![Sans surprise, c'est le Rassemblement national qui remporte les élections européennes en France.](https://static.latribune.fr/full_width/2387159/emmanuel-macron-et-valerie-hayer-a-bruxelles-le-17-avril.jpg)
21H15 - Marine Le Pen assure : « Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance »
Prenant la parole à la suite du président de la République, Marine Le Pen s'est félicitée de constater que « quand le peuple vote, le peuple gagne ». « Ce vote des Français est sans appel. Le président répondant à l'appel de Jordan Bardella a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale. Je ne peux que saluer cette décision », a-t-il déclaré. Et d'assurer : nous y sommes prêts, rappelant que « celles de 2022 ont désigné le RN comme la principale opposition ». « Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance », a-t-elle affirmé.
« J'appelle les Français à venir nous rejoindre pour former autour du RN une majorité au service de la France », a-t-elle conclu.
---------------------------
21H00 - Emmanuel Macron dissout l'Assemblée nationale
« Ce n'est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l'Europe dont celui de la majorité présidentielle », a admis Emmanuel Macron qui prenait la parole à l'issue des premières estimations, face au score du Rassemblement national arrivé en première place. « La montée des nationalistes et des démagogues est un danger pour notre nation », a-t-il ajouté. Et « c'est une situation à laquelle je ne peux me résoudre », a-t-il assuré. Et d'insister : « Je ne saurais donc faire comme si de rien n'était ».
« Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale » a-t-il annoncé. « Je signerai dans quelques instants le décret de convocation des élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second », a déclaré le chef de l'Etat.
---------------------------
20H46 - les conservateurs légèrement en tête en Espagne (sondage)
En Espagne, ce sont les conservateurs qui sont arrivés légèrement en tête des élections européennes, selon un sondage publié à la fermeture des bureaux de vote. Et ce, devant le Parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez. Comme en France, le pays connaît également une poussée de l'extrême droite,
Selon ce sondage réalisé pour la télévision publique entre le 24 mai et samedi, le Parti Populaire (PP, droite) remporterait de 21 à 23 sièges (32,4% des voix), devant les socialistes avec de 20 à 22 sièges et 30,2% des voix.
---------------------------
20H31 - « C'est d'abord la défaite et la déroute cinglante du macronisme », juge Manon Aubry
Prenant la parole, la tête de liste de la France insoumise (LFI), Manon Aubry, a estimé que le « score historiquement faible » de la liste de la majorité était « d'abord la défaite et la déroute cinglante du macronisme ».
« Il doit renoncer à la réforme de l'assurance chômage, aux coupes budgétaires dans les service publiques et reconnaître l'Etat de Palestine », a-t-elle énuméré. Et d'insister : « le pays veut tourner la page ».
Concernant la première place occupée par le RN, le parti a « été installé comme opposition favorite par le pouvoir en place », a dénoncé Manon Aubry, accusant ce dernier « de reprendre des éléments de programme de la liste de Jordan Bardella ».
---------------------------
20H21 - L'extrême droite au pouvoir, « nous ne nous résignerons jamais à cela », affirme Raphaël Glucksmann
Revendiquant « une puissance écologique et européenne », Raphaël Glucksmann a pris la parole après la publication des estimations à 20 heures. La tête de liste PS-Place publique a néanmoins dit qu'il n'avait « pas le coeur à la fête », soulignant le score du Rassemblement national. « Nous vivons un moment historique, la guerre a fait son retour sur notre continent, l'extrême droite est en tête dans de nombreux pays européens », a-t-il regretté, assurant « tenir tête aux ennemis de la démocratie ».
« Nous la combattons jour après jour », a-t-il ajouté en parlant de « l'extrême droite ». « Notre responsabilité est désormais immense en Europe et en France, notre responsabilité est de combattre ce sentiment de l'inexorabilité de l'extrême droite au pouvoir. Nous ne nous résignerons jamais à cela », a-t-il insisté.
Le candidat s'est également félicité que sa liste ait atteint « un niveau que personne n'attendait au début de la campagne ».
---------------------------
20H05 - Jordan Bardella appelle à de nouvelles élections législatives
Prenant la parole quelques minutes après la révélation des estimations à 20 heures, la tête de liste du Rassemblement national à appelé à organiser de nouvelles élections législatives.
« Nos compatriotes ont exprimé une volonté de changement », a-t-il affirmé, estimant que ces résultats sont un « message clair adressé à Emmanuel macron ». Jordan Bardella s'est félicité de ce score qu'il a jugé historique.
