![Selon notre sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, le Rassemblement national est crédité de 31% des intentions de vote au premier tour.](https://static.latribune.fr/full_width/2387653/des-habitants-en-costume-traditionnel-votent-lors-de-l-election-du-parlement-europeen-dans-le-village-bavarois-d-eberfing.jpg)
22H14 - Eric Zemmour annonce l'exclusion de Marion Maréchal
Eric Zemmour a annoncé mercredi soir sur BFMTV qu'il excluait Marion Maréchal de Reconquête, dénonçant la « trahison » de la tête de liste de son parti pour les élections européennes, qui « a toujours méprisé » son mouvement.
« Elle accomplit le bout du chemin, c'est-à-dire qu'elle s'exclut d'elle-même de ce parti qu'elle a toujours méprisé », a expliqué le candidat à la présidentielle de 2022. Marion Maréchal avait annoncé un peu plus tôt qu'elle appelait à voter pour les candidats soutenus par le Rassemblement national aux législatives du 30 juin et du 7 juillet.
---------------------------
20H39 - Mélenchon se sent « capable » de devenir Premier ministre
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a dit se sentir « capable » d'être Premier ministre d'un gouvernement de gauche en cas de victoire du nouveau "Front populaire" aux élections législatives anticipées, mais a appelé à « attendre » le résultat des élections.
« Je ne m'élimine pas mais je ne m'impose pas », a-t-il déclaré, disant soutenir la proposition faite par le socialiste Olivier Faure: « c'est le groupe parlementaire le plus important qui propose » son candidat, ce qui ne revient pas à « imposer », a-t-il précisé.
---------------------------
19H16 - Marion Maréchal appelle à soutenir les candidats de l'alliance entre Ciotti et le RN
La candidate Reconquête aux élections européennes, Marion Maréchal, a appelé mercredi à voter pour les candidats de l'alliance entre le Rassemblement national et le patron exclu des Républicains Eric Ciotti aux législatives anticipées, dénonçant la « triple faute » d'Eric Zemmour qui souhaite, lui, présenter des candidats Reconquête contre le RN.
« Présenter des candidats de Reconquête dans les circonscriptions législatives, c'est prendre le risque infini de faire gagner des députés macronistes ou d'extrême gauche », a-t-elle affirmé, refusant de « participer à une énième division des droites » et actant une fracture avec le président de son parti, Eric Zemmour.
---------------------------
18H15 - LR investit tous ses députés sortants, sauf Éric Ciotti et une de ses proches
Les Républicains ont décidé de réinvestir tous leurs députés sortants aux législatives anticipées, à l'exception de leur président tout juste exclu, Éric Ciotti, et de Christelle D'Intorni, favorables à une alliance avec le Rassemblement national, a annoncé à l'AFP le chef des députés LR Olivier Marleix.
« Il y aura un candidat LR contre Eric Ciotti dans sa circonscription », a ajouté Olivier Marleix, qui s'exprimait à la sortie d'une commission nationale d'investiture des Républicains. Exclu mercredi par un bureau politique de LR qu'il juge « illégal », Éric Ciotti avait néanmoins déjà estimé que cette commission d'investiture n'avait selon lui « aucune existence juridique et légale », laissant entrevoir une bataille juridique au parti gaulliste.
---------------------------
18H - Le RN arrive en tête aux élections selon un sondage
Selon notre sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, le Rassemblement national est crédité de 31% des intentions de vote au premier tour, devant l'alliance des partis de gauche et écologiste à 28%.
L'alliance derrière Emmanuel Macron, Renaissance, Modem, Horizons, Agir et UDI arrive en troisième position avec 18% des voix.
👉 Lire notre analyse du sondage
---------------------------
17H49 - Hidalgo reporte sa baignade dans la Seine à l'après-législatives
Anne Hidalgo ne se baignera pas dans la Seine le 23 juin, date initialement prévue, mais entre le second tour des élections législatives le 7 juillet et le début des Jeux olympiques le 26, a annoncé mercredi la maire de Paris. « Ce ne sera pas le 23 juin », a indiqué l'élue socialiste en marge d'une inauguration. « On va se laisser le temps de passer le cap des législatives et on viendra plutôt en juillet, mais avant les Jeux », a-t-elle ajouté. L'Hôtel de Ville souhaite l'organiser un dimanche, afin d'en faire un événement populaire.
Pour rappel, la maire a promis de faire avant les JO ce « plongeon historique » dans le fleuve pour lequel l'Etat et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d'euros afin de le dépolluer et de le rendre baignable. Mais avant la dissolution surprise annoncée dimanche par Emmanuel Macron, la date du 23 juin ne tenait déjà plus vraiment la corde en raison « des fortes pluies du mois de mai et du débit très fort du fleuve », avait indiqué la mairie début juin. Les élections législatives ont eu raison du dimanche 30 juin, première date de report évoquée, et du 7 juillet.
---------------------------
17H20 - Les cadres des Républicains sont rentrés dans le siège du parti
La présidente par intérim Annie Genevard a ouvert les portes du siège du parti avec ses propres clés.
Derrière elle, une délégation de cadres, dont Aurélien Pradié, est entrée quelques minutes avant de ressortir.
Eric Ciotti n'a pas été aperçu dans le siège.
