherche une politique étrangère souveraine qui serve ses intérêts nationaux et une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles ». « Les responsables français ne pourront ignorer ces profonds changements d'attitude de la grande majorité des citoyens », est-il ajouté. Le message est accompagné d'une photo de Marine Le Pen, en meeting à Hénin-Beaumont.

14H40 - Sophie Binet estime qu'il « n'y a pas pire ennemi pour le monde du travail que l'extrême droite »

« Il faut répondre aux causes sociales de la montée de l'extrême droite », prévient mercredi 3 juillet sur franceinfo Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. La syndicaliste estime que si rien n'est fait alors la gauche et les syndicats continueront « de faire les pompiers de service pour empêcher les catastrophes ».

La leader de la CGT espère que le futur gouvernement s'attellera à « régler le fond du problème », si le Rassemblement national ne remporte pas le scrutin dimanche. Elle appelle à rompre notamment avec la politique d'Emmanuel Macron, estimant que « le Rassemblement national prospère sur les cendres laissées par les politiques néolibérales, sur tous les services publics qui ferment, sur toutes ces usines qui ferment ». Sophie Binet plaide donc pour « l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation des salaires et des pensions (et un investissement) dans les services publics ».

Sophie Binet considère qu'une arrivée au pouvoir du Rassemblement national représenterait une « catastrophe ». « Il n'y a pas pire ennemi pour le monde du travail que l'extrême droite », insiste-t-elle. Elle invite donc les travailleurs à ne « pas se tirer une balle dans le pied ».

14H15 - Jordan Bardella reconnaît « qu'il peut arriver qu'il y ait des brebis galeuses » parmi les candidats RN

Après la publication de plusieurs photos et propos problématiques sur plusieurs candidats RN, Jordan Bardella a reconnu au micro de France Bleu « qu'il peut arriver qu'il y ait des brebis galeuses » parmi les candidats RN. « En 48 heures, quand on nous annonce une dissolution, on a 577 candidats à investir donc évidemment qu'on regarde tout ça avec un très grand intérêt et dans 99,99% des cas il n'y a absolument eu aucune difficulté », justifie le président du parti d'extrême droite.

« Moi, je n'ai pas la main qui tremble », affirme-t-il, assurant avoir « souhaité retirer l'investiture » à ces candidats. La candidate RN Ludivine Daoudi, dans le Calvados, a ainsi été priée de se retirer mardi après qu'une photo d'elle arborant une casquette de sous-officier de la Luftwaffe avec une croix gammée a émergé de son compte Facebook. Autre candidate controversée, Annie Bell, septuagénaire candidate en Mayenne, qui avait été condamnée pour une prise d'otage à main armée en 1995. Ou Joseph Martin, suspendu dans le Morbihan après une accusation d'antisémitisme, puis finalement réinvesti avant le premier tour par une commission qui devait statuer sur son cas.

Interrogé sur ces profils décriés, Jordan Bardella s'en est pris à la presse, fustigeant les « moyens de police » dont elle disposerait parfois. « Il y a des journalistes dont le travail c'est d'enquêter toute la journée, sur les candidats, les suppléants, la grand-mère des suppléants, la boulangère de la grande tante des candidats », a-t-il raillé à quatre jours du second tour.

14H07 - Trois économistes mettent en garde contre « périls économiques » d'un gouvernement RN

Philippe Aghion, professeur au Collège de France et proche d'Emmanuel Macron, Jean Pisani-Ferry, économiste également proche du président, et Alexandra Roulet, lauréate du prix du meilleur jeune économiste en 2024 ont publié une tribune dans Les Echos dabs laquelle ils alertent sur les périls économiques d'un gouvernement d'extrême droite.