« L'écart inédit traduit un désaveux cinglant et un rejet clair de la politique d'Emmanuel Macron », a-t-il insisté. Et d'ajouter : « le président ne peut rester sourd au message des français ».
---------------------------
20H00 : Jordan Bardella en tête à 32,0%, Valérie Hayer seconde à 15,4% (estimations Elabe à 20 heures)
Sans surprise, c'est le Rassemblement national qui remporte les élections européennes en France, selon le sondage Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune Dimanche.
La liste de Jordan Bardella arrive ainsi largement en tête avec 32% des voix. Le Rassemblement national devance de près de plus de 16 points la liste Renaissance de Valérie Hayer qui n'atteint que 15,4% des suffrages.
La majorité présidentielle est talonnée par la liste PS-Place publique de Raphaël Glucksmann (13,9%), qui manque donc de peu son objectif d'arriver deuxième.
La France insoumise termine, quant à elle, en quatrième position avec 9,3% devant Les Républicains (6,8%) ainsi que Reconquête (5,2%) et les Écologistes (5%).
Quant à la liste PCF de Léon Deffontaines, elle obtient 2,5%, celle de Jean Lassalle (Résistons Alliance Rurale) recueille 2,3% des suffrages, celle du parti animaliste de Hélène Thouy, 2,0%. Viennent ensuite : Ecologie au centre (1,3%), Les Patriotes de Florian Philippot (1%), l'UPR de François Asselineau (1%).
---------------------------
18H39 : Le parti de droite du Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, en tête
Soulagement pour le Premier ministre grec. Le parti de droite de Kyriakos Mitsotakis est arrivé en tête de ces élections européennes avec entre 28 et 32% des voix, selon des sondages à la sortie des urnes publiés par la chaîne ERT.
Le chef du gouvernement, qui avait été réélu avec une majorité absolue il y a un an, rate toutefois son objectif de rassembler 33% des votes comme il l'avait martelé durant la campagne électorale. C'est le score qu'avait enregistré son parti Nouvelle Démocratie (ND) lors du dernier scrutin européen en 2019.
Le parti de gauche Syriza, dirigé par Stefanos Kasselakis, un ancien trader longtemps installé au Etats-Unis, arrive en deuxième position avec 15,2% à 18,2% des voix. Vient ensuite le parti socialiste Pasok qui obtient entre 10,9% et 13,9% des suffrages, toujours selon les sondages de la chaîne publique grecque. Enfin, le parti nationaliste Eleniki Lysi (Solution grecque) décroche entre 7,6% et 10% des voix, derrière le parti communiste KKE (7,9% à 10,3%).
Le scrutin en Grèce a été marqué par une forte abstention. En effet, à 17h30 (16H30, heure de Paris), soit une heure et demie avant la fermeture des bureaux de vote, la participation ne s'élevait qu'à 32,9%.
---------------------------
18H02 : en Allemagne, les conservateurs arrivent en tête, l'extrême droite en deuxième (sondage)
En Allemagne, les élections européennes signent la défaite des sociaux-démocrates du chancelier, Olaf Scholz, selon des sondages réalisés par les télévisions publiques. Ils enregistrent, en effet, un sérieux revers, arrivant derrière les conservateurs et l'extrême droite.
Ainsi, d'après les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF, le SPD d'Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et l'extrême droite AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.
Les deux autres partis de la coalition gouvernementale, les Verts et les libéraux (FDP), ont respectivement obtenu entre 12 et 12,5% pour le premier et 5% pour le second.
---------------------------
17h45 : le parti d'extrême droite en tête en Autriche (sondages)
Le parti d'extrême droite FPÖ ressort en tête à l'issue des élections européennes dimanche en Autriche, selon des sondages publiés par les principaux médias après la fermeture des bureaux de vote.
Il est crédité de 27% des voix, devenant la plus importante force politique du pays alpin pour la première fois de son histoire.
Ils sont suivis des conservateurs (ÖVP) qui, avec un peu plus de 23%, se trouvent au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates du SPÖ. Les Verts affichent un score de 10,5%.
---------------------------
17h25 : le taux de participation à 20h estimé à 52,8%
L'institut de sondage Elabe anticipe un taux de participation de 52,8% à 20h, soit mieux que les 50,12% de 2019.
Avec une telle participation, le taux d'abstention serait de 47,2%.
---------------------------
17h : 45,26% de taux de participation
Le taux de participation aux élections européennes atteint 45,26% à 17h selon le ministère de l'Intérieur. Il s'agit d'un chiffre légèrement supérieur à celui des précédentes élections européennes. En 2019, ce chiffre à 17h était de 43,29%, contre 35,07% en 2014 et 33,18% en 2009.