---------------------------
17H02 - Xavier Bertrand prévient que tous les Républicains qui pactiseront avec le RN seront aussi exclus
Eric Ciotti « est devenu un militant du Rassemblement national », a affirmé Xavier Bertrand, le président LR de la région Haut-de-France, avant de prévenir qu'il « est exclu et il en sera de même pour tous ceux qui pactisent avec le Rassemblement national ».
« Hier l'honneur des républicains a été sali », a-t-il ajouté avant d'annoncer qu'« aujourd'hui » nous allons « faire campagne ».
« Le barrage le plus efficace pour faire face à ce chaos, ce sont les candidats de la droite qui défendront nos couleurs dans cette élection », a ensuite ajouté la tête de liste du parti aux européennes François-Xavier Bellamy.
---------------------------
16H30 - Eric Ciotti est exclu des Républicains
Le bureau politique, qui réunit les cadres des Républicains, a décidé d'exclure Eric Ciotti pour son alliance avec le Rassemblement national. « Il est exclu des Républicains », a déclaré la secrétaire générale du parti, Annie Genevard, lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion de l'instance. L'intérim du président des LR est assurée par Annie Genevard, secrétaire générale du mouvement, et François-Xavier Bellamy, tête de liste lors des élections européennes.
« Dans une crise aussi lourde, quand on fait dans la politique on ne répond pas avec des petites ententes en catimini » a ajouté Laurent Wauquiez avant d'ajouter, « on ne sort pas de cette crise avec des alliances d'arrière boutique ». « Il y aura besoin demain à l'AN de la stabilité » des républicains et « nous serons nombreux à porter » à représenter la « droite républicaine indépendante ».
De son côté, Eric Ciotti conteste la validité de cette réunion et donc de sa décision, selon lui convoquée « en violation flagrante de nos statuts » et qui n'a donc « aucune valeur juridique ». « Je suis et reste le président de notre formation politique, élu par les adhérents », réagit Éric Ciotti alors que le bureau politique des LR a décidé de son exclusion ce mercredi après-midi.
---------------------------
16H25 - Les écologistes critiquent la crise des Républicains
La gauche commente les déboires au siège des Républicains. « Les images du délitement du parti Les Républicains pourraient nous faire rire si elles n'étaient pas aussi dramatiques », écrit dans un tweet Marine Tondelier.
« Pendant ce temps, en responsabilité car le moment nous l'impose, la gauche et les écologistes travaillent. Pour l'avenir du pays », poursuit la secrétaire nationale des Écologistes (ex-EELV).
---------------------------
16H10 - Christian Estrosi accuse Eric Ciotti de faire « honte » à Nice
Alors que le président des Républicains est toujours enfermé dans le siège du parti et refuse de faire entrer les membres en colère, le maire LR de Nice, Christian Estrosi, l'a à son tour taclé. « Éric Ciotti, vu que tu as décidé de t'allier avec le Rassemblement national, alors, vas-y », a-t-il lancé sur X. « Enfermé dans ton siège parisien, tu n'entends pas les Niçois. Ils sont dégoutés par ton attitude. Tu fais honte à notre ville », a-t-il ajouté
---------------------------
15H40 - Jordan Bardella appelle à « la coalition républicaine la plus large »
Face à la fronde d'une partie des Républicains, notamment de Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand, Jordan Bardella « salue le courage » d'Éric Ciotti et estime que ce dernier est « le seul légitime dans ces contestations car il est le fruit d'une élection interne ».
« Moi j'appelle à la coalition républicaine la plus large contre ce nouveau péril de gauche qui est en train de se dresser autour de La France insoumise », ajoute Jordan Bardella.
---------------------------
15h28 - Un bureau exécutif de cadres LR opposés à Ciotti se réunit devant le siège du parti
Un bureau exécutif extraordinaire de figures LR se réunit en ce moment devant les portes fermées du siège du parti. Ce, malgré le désaccord du président Eric Ciotti quant à sa tenue. En opposition avec la ligne de leur président, les élus LR, parmi eux Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Aurélien Pradié ou encore Gérard Larcher, ont décidé de tenir leur réunion au Musée social, un lieu de documentation situé rue Las-Cases à Paris, à 500 m du siège et situé place du Palais-Bourbon.
« Il n'y a pas de place pour les traîtres, ni pour les putschs à la petite semaine. La droite républicaine doit s'incarner en alternative au macronisme », a martelé Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, lors de son arrivée sur le lieu.
« Il faut qu'on se remette en ordre de marche, pour faire campagne, pour qu'on ait un maximum de députés Les Républicains », a, quant à lui, appelé Xavier Bertrand, patron de la région Haut-de-France.
---------------------------
15h19 - Assurance chômage, retraites, etc : ce qu'il faut retenir de la conférence de presse d'Emmanuel Macron
Lors d'une conférence de presse très attendue, Emmanuel Macron a appelé ce mercredi au rassemblement des élus et citoyens qui sont « attachés aux valeurs de la République ». Le président a également donné les grandes lignes de son cap politique en vue des législatives anticipées, tout en fustigeant l'extrême droite et l'extrême gauche, et leurs alliances « contre-nature ».