S'ils estiment toujours que le modèle défendu par la gauche est « aventureux et dommageable (...) le deuxième tour impose des choix tranchés », soulignent-ils, mettant en avant une balance de risques en faveur du NFP. « Si l'extrême droite conquiert le pouvoir, comment penser que l'attractivité de la France ne sera pas très vite compromise ? Comment penser que la restauration et le bâtiment ne seront pas affectés par l'expulsion des travailleurs en situation irrégulière ? Que le choc psychologique que cela suscitera chez la moitié des Français n'aura pas un effet récessif ? », ont-ils interrogé.

13H44 - Marine Le Pen au 20H de TF1

Marine Le Pen est l'invitée du JT de 20H de TF1 ce mercredi soir.

13H25 - Pedro Sanchez salue les désistements face à l'extrême droite

Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a salué mercredi les désistements de candidats au second tour des législatives en France pour faire barrage à l'extrême droite, face à laquelle seules « les couleurs démocratiques » doivent exister.

« J'espère pour le bien de la France, et aussi pour le bien de l'Europe, que l'accord entre partis politiques survenu hier et surtout la mobilisation de la France progressiste et républicaine va freiner l'extrême droite, comme nous l'avons fait en Espagne il y a un an », a déclaré le chef du gouvernement espagnol.

« Face à l'extrême droite, il ne doit pas y avoir de couleur, à part les couleurs démocratiques », a-t-il estimé dans un discours prononcé à l'occasion du lancement d'un centre de réflexion progressiste.

13H19 - Gérald Darmanin ne votera « jamais pour le RN, ni pour LFI »

Gérald Darmanin, arrivé en tête du premier tour dans sa circonscription, ne « votera jamais pour le RN, ni pour LFI », a affirmé mercredi son entourage à l'AFP.

Le ministre de l'Intérieur, qui affrontera au 2e tour un candidat RN, après le désistement d'une candidate membre du parti anti-spéciste REV, associé à LFI, « réaffirme sa position de combat contre les extrêmes quels qu'ils soient », a-t-on poursuivi, ajoutant qu'il ne « souhait(ait) aucun accord avec l'extrême gauche, qui est anti-police, ni avec l'extrême droite ».

13H06 - La candidate NFP se retire dans la 5e circonscription du Maine-et-Loire

La candidate du Nouveau Front populaire dans la 5e circonscription du Maine-et-Loire, France Moreau a annoncé se retirer pour éviter une triangulaire au second tour après le maintien de « dernière minute » du candidat soutenu par le RN Gilles Bourdouleix.

« Après avoir annoncé le retrait de sa candidature dans les médias, le candidat RN-LR Gilles Bourdouleix a finalement déposé sa candidature à la toute dernière minute, au terme d'une opération de manipulation durant laquelle j'ai subi de nombreuses pressions », indique France Moreau (LFI) dans un communiqué publié sur X.

Dimanche, le député macroniste sortant Denis Masseglia (33,70%), le maire de Cholet Gilles Bourdouleix, candidat de l'alliance du LR d'Eric Ciotti avec le RN (30,54%) et France Moreau (21,33%) s'étaient qualifiés pour le second tour.

12H39 - Macron affirme qu'il n'est « pas question » de « gouverner demain avec LFI »

Lors du dernier Conseil des ministres avant le second tour des élections législatives, qui s'est tenu ce mercredi, Emmanuel Macron a affirmé qu'il n'est « pas question » de « gouverner demain avec LFI », selon un participant interrogé par l'AFP. « Se désister aujourd'hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI », a déclaré le chef de l'Etat, selon plusieurs participants. « Il n'en est pas question », a-t-il ajouté.

Dans un message posté sur X, le Premier ministre Gabriel Attal a insisté en affirmant qu'« il n'y a pas et il n'y aura jamais d'alliance avec La France insoumise ».

« Se désister ce n'est pas se rallier, ce n'est pas se compromettre », a renchéri la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, à l'issue du Conseil des ministres.