Il y a cinq ans, plus d'un électeur sur deux (50,12%) s'était rendu aux urnes en fin de journée, marquant un net rebond par rapport aux européennes de 2014 (42,43%).
---------------------------
16h44 : les vertiges de l'après-Glucksmann
La bonne campagne de l'essayiste donne de l'espoir aux socialistes pour construire l'après-9 juin et les trois prochaines années.
Au fil des mois, le fondateur de Place publique a réussi à imprimer une ligne - une puissance écologique européenne, soucieuse des droits de l'homme et de la justice sociale, un soutien indéfectible à l'Ukraine - et une idée phare : taxer les ultra-riches au niveau européen. Cette mesure est devenue selon l'intéressé « un hit » dans ses meetings, où l'on vendait tee-shirts et tote bags barrés du slogan « taxer les riches ».
---------------------------
15h41 : LFI dénonce des « irrégularités » locales
Des députés de La France Insoumise ont dénoncé, en plein scrutin des élections européennes, des « irrégularités » locales, notamment à Toulouse, le parti de gauche radicale appelant ses électeurs à lui signaler « tous les dysfonctionnements ». Le coordinateur national du mouvement, Manuel Bompard, a notamment fait savoir que les bulletins de sa candidate Manon Aubry « n'étaient pas disposés sur les tables de vote » à Domont (Val-d'Oise).
« Il a fallu une intervention de notre part pour les mettre en place », a ajouté le député des Bouches-du-Rhône, lançant un appel à ses sympathisants: « Soyez vigilants et alertez-nous de tous les dysfonctionnements! ».
« Un député de la République s'inspire des méthodes de Trump pour jeter le discrédit sur la démocratie en France », a répondu le maire socialiste de Montpellier ce dimanche, Michaël Delafosse, jugeant ce positionnement « déshonorant, affligeant, outrancier ».
---------------------------
15h21 : Ce qui a déjà changé pour le RN avec les européennes
Favori du scrutin depuis l'hiver, Bardella a désensibilisé de nouveaux électeurs au vote frontiste et s'est forgé une stature politique. En se donnant les contours vagues - mais rassurants - d'un « parti de gouvernement » en devenir, débarrassé des oripeaux du Frexit, le RN a accentué sa banalisation.
Les limites de son parti subsistent toutefois.
---------------------------
15h08 : La présidente de la Commission européenne vote en Allemagne
Ursula von der Leyen, qui brigue un deuxième mandat de cinq ans à la tête de la Commission européenne, a voté en milieu de matinée Burgdorf, en Basse-Saxe.
L'ancien président du Conseil européen Donald Tusk, actuellement Premier ministre en Pologne a aussi vôté dans son pays.
Pour rappel, depuis jeudi et jusqu'à ce dimanche soir, quelque 360 millions d'électeurs des 27 pays membres de l'Union européenne (UE) sont appelés à voter pour renouveler le Parlement européen.
---------------------------
14h : Emmanuel Macron vote au Touquet (Pas-de-Calais)
Emmanuel Macron a voté à son tour, dans un bureau du Touquet (Pas-de-Calais), accompagné de son épouse.
Vers 13h30, ce fût au tour du communiste Léon Deffontaines, tête de liste de la Gauche unie, de voter à Amiens (Somme).
Le Premier ministre Gabriel Attal, quant à lui, a voté à Vanves (Hauts-de-Seine) aux alentours de 11h15. Manon Aubry (LFI), Raphaël Glucksmann (PS), Jordan Bardella (RN), Marie Toussaint (EELV), François-Xavier Bellamy (LR), Valérie Hayer (Renaissance) et Marion Maréchal (Reconquête) ont eux aussi voté ce matin.
---------------------------
13h30 : Comment Gabriel Attal prépare la suite des européennes
Gabriel Attal a prévu de convier les ministres de plein exercice de son gouvernement à venir dîner demain à Matignon afin de tirer les conclusions des résultats des élections européennes. Mardi, il recevra les parlementaires de la majorité pour un cocktail dînatoire.
Le Premier ministre estime être un point d'équilibre de la majorité. Il surveillera de près les initiatives que prendront Édouard Philippe et François Bayrou.
---------------------------
12h : 19,81% de taux de participation
Le taux de participation aux élections européennes atteint 19,81% à la mi-journée selon le ministère de l'Intérieur. Il s'agit d'un chiffre légèrement supérieur à celui de la précédente élection européenne de 2019. Lors de ce dernier scrutin, à 12h, le taux de participation était de 19,26%.