👉 Lire notre dernier article sur le sujet
---------------------------
14H25 - Le premier adjoint à la mairie de Paris candidat aux législatives
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, est candidat dans la 7e circonscription de la capitale, a-t-il annoncé ce mercredi sur le réseau social X. Clément Beaune, ancien ministre du camp Macron, sera donc l'un de ses adversaires principaux lors de cette élection.
« Face au danger d'un gouvernement d'extrême-droite, le sursaut est impératif. Je souhaite porter cette voix d'espoir ouverte par le rassemblement de la gauche. Il faut serrer les coudes, lever le poing et nous battre ensemble », a-t-il écrit dans un post sur la plateforme.
---------------------------
13H34 - Eric Ciotti confirme qu'il ferme exceptionnellement son siège en ce début d'après-midi
« J'entends beaucoup d'élucubrations sur la fermeture du siège LR. J'ai pris cette décision à la suite des menaces reçues et des désordres d'hier » a déclaré ce mercredi après-midi, sur le réseau social X, le patron des LR Eric Ciotti, pour expliquer la fermeture exceptionnelle du QG de son parti. « Je dois garantir la sécurité du personnel. De surcroît, aucune réunion n'a jamais été prévue au siège cet après-midi », a-t-il ajouté.
En début de journée, plusieurs figures et cadres des LR, opposés à sa proposition de faire alliance avec le RN, ont annoncé qu'ils organisaient au siège du parti un bureau exceptionnel afin de discuter de l'exclusion d'Eric Ciotti de leur direction.
---------------------------
13H12 - LFI annonce qu'un « accord » a été trouvé sur la « répartition » des circonscriptions
Le député LFI Paul Vannier, chargé des négociations du nouveau « Font populaire » sur la répartition des circonscriptions, a indiqué mercredi à l'AFP qu'un « accord » avait été trouvé sur ce sujet.
Selon lui, la quasi-totalité des 577 circonscriptions ont été réparties comme ceci : les Insoumis présenteront 230 candidats, les socialistes 170, les Ecologistes aux alentours de 90 et les communistes 50. « Cet accord acte la progression des socialistes mais n'oublie pas la présidentielle », indique Paul Vannier.
« Ces chiffres ne sont pas stabilisés », a précisé une source socialiste, alors qu'un communiste précise qu'il y aura des « réajustements », selon quelle force est la plus à même de l'emporter dans chaque circonscription.
---------------------------
12H55 - Emmanuel Macron admet avoir « une responsabilité » dans l'échec de son camp aux élections
Emmanuel Macron a admis mercredi avoir « une responsabilité » dans l'échec de son camp aux élections européennes face à l'extrême droite, en n'apportant pas de « réponses » suffisantes aux « inquiétudes ».
« Oui, j'ai une responsabilité, j'ai une responsabilité dans le fait que sans doute je n'ai pas apporté de réponses assez rapides et radicales à des inquiétudes légitimes qu'avaient nos compatriotes », a affirmé le président de la République. Il a reconnu avoir manqué de réponses « au malaise qui existe dans la ruralité », « au sentiment de perte de contrôle, de dépossession, aux peurs qui existent, au sentiment aussi de déclassement qu'il y a dans certains de nos quartiers ».
---------------------------
12H50 - François Ruffin réagit au discours du président
François Ruffin (LFI) réagit au discours d'Emmanuel Macron sur X (ex-Twitter) en écrivant : « Non : le chaos, c'est lui ».
---------------------------
12H45 - Macron affirme « suspendre » la réforme électorale contestée en Nouvelle-Calédonie
Emmanuel Macron a affirmé un peu plus tôt « suspendre » le projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral de Nouvelle-Calédonie, à l'origine des émeutes sur place, pour « donner toute sa force au dialogue sur place et au retour à l'ordre ».
« Le projet de loi constitutionnelle qui a été voté dans les mêmes termes par les deux chambres, j'ai décidé de le suspendre parce qu'on ne peut pas laisser l'ambiguïté dans la période », a déclaré le chef de l'Etat. De facto, il ne peut convoquer de Congrès depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
---------------------------
12H41 - « Léon Blum doit se retourner dans sa tombe »
« L'alliance (de la gauche) n'est pas baroque, elle est indécente », dénonce Macron. « Léon Blum doit se retourner dans sa tombe en pensant que l'on a fait une alliance électorale qui permettra de donner 300 circonscriptions à LFI », complète-t-il.
Concernant les LR, il estime que leur président, Eric Ciotti, « a fait un pacte avec le diable », en voulant s'allier au RN.
---------------------------
12H26 - Macron ne reviendra pas sur l'assurance chômage
Macron ne compte pas revenir sur l'assurance chômage : « Cette réforme est assumée, importante, il ne faut pas vaciller ». « Cette réforme est bonne et donc je l'assume et je pense qu'on ne peut pas dire que c'est un intangible », a-t-il ensuite lancé en indiquant que ce sera à la future majorité de construire les modalités. Avant de compléter : « On doit continuer de lutter contre l'inactivité et avoir une société de plein emploi ».
👉 Lire notre dernier article sur le sujet
---------------------------
12H21 - « Le RN va vous appauvrir », dit Macron
« Le projet que porte le Rassemblement national ne permettra pas de répondre à l'insécurité que vous vivez. Ils n'ont pas de réponse concrète », tance le président sur le volet sécuritaire.