11H50 - Prisca Thevenot affirme que Marine Le Pen « manipule l'information »

En réponse à l'accusation de tentative de « coup d'État administratif » par Marine Le Pen mardi qui a soupçonné le Président de nommer des préfets et autres hauts-fonctionnaires afin d'empêcher le Rassemblement national de gouverner, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a rejeté cette accusation et affirmé qu'il y avait eu « moins » d'une dizaine de nominations mardi, à la veille du Conseil des ministres. « Qu'il y ait des nominations à la veille du Conseil des ministres ce n'est pas nouveau », a renchéri la porte-parole.

Dans le détail, six nominations ont eu lieu. Philippe Tireloque, inspecteur général des services actifs de la police nationale, est nommé directeur des services actifs de la police nationale, directeur national de la sécurité publique. Parmi les autres nominations figurent Agnès Diallo comme directrice générale de l'Imprimerie nationale, Didier Trutt comme président du conseil d'administration de l'Imprimerie nationale, Jérôme Harnois comme préfet de la Charente, Christine allais comme conseillère d'État en service extraordinaire et le général de corps d'armée Benoît Paris comme conseiller d'État en service extraordinaire.

« On savait que Marine Le Pen mentait, on sait maintenant qu'elle manipule l'information », a aussi taclé la membre du gouvernement après le Conseil des ministre appelant la présidente du Rassemblement national à « lire la Constitution ».

11H35 - Une candidate NFP dénonce une agression « de l'extrême droite » contre ses militants

La candidate de gauche Danielle Simmonet à Paris, dénonce une agression « de l'extrême droite » contre ses militants qui aurait eu lieu la veille.

Selon la députée sortante, lors d'un collage d'affiches sur des panneaux officiels dans le 20e arrondissement de Paris, là où elle se présente, plusieurs de ses militants ont été agressés.

« Après avoir tenté de les empêcher de coller, un individu, bientôt rejoint par plusieurs autres, les a agressés avec un pistolet à poivre et des gaz lacrymogènes. Ils ont été frappés et insultés de "salopards d'antisémites" (...) Les agresseurs ont pris la fuite suite au passage à proximité d'un véhicule de police municipale » détaille la candidate.

 Dans le même temps, huit membres de la Jeune Garde antifasciste ont été mis en examen le 27 juin, soupçonnés d'avoir agressé un mois plus tôt un adolescent dans le métro parisien après une conférence de soutien à Gaza de la militante franco-palestinienne Rima Hassan, a indiqué le parquet.

11H15 - Edouard Philippe va voter pour le candidat communiste au Havre

L'ancien Premier ministre a annoncé qu'il voterait dimanche prochain pour le candidat PCF-Nouveau Front populaire Jean-Paul Lecoq, dans la 8e circonscription de Seine-Maritime.

Le député sortant et ancien adversaire d'Édouard Philippe aux municipales de 2020 (42,82% des voix) affrontera au second tour une candidate RN, Isabelle Le Coz (31,32%).

« Je préfère un élu que je connais, avec qui je travaille dans l'intérêt du Havre, même avec des différences et qui me paraît relever des exigences démocratiques que je partage, que le RN », a justifié le président du parti Horizons.

10H56 - Elisabeth Borne appelle à une assemblée rassemblant « le plus largement possible » en cas de défaite du RN

Après le second tour des législatives, si le RN n'obtient pas la majorité absolue, « il faudra gouverner avec une assemblée dans laquelle on rassemblera le plus largement possible, trouver des majorités sur des sujets qui peuvent être partagés par tout l'arc républicain », souligne l'ancienne Première ministre et députée sortante du Calvados, Élisabeth Borne, invitée de France Bleu Normandie mercredi 3 juillet.

« On a une vraie menace d'avoir une majorité absolue au Rassemblement national au vu des résultats du premier tour. C'est ce qui nous a conduits à retirer nos candidats lorsqu'ils s'étaient notamment en troisième position dans des triangulaires », assure la députée sortante du camp présidentiel. « Pour éviter cette majorité absolue et pour rassembler tous les électeurs qui sont attachés aux valeurs républicaines, il faudra ensuite gouverner en effet, avec une assemblée dans laquelle on rassemblera le plus largement possible, trouver des majorités pour avancer sur des sujets qui peuvent être partagés par tout l'arc républicain » poursuit-elle.