Il y a cinq ans, plus d'un électeur sur deux (50,12%) s'était rendu aux urnes en fin de journée, marquant un net rebond par rapport aux européennes de 2014 (42,43%).
Dans les bureaux de vote parisiens, à 12h, ce taux est de 16 %. À titre de comparaison, en 2019 à la même heure, le taux de participation à Paris était de 11,35 %.
---------------------------
11h26 : Avec les européennes, l'heure de vérité pour Emmanuel Macron
Ces derniers jours, l'Élysée et Matignon ont dû brusquer les poids lourds du gouvernement pour qu'ils acceptent de participer aux plateaux télé ce soir et aux matinales radio demain afin de défendre l'exécutif. À la veille du verdict des urnes, cette frilosité aura été le signe supplémentaire que chacun pressent le pire dans la majorité. Qui peut croire que le miracle survenu lors des européennes de 2019 se reproduira cette fois encore ?
---------------------------
10h39 : « Les partis nationaux-populistes ont imposé les termes du débat européen »
ENTRETIEN - Que ce soit sur l'immigration, le changement climatique ou encore les valeurs de l'Europe, l'extrême droite a contraint le système politique à tenir compte de son point de vue, selon Bruno Cautrès et Marc Lazar, enseignants à Sciences-Po.
---------------------------
10h18 : On achève bien les élections européennes...
À quoi ressemblera l'Europe après le 9 juin ? Avec un Parlement qui penchera plus, voire beaucoup plus à droite, il faudra rechercher de nouveaux équilibres, à Bruxelles, comme dans chaque pays membre de l'UE, pour redonner de la visibilité aux acteurs économiques...
👉 Lire l'édito de Philippe Mabille, directeur de la rédaction
---------------------------
9h47 : Les Français commencent à se rendre aux urnes
Les Français ont commencé à voter pour les élections au Parlement européen ce dimanche, depuis 8h. Le Rassemblement national est attendu en tête après une campagne marquée par la forte présence de l'extrême droite.
---------------------------
8h51 : Européennes, un scrutin sur fond de guerre
Le contexte dans lequel se déroule ce scrutin n'a que peu à voir avec celui de 2019. La pandémie du Covid-19, la guerre russe en Ukraine, un niveau d'inflation inédit depuis quarante ans, une croissance économique poussive et l'impact des mesures de la transition énergétique ont fait prendre conscience de la nécessité de peser dans un monde incertain face à des puissances comme la Chine et les États-Unis...
8h02 : LFI termine en dynamique, les écolos plongent
Dans l'ultime enquête réalisée par Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, où le RN caracole toujours en tête, devant Valérie Hayer (Renaissance) et Raphaël Glucksmann (PS), la liste de Manon Aubry (LFI) tutoie désormais les 10%. Tandis que celle de Marie Toussaint (EELV) se rapproche du seuil d'éligibilité.
Les européennes 2024, qui se déroulent selon les pays du 6 juin au 9 juin, permettent de désigner les 720 eurodéputés qui composeront le nouveau Parlement pour les cinq prochaines années. Les citoyens des vingt-sept Etats membres de l'Union européenne participent à ce vote, soit près de 360 millions d'électrices et d'électeurs.
En France, le scrutin se déroule en un seul tour le 8 juin en Outre-mer et le 9 juin en Métropole. Ce sont 38 listes de candidats qui sont en lice cette année dans l'Hexagone, qui définiront les 81 eurodéputés représentant la France au Parlement.
👉 Notre dossier spécial élections européennes
BCE, climat, défense, énergie, IA... 15 priorités pour la future Europe
A lire ici
👉 Européennes 2024 : les programmes des candidats en 3 minutes chrono
Une révision synthétique des mesures des 8 principaux candidats susceptibles de dépasser le seuil des 5%, condition indispensable pour obtenir des députés européens.
A lire ici
👉 Nos grands entretiens
> Emmanuel Macron : « Je m'impliquerai dans les européennes » A lire ici
> Gabriel Attal : « Le RN vomit tellement l'Europe qu'il ne se préoccupe pas des intérêts de la France » A lire ici
> Raphaël Glucksmann: « Il faut que nous devenions un aimant politique » A lire ici
> François-Xavier Bellamy : « Nos institutions sont bloquées par le gouvernement » A lire ici
> Marie Toussaint : « Les droites et les extrêmes droites pactisent contre l'écologie » A lire ici