Du côté de l'économie, « le RN va vous appauvrir », estime-t-il. « Comment peuvent-ils financer le retour à 60 ans ? », ajoute-t-il.
Ce matin, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui espère obtenir le poste de Premier ministre après les législatives anticipées, a renvoyé à plus tard une éventuelle abrogation de la réforme des retraites, n'en faisant pas sa priorité dans l'immédiat.
---------------------------
12H17 - Macron vaut interdire le téléphone portable avant 11 ans
Un peu plus tôt lors de cette conférence de presse, Emmanuel Macron s'est prononcé pour l'interdiction du téléphone « avant 11 ans » et des réseaux sociaux « avant 15 ans », dans la ligne du rapport remis au président par une commission d'experts sur l'impact de l'exposition des jeunes aux écrans.
---------------------------
12H12 - Le président affirme qu'il ne fera pas campagne pour ces législatives
« Je ne ferai pas campagne aux législatives. Le président n'a pas à faire campagne, c'est le Premier ministre qui va faire campagne avec les responsables de la majorité. Je n'entends pas faire campagne davantage que ce que j'ai fait en 2017 et 2022 », a déclaré Emmanuel Macron à propos de ces législatives anticipées. Il ne compte pas non plus faire de débat avec Marine Le Pen (RN).
---------------------------
12H08 - « Je ne veux pas donner les clés du pouvoir à l'extrême droite en 2027 », insiste Macron
« 2 Français sur 3 comprennent et veulent cette dissolution selon les sondages », lance le président à propos de son choix de dissoudre. « Je l'assume totalement car c'est un pouvoir constitutionnel qui revient au président».« Tout le monde voyait monter l'extrême droite. Je ne veux pas donner les clés du pouvoir à l'extrême droite en 2027 », ajoute-t-il. Avant de conclure : « Je pense que la clarification c'est maintenant ».
---------------------------
12H05 - Macron plaide pour une « puissance militaire indépendante »
Sur le plan diplomatique, le président plaide pour que la France soit une « puissance militaire indépendante ». Il accuse le RN d'« ambiguité » à l'égard de la Russie et de vouloir une « sortie de l'Otan ». Il estime par ailleurs que l'extrême gauche a « une vision balkanisée de notre diplomatie », s'oppose également à l'Otan et à la dissuasion nucléaire française.
---------------------------
12H02 - Le chef de l'Etat dit vouloir supprimer un échelon territorial
Concernant les régions, le président souhaite supprimer un échelon territorial et donner le choix aux citoyens de revenir sur les « grandes régions ».
---------------------------
12H00 - Macron fait son mea culpa sur l'accès au logement des jeunes
La vie de nos compatriotes ne s'est pas assez améliorée, avoue le président, qui estime que le travail doit mieux payer. « On doit mieux partager les revenus du travail et de la richesse », déclare-t-il.
Il souhaite ouvrir de nouveau le chantier des primes sans impôts et sans change, le sujet des temps partiels subis et des métiers rémunérés en-dessous du SMIC. Il fait également son mea culpa sur l'accès au logement des jeunes : « Nous n'avons pas assez avancé ».
---------------------------
11H54 - Les retraites resteront indexées sur l'inflation confirme le président de la République
Concernant les retraites, le président indique que le gouvernement a agi « en augmentant les pensions les moins élevées grâce à la réforme des retraites ». Il confirme que les retraites « seront bien indexées sur l'inflation ».
---------------------------
11H53 - Macron souhaite continuer à agir pour la sécurité et pour plus de fermeté
Le président donne les grands traits de son projet. Sur la sécurité, il souhaite « un meilleur contrôle des mineurs non accompagnés, répondre avec plus de fermeté sur la violence des mineurs, répondre au sentiment d'impunité qui existe, répondre par des peines plus rapides, plus lisibles ».
Il s'oppose à l'extrême gauche qui propose une réponse « par le communautarisme et le laxisme », et l'extrême droite qui répond « par une sortie de la république et de ses valeurs ».
---------------------------
11H48 - Macron appelle à un rassemblement
« Nous ne sommes pas parfaits, nous n'avons pas tout bien fait mais nous avons des résultats », comment le président de la République avant d'appeler à un rassemblement de tous ceux qui auront « su dire non aux extrêmes et qui veulent bâtir un projet sincère pour le pays ».
---------------------------
11H42 - « Depuis dimanche soir, les masques tombent », souligne au début de son allocution Emmanuel Macron
« Depuis dimanche soir, les masques tombent et la bataille des valeurs éclate au grand jour ». C'est une « épreuve de vérité entre ceux qui choisissent de faire prospérer leurs boutiques et ceux qui veulent faire prospérer la France », déclare le président.
« La droite tourne le dos en quelques heures le dos à l'héritage de Chirac et Sarkozy. La gauche vient de s'allier à l'extrême gauche. », clame-t-il.
---------------------------
11H37 - Emmanuel Macron donne les raisons de la dissolution
Le président de la République, Emmanuel Macron, a commencé à s'exprimer lors de cette conférence de presse. Il a notamment donné les raisons de la dissolution de l'Assemblée nationale. Parmi elles, « l'équation parlementaire difficilement tenable ». «Cette situation a rendu l'action moins lisible et ne nous a pas permis de bâtir des coalitions durables », a-t-il déclaré. « A cela s'est ajouté l'attitude des députés de LFI, qui a créé un désordre à l'AN, inquiétant pour les Français », a-t-il complété.