10H30 - Marine Le Pen accuse les politiques de renvoyer une image « de plus en plus grotesque » aux Français

Marine Le Pen a qualifié de « grotesque » l'image donnée par la classe politique avant le second tour des élections législatives, dans un post sur X.

« Édouard Philippe appelle à voter communiste. Jean-Luc Mélenchon appelle à voter Gérald Darmanin. Et Christian Estrosi annonce qu'à la tête du groupe majoritaire, à l'Assemblée, je vais faire un coup d'État », a-t-elle listé.

10H05 - La CPME affirme que la France a perdu un trimestre de croissance à cause de la dissolution

Le président de la CPME François Asselin a considéré mercredi que la France avait perdu un trimestre de croissance en raison des incertitudes générées par la dissolution. « On a perdu déjà un trimestre de croissance », a estimé François Asselin sur BFM Business. En matière économique, a-t-il ajouté, il y a « toujours l'homme invisible qui s'appelle la confiance, et elle s'appuie sur la stabilité, sur la lisibilité ». « Dans un environnement peu lisible, un entrepreneur se met en mode "pause" (...) avant d'appuyer sur le bouton pour investir, pour embaucher ».

Evoquant les différents programmes, François Asselin a estimé que « dans tous les cas on a perdu ». Pour lui, celui du Nouveau Front populaire était « effrayant », et à présent le choix est à faire entre celui du RN qui est « perfectible » et celui « d'une coalition improbable de centre-gauche où on a déjà remis en question le décret sur l'application de la réforme de l'assurance-chômage et où on parle de réintroduire l'ISF ». Pour François Asselin, « toute politique qui dévierait de la politique de l'offre serait catastrophique à moyen terme pour notre pays (...) et  personne, quelle que soit demain la couleur de l'hémicycle, ne pourra échapper à ce principe de réalité ».

Surtout, « à la moindre faute de carre en matière économique, la sanction sera immédiate de la part des marchés, qui sont ceux qui nous prêtent de l'argent », a-t-il prévenu, rappelant que la dette française « est entre les mains de gens qui ne sont pas français en majorité » et que « donc, nous sommes extrêmement fragilisés ».

9H41 - Selon son père, Emmanuel Macron pensait à la dissolution il y a deux mois

Dans une interview exclusive accordée au quotidien régional Le Dauphiné Libéré, Jean-Michel Macron, le père du Président de la République explique que la décision de son fils « de dissoudre n'est pas venue du résultat des élections européennes ». « Il m'en avait déjà parlé deux mois plus tôt. Il estimait en effet que l'Assemblée nationale était devenue ingouvernable », explique-t-il.

Interrogé sur une éventuelle démission de son fils de la présidence, Jean-Michel Macron a répondu par la négative, même s'il n'en a pas parlé directement avec lui. « J'espère simplement qu'après la fin de son mandat en 2027, il fera autre chose que de la politique », confie-t-il dans cet entretien.

9H35 - La justice saisie après des propos racistes d'un député RN de l'Yonne

Le procureur de la République a été saisi ce matin, selon l'AFP, après des propos jugés « racistes » du député RN sortant de l'Yonne, Daniel Grenon, qui a estimé que les Maghrébins « n'ont pas leur place dans les hauts lieux ».

L'élu mis en cause affirme que ses propos ont été tronqués. Mais le quotidien régional L'Yonne républicaine, dans lequel il les a tenus, les maintient, sur la foi des enregistrements du débat. C'est le premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de l'Yonne, Mani Cambefort, qui a saisi la justice.

