Axa : bénéfice en hausse ce semestre, et cession de son gestionnaire d'actifs à BNP Paribas

L'assureur français Axa a annoncé, ce jeudi, avoir dégagé un bénéfice net en hausse de 5% à 4 milliards d'euros au premier semestre, et être entré en « négociations exclusives » en vue de céder Axa IM à BNP Paribas, pour se désengager de la gestion d'actifs et se recentrer sur l'assurance.
Le bénéfice net d'Axa a progressé au premier semestre.
Le bénéfice net d'Axa a progressé au premier semestre. (Crédits : SARAH MEYSSONNIER)

Bon début d'année pour Axa. L'assureur français a indiqué, ce jeudi, avoir dégagé un bénéfice net en hausse de 5% à 4 milliards d'euros au premier semestre, tandis que son chiffre d'affaires a augmenté de 7% à 59,8 milliards d'euros.

« Nous sommes confiants dans notre capacité à atteindre un objectif de croissance du résultat opérationnel par action pour 2024 », a indiqué Thomas Buberl, directeur général d'Axa, cité dans un communiqué.

Cession d'Axa Investment Managers

Outre ses bons résultats, Axa a annoncé être entré en « négociations exclusives » en vue de céder son gestionnaire d'actifs, Axa Investment Managers, à BNP Paribas, pour 5,4 milliards d'euros : un montant total en numéraire de 5,1 milliards d'euros et en complément 300 millions d'euros pour la vente de sa filiale Select à Axa IM en amont de la finalisation de la transaction.

« En unissant ses forces avec BNP Paribas, qui est l'un des leaders européens du secteur bancaire et avec qui nous partageons les mêmes valeurs, AXA IM bénéficiera ainsi d'une opportunité unique pour se développer et devenir un gestionnaire d'actifs de taille mondiale », a expliqué Frédéric de Courtois, directeur général adjoint lors d'une conférence téléphonique.

La consolidation du secteur de la gestion d'actifs ces dernières années « nous a encouragés à étudier plusieurs scénarios afin de permettre le développement de l'entreprise », a-t-il ajouté.

« L'alliance d'Axa IM avec BNP Paribas donnerait naissance à un acteur européen de la gestion d'actifs de premier plan » avec des actifs sous gestion totalisant 1.500 milliards d'euros, indique l'assureur dans un communiqué.

Axa et BNP Paribas prévoient d'établir un accord stratégique de long terme par lequel BNP Paribas fournira des services de gestion d'investissement à Axa.

Se recentrer sur l'assurance

Cette cession qui « permettra de se désengager du segment de la gestion d'actifs » s'inscrit dans la stratégie du groupe « visant à simplifier son modèle d'activité et à se concentrer sur ses activités d'assurance », assure le groupe et plus particulièrement, les activités Vie, Epargne et Retraite d'Axa.

Dans le cadre de cette stratégie, Axa renforce également sa présence dans l'assurance dommages pour les particuliers en Italie avec l'acquisition du groupe Nobis. Le montant initial versé pour l'acquisition s'élèvera à environ 500 millions d'euros : « 423 millions d'euros, avec un complément de prix d'acquisition potentiel pouvant atteindre 55 millions d'euros », souligne le groupe.

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Cette acquisition permettra de « davantage diversifier nos réseaux de distribution, grâce à des accords de long terme avec les concessionnaires automobiles du réseau de Nobis (...) et également des partenariats avec des agences de voyage en Italie », a indiqué le directeur général adjoint.

Avec l'achat de l'assureur italien Nobis, Axa aura dépensé plus de 2 milliards d'euros pour l'acquisition de quatre entreprises depuis 2022.

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Commentaires 3
à écrit le 03/08/2024 à 9:06
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Les assureurs profitent de la crise : les primes sont surindexées par rapport à l'inflation (les indicateurs sur lesquels elles sont indexées ne tiennent jamais compte des gains de productivité). Chaque crise est pour eux l'occasion d'une croissance ...

à écrit le 01/08/2024 à 23:01
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..."On" gagne toujours de l'argent dans les assurances. La preuve par la lecture de l'article suivant dans la mise en page de la Tribune "La Poste dans le vert à mi-année grâce à sa filiale d'assurances". Je n'ai même pas besoin de le lire....

à écrit le 01/08/2024 à 22:53
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Les assureurs profitent de la crise : les primes sont surindexées par rapport à l'inflation (les indicateurs sur lesquels elles sont indexées ne tiennent jamais compte des gains de productivité). Chaque crise est pour eux l'occasion d'une croissance ...

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