Qui plus est,« le vote de dimanche soir a été clair : les suffrages exprimés ont placé les forces d'extrême droite à 40% et les autres extrêmes à 50%. C'est un fait politique qu'on ne pourrait ignorer. », a-t-il dit.
---------------------------
11H23 - Eric Ciotti (LR) ne sera pas présent au bureau politique de son parti organisé par certains cadres LR, en opposition
Le président des Républicains Eric Ciotti ne sera pas présent mercredi après-midi au bureau politique de son parti, qui menace de l'exclure après avoir appelé à une alliance avec le RN, a indiqué son entourage confirmant une information de BFMTV.
Eric Ciotti conteste notamment la validité de la réunion de ce bureau, convoqué par sa N.2 Annie Genevard, « en violation flagrante de nos statuts », a-t-il écrit dans un communiqué. Le patron du parti a déclenché une vague d'indignation et d'appels à la démission dans sa propre famille politique après avoir prôné un accord avec le Rassemblement national en vue des législatives anticipées.
11H09 - La conférence du président n'a toujours pas commencé
La conférence de presse du président tarde à démarrer. Edouard Philippe, le président du parti Horizon, ne sera pas présent lors de cette prise de parole.
---------------------------
10H55 - La conférence de presse de Macron devrait bientôt commencer
La conférence de presse du président, au pavillon Cambon à Paris, devrait commencer d'ici quelques minutes. Ce n'est que la quatrième fois qu'Emmanuel Macron se prête à cet exercice en tant que président depuis son arrivée à l'Elysée en 2017 : la première fois en avril 2019 après le grand débat national et la crise des gilets jaunes, la deuxième fois en décembre 2021 sur la présidence française de l'Union européenne et la dernière en janvier 2024, après la nomination de son gouvernement.
---------------------------
10H35 - Edouard Philippe absent de la conférence d'Emmanuel Macron
Le nom de l'ex-Premier ministre ne figure pas sur les sièges des chefs de partis de la majorité au Pavillon Cambon Capucines à Paris, selon les informations France 2, sur X. Christophe Béchu représentera le parti Horizons aux côtés de François Bayrou (MoDem), Stéphane Séjourné (Renaissance), Hervé Marseille (UDI) et Laurent Hénard (Parti radical).
---------------------------
10H10 - Ce qu'il faut attendre de la conférence de presse de Macron
Selon son entourage, Emmanuel Macron devrait évoquer une « nouvelle majorité avec qui et pour quoi faire » et donnera « ses priorités qui auront vocation à être enrichies avec différentes sensibilités qui pourraient venir s'agréger au bloc central ». Le président espère rallier les LR qui rejettent toute union avec le RN, de même que les sociaux-démocrates réfractaires à toute alliance avec les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
---------------------------
10H05 - Emmanuel Macron doit-il s'impliquer dans la campagne ?
« À chaque fois qu'il a parlé, il a donné un point au Rassemblement national », a tancé Xavier Bertrand (LR), pour qui le chef de l'État devrait réfléchir « à se mettre en retrait », comme selon lui Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Marine Le Pen (RN) qui savent qu'ils « divisent ». L'ex-Premier ministre Édouard Philippe, président d'Horizons, a aussi jugé « pas complètement sain » que le président s'implique trop, pointant au passage la « colère » suscitée dans l'opinion par la dissolution.
D'autres ont au contraire justifié cette intervention du chef de l'État. « Qu'il s'implique dans la campagne paraît être une évidence », a estimé sur franceinfo la présidente sortante de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, « c'est lui qui va nous donner l'impulsion ». « Les Français aussi attendent qu'il s'exprime », a abondé la ministre de l'Égalité Femme-Hommes Aurore Bergé sur TF1.
---------------------------
10H00 - Gabriel Attal sur les affiches de campagnes
Le député du Rhône Thomas Rudigoz a publié sur X une affiche de campagne aux côtés du Premier ministre ce mercredi. « Engagé derrière Gabriel Attal qui conduira cette campagne législative ! Nous allons mettre toutes nos forces pour faire gagner les forces républicaines et de progrès face aux populistes », a-t-il écrit.
Plusieurs députés ont exprimé leur souhait que le Premier ministre s'engage pleinement dans la campagne... et non le président. De manière « symptomatique », « certains ont demandé à pouvoir mettre leur photo à côté de celle de Gabriel Attal (...) et donc pas le président de la République », indiquait mardi un cadre de Renaissance à l'AFP.
---------------------------
9H40 - Éric Ciotti « ne sera plus président des LR à 15 heures » affirme Agnès Evren
Éric Ciotti « ne sera plus président des LR à 15 heures. Il va être destitué puisqu'Annie Genevard qui est secrétaire générale a convoqué un bureau politique exceptionnel pour le destituer. C'est officiel », a déclaré la sénatrice Agnès Evren sur BFMTV. « Il n'a plus aucune légitimité pour être président et pour incarner la droite républicaine ».