9H11 - François Hollande veut une « suspension » de la réforme des retraites

Sur franceinfo, l'ancien président de la République a indiqué ce matin qu'il était favorable à une « suspension » de la loi qui a modifié l'âge légal de départ à la retraite. Le « retrait » pur et dur de la réforme n'est donc pas envisagé par François Hollande. Celui-ci plaide plutôt pour revenir à la loi votée sous son mandat, dite « loi Touraine », qui modifiait déjà de manière substantielle le régime des retraites.

Par ailleurs, celui qui est candidat à la députation dans sa circonscription de Corrèze, a indiqué qu'il ne visait aucun portefeuille ministériel :« Si je commençais alors que je ne suis même pas élu député, à évoquer ma place, mon rôle, il y aurait de l'indécence. »

Enfin, François Hollande a exclu toute constitution de coalition gouvernementale avant les résultats du second tour. Il justifie cette position avec ces termes : « Nous avons tous besoin de stabilité et de clarté. La meilleure façon de procéder, c'est d'aller voter dimanche, et selon la composition de l'Assemblée, il y aura forcément des choix à faire. Lundi, ça doit être sur les propositions », que portent les discussions.

8H57 - Attal appelle au « barrage », même avec un bulletin LFI

Nouvelle clarification. Au micro de France inter ce mercredi matin, le Premier ministre a rappelé sa position pour le second tour. « Tout me sépare de la France insoumise, mais elle n'est pas en situation d'avoir une majorité absolue : en revanche, l'extrême droite est en situation de gouverner le pays », souligne-t-il.

Et d'ajouter : « Ça ne fait pas plaisir à beaucoup de Français de devoir faire barrage en utilisant un bulletin qu'ils n'auraient pas voulu, mais je considère que c'est de notre responsabilité de le faire. » Mais Gabriel Attal a tenu tout de même à rappeler qu'« il n'y aura jamais d'alliance entre nous et la France insoumise », au sein d'une coalition gouvernementale.

8H43 - Ciotti annonce vouloir exclure Xavier Bertrand des LR

Annonce surprise sur France 2 ce matin. Invité de la matinale, le président de LR Eric Ciotti dit qu'il va lancer une procédure d'exclusion contre Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France. « Je suis le président de LR pendant encore trois ans », a-t-il insisté comme pour affirmer son autorité sur son parti, dont il est toujours officiellement président. Ce, malgré une forte contestation interne de la part des principales figures des Républicains.

Dans la foulée de cette déclaration, sur BFMTV, Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, lui a répondu : « Eric Ciotti est au RN. De quoi se mêle-t-il ? Il est en service commandé par Marine Le Pen pour essayer de créer le trouble. »

8H31 - Yael Braun-Pivet favorable à une coalition sans « certains » LFI

« Je plaide pour que nous fassions une grande coalition : celle-ci peut aller jusqu'au bloc de gauche, avec les écologistes, les socialistes et les communistes, des personnes avec lesquelles je partage des valeurs ». Sur la radio  RTL ce matin, celle qui est encore présidente de l'Assemblée nationale pour quelques jours défend la formation d'une « coalition » à l'Assemblée nationale, face au RN.

Quant à la présence d'élus de La France insoumise au sein de cette coalition, Yaël Braun-Pivet a expliqué : « Certains sont de très bons parlementaires, soucieux de l'intérêt général, mais il y en a d'autres avec qui il n'est pas question de travailler. »

La haut représentante de l'Etat a aussi critiqué la présidente du RN en ces termes : « Marine Le Pen a une drôle vision des institutions et cela m'inquiète, ces termes sont choquants, c'est de la poudre aux yeux. »

7H55 - Edouard Philippe votera PCF au second tour des législatives

Dans une interview publiée ce matin sur le site web du Figaro, l'ancien Premier ministre et maire du Havre annonce qu'au second tour de ces législatives, il votera pour Jean-Paul Lecoq, député communiste sortant de sa circonscription. Celui-ci est arrivé en tête au premier tour (42,82% des voix), face à la candidate du RN, Isabelle Le Coz (31,32%). « Je voterai pour un communiste dimanche prochain. Sans hésiter, car je préfère un élu avec lequel j'ai des désaccords, mais avec qui je peux travailler, qu'un candidat avec qui j'ai des désaccords de nature », souligne-t-il à ce sujet.

Invité par TF1 ce matin, l'homme politique a également rappelé sa ligne politique dans la dernière droite de ces législatives. « Je ne préside pas un parti en mettant un pistolet sur la tempe. Ma ligne est claire », assure-t-il, à propos des candidats Horizon qui se sont désistés sans appeler à voter pour l'un ou l'autre de leurs adversaires. « Ni RN ni LFI, c'est vrai », résume le maire du Havre, rappelant qu'il va voter communiste dimanche alors que « c'est mon adversaire, il a essayé de me battre aux dernières municipales ».

7H49 - Dépôts des candidatures, désistements... La campagne des législatives entre dans sa dernière ligne droite

L'épilogue de la campagne législative, qui est loin d'avoir livré son verdict après le premier tour, touche à sa fin. Il reste trois jours avant la clôture de la campagne officielle pour le second tour des législatives. Ils étaient 4.000 candidats sur la ligne de départ, ils ne sont désormais qu'un peu plus de 1.100 à ferrailler pour rejoindre les 76 députés élus dès dimanche dernier.

Dans le camp présidentiel, comme dans celui du Nouveau Front populaire, les 48 dernières heures ont été consacrées à l'épineuse question des désistements, les deux camps ayant promis de retirer leurs candidats dans les circonscriptions où le Rassemblement national avait une chance sérieuse de l'emporter. Une démarche qui a drastiquement fait chuter le nombre de triangulaires : environ une centaine, contre 311 possibles à la sortie des urnes dimanche dernier.

👉 Les détails de ce point de situation sur la campagne est à lire ici

7H33 - Débat interne au Figaro sur la ligne politique du journal dans ces législatives

Près d'une centaine de membres de la rédaction du quotidien Le Figaro ont écrit mardi à leur direction pour lui demander si leur journal soutenait désormais le Rassemblement national (RN), a appris l'AFP de source interne. « Le Figaro se définit-il encore comme un journal libéral, conservateur, pro-européen et opposé à l'extrême droite ? », demandent les journalistes de cette rédaction, dans un texte.

La question fait suite à l'éditorial du directeur des rédactions Alexis Brézet publié lundi matin, au lendemain du premier tour des élections législatives.  Prenant acte de la large défaite de la majorité présidentielle sortante et du parti Les Républicains, cet éditorial laissait poindre une préférence pour le RN, présidé par Jordan Bardella, face à la gauche et au Nouveau Front populaire, en particulier le dirigeant de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.

7H30 - ANALYSE : comment la Russie utilise X pour déstabiliser le front républicain et renforcer le RN

Pourquoi est-il si difficile pour la majorité présidentielle et le bloc de gauche de faire front commun face à l'extrême-droite ? David Chavalarias, directeur de recherche à l'Institut des systèmes complexes du CNRS, attribue en partie ce renversement des valeurs à une campagne de déstabilisation menée depuis des années par la Russie, sur les réseaux sociaux. Et particulièrement sur la plateforme X (ex-Twitter), un outil idéal pour enflammer le débat politique.

👉 Découvrez l'analyse de notre journaliste tech Marine Protais ici

7H21 - Les Français de l'étranger peuvent voter à partir de ce mercredi midi

Selon le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, les Français habitant à l'étranger ont la possibilité de voter par internet à partir de midi aujourd'hui. Dernier carat pour le faire : demain, jeudi 4 juillet, jusqu'à 18 heures (heure de Paris).

6H50 -  Jordan Bardella, Gabriel Attal et Marine Tondelier sur BFMTV à 20h30

Les trois leaders politiques se succéderont ce mercredi soir à l'antenne de BFM TV, à partir de 20h30. A l'origine, ces derniers devaient débattre ensemble directement. Ce sera l'occasion pour les représentants des trois blocs principaux de cette campagne de marquer les esprits dans la dernière ligne droite de cette campagne.