---------------------------
9H20 - « Plusieurs dizaines de candidats LR soutenus par le RN », maintient Jacobelli
« Oui, il y aura plusieurs dizaines de candidats Les Républicains soutenus par le Rassemblement national », confirme le député sortant de Moselle et porte-parole du groupe RN à l'Assemblée nationale, Laurent Jacobelli sur BFMTV, après que Jordan Bardella en a fait l'annonce mardi soir sur France 2. « Parmi eux, il y aura des sortants il y aura des nouveaux, il y aura des figures », a-t-il poursuivi, sans donner de noms. Invité de RTL ce mercredi, le maire LR de Cannes David Lisnard a affirmé qu'il était « impensable et impossible qu'il y ait des dizaines de députés » LR investis par le RN, y voyant du « bluff » de la part du président du RN.
---------------------------
9H10 - RN et front populaire, « même pied de dangerosité » pour l'U2P
L'organisation patronale U2P, qui représente les entreprises de proximité, met « sur le même pied de dangerosité » économique le RN et le « front populaire » qui rassemble socialistes, Insoumis, Écologistes et communistes, a indiqué mercredi son président Michel Picon.
Concernant le Rassemblement national (RN), qui a réuni 31,37% des voix lors des élections européennes, « tout le monde, bien évidemment et à juste titre, s'inquiète de leur arrivée aux affaires mais il y a aussi le "front populaire", il a un programme et des déclarations qui sont plus mortifères pour les entreprises et les petites entreprises, je les mets sur le même pied de dangerosité », a déclaré M. Picon sur RMC.
---------------------------
9H05 - François Villeroy de Galhau : le nouveau gouvernement devra « vite » clarifier sa stratégie économique
« Il sera important que quelle que soit l'issue du scrutin, la France puisse clarifier vite sa stratégie économique et en particulier sa stratégie budgétaire », a déclaré François Villeroy de Galhau sur Radio Classique ce mercredi.
Les taux d'intérêt sur la dette française ont « remonté » depuis l'annonce dimanche de la dissolution de l'Assemblée nationale, « parce que les investisseurs n'aiment pas l'incertitude », a constaté le gouverneur de la Banque de France. Or « une période électorale s'accompagne toujours d'incertitudes, c'est le jeu de la démocratie ».
Interrogé sur l'impact de la situation politique actuelle sur la stabilité de l'économie française, le gouverneur a martelé que la Banque de France était « indépendante » du pouvoir politique : « elle appartient à tous les Français et représente tous les Français » et « n'a pas à faire de commentaire ou de spéculation politique ».
---------------------------
8H55 - Un bureau exécutif au siège de LR à 15 heures
Un bureau exécutif exceptionnel a été convoqué en urgence mercredi à 15 heures au siège des Républicains par la vice-présidente du parti Annie Genevard. L'exclusion d'Éric Ciotti, qui a défendu la veille une alliance avec le Rassemblement national dans la perspective des législatives anticipée du 30 juin et 7 juillet, devrait être au programme.
« S'il le faut, nous le sortirons du bureau des héritiers du général de Gaulle », a prévenu mercredi le député LR Aurélien Pradié à propos d'Éric Ciotti, qui compte rester président de LR tout en prônant une alliance avec le Rassemblement national.
« Ce n'est pas une question juridique ou statutaire, c'est une question pleinement politique », a abondé l'ex-député LR Guillaume Larrivé sur franceinfo. Les modalités d'exclusion du député des Alpes-Maritimes, « c'est de la cuisine », a balayé sur BFMTV-RMC le patron des députés LR Olivier Marleix, pour qui Eric Ciotti doit « faire preuve d'un minimum de sens de l'honneur » et « quitter ses fonctions ».
---------------------------
8H45 - Bardella revient sur la promesse d'abroger la réforme des retraites
Jordan Bardella a renvoyé à plus tard une éventuelle abrogation de la réforme des retraites, n'en faisant pas sa priorité dans l'immédiat. Interviewé par France 2 mardi soir, le président du RN a en effet expliqué distinguer « l'urgence de l'importance », avec pour « priorité », le « pouvoir d'achat » et les « factures d'électricité ».
Dans un « second temps » seulement, il souhaiterait « évidemment » revenir sur la réforme Macron qui repousse à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite, reconnaissant une « divergence » avec son nouvel allié de LR Eric Ciotti, favorable au récent report de l'âge légal. Abroger la réforme Macron ou pas ? « Nous verrons », a aussi répondu Jordan Bardella mardi matin sur RTL, en invoquant la « situation économique » d'un « pays qui pulvérise sous Emmanuel Macron les records de déficit ».
---------------------------
8H35 - « Éric Ciotti, dehors », lance Xavier Bertrand
« Éric Ciotti, dehors », lance le président LR de la région de Hauts-de-France, Xavier Bertrand, invité de BFMTV-RMC ce mercredi matin. « Il a trahi pour une circonscription, il a trahi pour être ministre de Madame Le Pen : dehors. Il doit quitter ses fonctions de président mais pas seulement : il ne doit plus être adhérent de LR », insiste-t-il. Même chose pour « les candidats qui seront investis ou soutenus par le Rassemblement national : dehors ». « Ils veulent aller avec le Rassemblement national : qu'ils y aillent ». Xavier Bertrand a par ailleurs appelé les adhérents LR à « dire clairement ce qu'ils pensent de cet accord scélérat avec le Rassemblement national ».