6H45 - Un conseil des ministres très stratégique ce mercredi

Ce mercredi matin a lieu la dernière réunion du gouvernement de Attal, avant le second tour des législatives anticipées. Ce rendez-vous sera particulièrement suivi. La raison : une salve de nominations aux postes-clés de l'État (préfets, recteurs, diplomates...). Ce, alors que la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a accusé hier Emmanuel Macron d'une tentative de « coup d'État administratif ».

6H30 - Marine Tondelier ne ferme pas la porte à l'idée d'une grande coalition gouvernementale

Lors d'un entretien au 20H00 de TF1 mardi soir, la patronne des Écologistes Marine Tondelier a estimé qu' « il faudra sûrement faire des choses que personne n'a jamais faites auparavant dans ce pays » en cas d'une Assemblée sans majorité claire, mais en rejetant l'idée d'un nouveau « Premier ministre macroniste ».

« La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant. On va devoir changer », a ajouté l'écologiste, appelant à « trouver des solutions » et à ce « que certains au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans l'autre sens ».

6H15 - Une candidate LFI en Maine-et-Loire retire à la dernière minute ses bulletins

France Moreau, candidate du Nouveau Front populaire dans la 5e circonscription du Maine-et-Loire, a annoncé sur le réseau social X, qu'elle retirera finalement ses bulletins de vote et ses professions de foi pour le second tour. La raison ? Gilles Bourdouleix, candidat LR soutenu par le RN, avait dans un premier temps annoncé qu'il se retirait de la campagne, pour finalement rétropédaler. Ouvrant ainsi la perspective d'une triangulaire. Ce revirement de l'élu local a été critiquée par plusieurs élus du bloc de gauche.

6H00 - Plus de 200 désistements au second tour

214 candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives avaient annoncé leur désistement mardi à 18H00, dernière limite pour acter leur maintien ou leur retrait, selon un décompte de l'AFP.

Majoritairement de gauche (127) ou du camp macroniste (81), ces candidats étaient pour la plupart arrivés troisièmes dans une circonscription où le Rassemblement national était en tête au premier tour. Les Républicains ont également enregistré trois retraits. Au total, avec les 214 désistements recensés par l'AFP, seulement 110 triangulaires et quadrangulaires subsistent au second tour, sur les 311 prévues à la sortie des urnes. Le second tour dimanche donnera donc lieu à 390 duels, 108 triangulaires et deux quadrangulaires.

👉 Le récap de la journée d'hier ici

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Le RN en tête au premier tour, plus de 200 désistements pour tenter d'y faire barrage

 
Selon l'estimation de l'institut de sondage Elabe pour La Tribune DimancheBFMTV et RMC, le RN et ses alliés (qui atteignent 33,1% des suffrages, soit 10,6 millions de voix) pourraient obtenir entre 255 et 295 sièges à l'Assemblée, la majorité se situant à 289 sièges. Le Nouveau Front populaire serait, pour sa part, entre 120 et 140 sièges. Le bloc Ensemble regrouperait 90 à 125 sièges.

La classe politique et les observateurs ont désormais les yeux rivés vers dimanche prochain et le second tour du scrutin. Avec derrière, la possibilité que l'extrême droite obtienne la majorité absolue à l'Assemblée. Ce qui serait inédit. 

Ce début de semaine a été marqué par une vague de désistement de candidats pour faire barrage au Rassemblement national. Selon les constatations de l'AFP, 214 candidats se sont retirés de la course, sur plus de 300 triangulaires initialement prévues à l'issue du premier tour.

👉 Pour aller plus loin :

Résultats des législatives : le RN en force à l'issue du premier tour
Bernard Sananès : « Emmanuel Macron affronte une "dissolution boomerang" »
Législatives : la réforme de l'assurance chômage devient un objet de tractation politique