---------------------------
8H30 - Proposition d'alliance avec le RN : « J'ai eu envie de vomir », déclare Aurélien Pradié
« Il y a une chose que je déteste par-dessus tout dans la vie comme dans la vie politique, c'est la lâcheté, la compromission et la trahison », déclare Aurélien Pradié sur France 2 ce mercredi matin, après que le président des Républicains Eric Ciotti a proposé une alliance avec le Rassemblement national mardi. « J'ai eu envie de vomir quand j'ai entendu le chef de ma famille politique aller se vendre au RN », lance-t-il.
---------------------------
8H15 - Rachida Dati dénonce la « dérive de la ligne historique » de LR
« Il y a une crise aux Républicains », affirme Rachida Dati, invitée de Cnews/Europe 1 ce mercredi. « J'avais assisté à une dérive de la ligne historique de notre parti. Nous y sommes », déclare l'ex-LR et ministre de la Culture, après qu'Eric Ciotti a proposé mardi une alliance avec le Rassemblement national. « La ligne qu'a pris Eric Ciotti, c'est de diviser les Français », ajoute-elle.
---------------------------
7H50 - « Dizaines » de députés LR investis par le RN : du « bluff » pour David Lisnard
« Faites attention, on est dans une période où il y a une urgence, il faut déposer des candidatures, donc il y a beaucoup de bluff aussi. J'en suis sûr de ça », déclare David Lisnard ce mercredi matin sur RTL, après que Jordan Bardella a annoncé un accord entre le RN et « plusieurs dizaines » de députés LR mardi.
« Il y a des députés sortants LR qui sont des gens très solides, ils ont résisté à toutes les pressions ces derniers mois. Objectivement, il est impensable et impossible qu'il y ait des dizaines de députés. Je pense qu'il joue sur les mots. Il y aura peut-être des candidats dans des circonscriptions ingagnables où ils vont eux-mêmes donner une investiture, peut-être parfois pas demandée, mais dans les députés sortants j'y crois pas une seconde », affirme le maire LR de Cannes.
---------------------------
7H45 - David Lisnard : « Je ne vois pas comment Eric Ciotti peut rester » à la présidence LR
Invité de RTL ce mercredi, David Lisnard déclare qu'Eric Ciotti « est dans une situation très compliquée ». « Ça devait être discuté, ça devait être fait clairement », affirme le maire LR de Cannes après que le président des Républicains a proposé une alliance avec le RN mardi sur TF1. « Je ne vois pas comment il peut rester », ajoute David Lisnard. « C'est pas correct dans une organisation quelle qu'elle soit. »
---------------------------
7H30 - Bruno Le Maire ne se présente pas
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui ne s'était pas présenté en 2022, a confirmé mardi qu'il ne serait pas candidat, lors d'une réunion de lancement de la campagne dans l'Eure. L'ex-LR Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, ne se présentera pas non plus.
Le ministres des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, cherche à se présenter, et son nom circule pour plusieurs circonscriptions à Paris ou en proche banlieue ouest, selon plusieurs sources au sein de la majorité.
---------------------------
7H20 - Gabriel Attal et une vingtaine de ministres candidats
Gabriel Attal va se représenter dans sa circonscription, la dixième des Hauts-de-Seine. Sa prédécesseur, Elisabeth Borne va se représenter dans la 6e circonscription du Calvados. La présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, retournera en campagne dans la 5e circonscription des Yvelines. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se représentera dans la 10e circonscription du Nord.
Les ministres Marc Fesneau (Agriculture), Stanislas Guerini (Fonction publique) et Jean-Noël Barrot (Europe) seront aussi candidats. Ainsi que Thomas Cazenave (Budget), Olivia Grégoire (PME), Marie Guévenoux (Outremer), Frédéric Valletoux (Santé), Sarah El Haïry (Enfance), Roland Lescure (Industrie), Marie Lebec (Relations avec le Parlement), Fadila Khattabi (Personnes handicapées), Aurore Bergé (Egalité), Franck Riester (Commerce extérieur) et Guillaume Kasbarian (Logement). Les secrétaires d'Etat Patricia Miralles (Anciens combattants), Marina Ferrari (Numérique), Sabrina Agresti-Roubache (Ville et citoyenneté) et Hervé Berville (Mer) seront aussi candidats.
---------------------------
7H10 - Le président prié par sa majorité de se faire discret
« Il y a eu beaucoup d'appels à ce que Gabriel Attal s'engage », non pour lui reprocher de ne pas le faire assez mais avec l'idée « qu'il ne faut pas que ce soit quelqu'un d'autre, très clairement cela voulait dire pas (Emmanuel) Macron », a affirmé mardi un cadre du groupe à l'AFP. De manière « symptomatique », « certains ont demandé à pouvoir mettre leur photo à côté de celle de Gabriel Attal (...) et donc pas le président de la République », a ajouté cette source.
Un autre député corrobore : « A partir du moment où le vote des européennes a été un vote sanction contre le président de la République, beaucoup de collègues ont voulu dire que, même si on aimait le président et qu'on lui était très fidèle, il fallait qu'il fasse attention parce qu'il ne fallait pas qu'il y ait un vote sanction contre les parlementaires qui mouillent la chemise ».
---------------------------
6H40 - Conférence de presse d'Emmanuel Macron à 11 heures
Emmanuel Macron dévoile mercredi son plan de bataille afin de tenter d'arracher une « majorité claire » pour le reste du quinquennat et contrer le Rassemblement national, aux portes du pouvoir. Le président, qui avait promis de revenir très vite devant les Français après sa décision surprise dimanche de dissoudre l'Assemblée nationale au soir d'européennes catastrophiques pour son camp, donne une conférence de presse à 11 heures au Pavillon Cambon Capucines à Paris.
---------------------------
6H30 - Gabriel Attal veut « rassurer » et « imposer » la « thèse des trois blocs »
La majorité présidentielle, prise de court par la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, doit « rassurer » face à cette « part d'inconnu », et « imposer » la « thèse des trois blocs » extrême gauche/majorité/extrême droite, a prôné Gabriel Attal mardi soir lors du bureau exécutif de Renaissance.
« Le président de la République est légitime d'avoir pris cette décision puisque les institutions le permettent », a déclaré le Premier ministre devant les cadres du parti présidentiel, selon plusieurs participants. Mais cette décision « fait peur » car elle « fait rentrer dans une part d'inconnu ». « Notre but, c'est de rassurer. Car tous les autres blocs ne sont pas crédibles, ni rassurants », a également déclaré le Premier ministre.
La « thèse des trois blocs », de « trois choix », « il faut l'imposer ». Quant à la gauche, qui a acté lundi le principe d'une alliance dès le premier tour, « ne parlons jamais de "Front populaire"». « Disons Nupes, toujours », a dit le Premier ministre.
---------------------------
6H20 - Des recours déposés devant le Conseil Constitutionnel
Deux recours ont été déposés mardi devant le Conseil Constitutionnel contre le décret organisant le scrutin des élections législatives et La France Insoumise a annoncé en déposer prochainement un troisième, protestant « contre le gel des listes électorales ».
« Ce qui est reproché, ce sont des problématiques de délai qui vont rendre les élections trop courtes », explique Jean-Baptiste Soufron, membre de l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), portant le premier recours.
La loi dispose que la dissolution de l'Assemblée nationale et le premier tour du scrutin doivent être séparés de 20 jours minimum. En l'état, le premier tour doit se tenir le 30 juin en France métropolitaine. La dissolution, elle, a été effective le 9 juin. Or, un vote anticipé est prévu dans certaines circonscriptions, notamment en Outre-Mer et à l'étranger. Ces scrutins ne respecteraient donc pas les 20 jours de délai.
---------------------------
6H10 - Gabriel Attal va mener la campagne pour la majorité
« C'est moi qui mènerai cette campagne » des élections législatives anticipées pour la majorité, a annoncé mardi sur TF1 le Premier ministre, Gabriel Attal, qui avait jugé « soudaine » voire « brutale » la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
Gabriel Attal conduira la campagne « en tant que chef de la majorité, Premier ministre, avec l'identité qui est la (sienne), (...) c'est-à-dire toujours écouter les Français, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu'on entend ». Il s'agit d'« essayer de prendre des décisions concrètes, régler les problèmes », et ce avec des « priorités » : « les grands services publics que sont la santé, l'école, le pouvoir d'achat et l'emploi, l'écologie », a-t-il développé.
---------------------------
06H00 - Accord entre le RN et « des dizaines » de députés LR
« Il y aura un accord entre le Rassemblement national et Les Républicains » pour les législatives, avec « des dizaines » de députés LR qui seront « investis » ou « soutenus », a annoncé mardi Jordan Bardella lors d'un entretien au JT de 20 heures de France 2.
« J'ai lancé un appel à toutes les formations politiques patriotes autour du Rassemblement national qui veulent venir contribuer à cette majorité de redressement » et « je me félicite qu'Eric Ciotti (y) ait répondu favorablement », a poursuivi le président du RN en disant avoir « évidemment échangé » avec le patron de LR et « continuer de le faire dans les prochaines heures, et sans doute un peu plus tard dans la nuit ».
Notre live de la journée de mardi après l'appel à une alliance entre LR et le RN d'Eric Ciotti est à (re)découvrir ici 👉 Lire notre article
Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir la dissolution de l'Assemblée nationale après la victoire écrasante de l'extrême droite aux élections européennes et convoqué des élections législatives le 30 juin et le 7 juillet.
« Après avoir procédé aux consultations prévues à l'article 12 de notre Constitution, j'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale », a déclaré le chef de l'Etat dans une allocution télévisée après l'annonce des résultats. « Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second », a-t-il ajouté.
Prérogative présidentielle dans la Constitution de 1958, la dissolution de l'Assemblée nationale, annoncée dimanche par Emmanuel Macron, est la sixième sous la Vème République et ne s'est présentée que huit fois en plus de cent ans.
Sous la Vème, le général de Gaulle et François Mitterrand en ont chacun prononcé deux, à chaque fois suivies par une victoire électorale de la majorité présidentielle. Celle décidée par Jacques Chirac en 1997 a en revanche vu la gauche remporter une majorité des sièges, donnant lieu à la nomination de Lionel Jospin à Matignon et à la cohabitation. Auparavant, les deux dissolutions prononcées en 1877 et en 1955 avaient été un échec pour les gouvernements qui les avaient décidées en Conseil des ministres.