Nouvelle-Calédonie : un deuxième gendarme tué lors des violences, la situation est « très tendue », selon Gabriel Attal

Le Premier ministre a déploré les « pillages, émeutes, incendies, agressions (...) insupportables et inqualifiables » qui ont de nouveau eu lieu en Nouvelle-Calédonie où le bilan est de cinq morts dont deux policiers. Il a également indiqué qu'« un millier d'effectifs de sécurité intérieure supplémentaires » seront déployés. Selon la Chambre de commerce et d'industrie (CCI), ces trois premières nuits d'émeutes ont causé pour 200 millions d'euros de dégâts.
Selon les autorités françaises, en Nouvelle-Calédonie, quelque 70 interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures et 64 blessés sont à déplorer parmi les gendarmes et policiers.
Selon les autorités françaises, en Nouvelle-Calédonie, quelque 70 interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures et 64 blessés sont à déplorer parmi les gendarmes et policiers. (Crédits : LUDOVIC MARIN)

[Article publié jeudi 16 mai 2024 à 7h12, mis à jour à 14h29] La situation reste « reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables » en Nouvelle-Calédonie où le bilan s'est alourdi, portant à cinq le nombre de morts depuis le début des émeutes lundi, a déclaré, ce jeudi, le Premier ministre, Gabriel Attal. La cause de ces violences : une réforme du corps électoral local, contestée par les indépendantistes kanaks qui redoutent d'être mis en minorité.

Ce jeudi matin, un deuxième gendarme a été tué à la suite d'un « tir accidentel », a, en effet, annoncé le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, dans un message à l'AFP plus tôt dans la journée. « Il ne s'agit pas d'un tir ennemi », a-t-on précisé de source proche du dossier.

Dans son message, le ministre, qui fait part de sa « grande tristesse », explique que selon les « premiers éléments, le décès serait consécutif aux blessures générées par un tir accidentel, alors que les gendarmes s'engageaient pour assurer une mission de sécurisation ». Gérald Darmanin a ajouté apporter « tout son soutien à la famille, aux proches et aux camarades » du gendarme tué.

Un premier militaire âgé de 22 ans, de l'escadron de gendarmerie mobile de Melun (Seine-et-Marne), est mort mercredi en Nouvelle-Calédonie, près de Nouméa, victime d'un tir en pleine tête.

Les violences se poursuivent sur l'archipel

Après deux nuits d'émeutes qui ont également fait des centaines de blessés, celle de mercredi à jeudi « a été moins violente », avait pourtant déclaré Louis Le Franc, le haut-commissaire en charge de ce territoire d'outre-mer, lors d'un point presse ce jeudi matin (heure de Nouméa) avant l'annonce du décès d'un deuxième gendarme.

Malgré cette relative accalmie, les violences se poursuivent, en effet, sur l'archipel, qui a une nouvelle fois connu des « affrontements très importants », a déploré le haut fonctionnaire. D'après lui, quelque 70 interpellations ont eu lieu au cours des dernières 24 heures et 64 blessés sont à déplorer parmi les gendarmes et policiers. Par ailleurs, le représentant de l'Etat a « annoncé un couvre-feu et interdit TikTok » sur le territoire.

Autre information partagée par Louis Le Franc : l'agglomération de Nouméa a de nouveau été la proie des pillages et des incendies, alors que près de 200 interpellations ont eu lieu depuis lundi sur le territoire. « Il y a aussi des pièges tendus aux forces de l'ordre », qui ont subi des « tirs nourris de carabines de grande chasse », a-t-il déclaré.

Le bâtiment du Sénat calédonien a été incendié, selon son service de communication, sans que l'on sache pour l'instant l'ampleur des dégâts. Symbole de cette flambée de violence, le quartier pauvre d'Auteuil, où des tirs nourris résonnaient encore au petit matin, se trouve réduit jeudi à l'état de désolation, a constaté un correspondant de l'AFP, avec son supermarché incendié, ses commerces et restaurants brûlés et pillés.

Ramener le calme

De son côté, le gouvernement tente de ramener le calme. Mercredi soir, alors que l'état d'urgence sur l'archipel était entré en vigueur depuis 20 heures (heure de Paris), Gabriel Attal a annoncé le déploiement de militaires « pour sécuriser » les ports et l'aéroport de l'archipel. Ce jeudi, il a précisé qu'« un millier d'effectifs de sécurité intérieure supplémentaires » seront déployés.

« A la demande du président de la République, nous allons renforcer encore le pont aérien de rétablissement de l'ordre qui a été mis en place, pour déployer un millier d'effectifs de sécurité intérieure supplémentaires, en plus des 1.700 effectifs qui sont déjà sur place », a détaillé le Premier ministre.

Il a également indiqué qu'« une circulaire pénale » serait publiée par le garde des Sceaux dans les prochaines heures pour garantir « les sanctions les plus lourdes contre les émeutiers et les pillards ».

La veille, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a signé cinq assignations à résidence contre cinq responsables « radicaux et violents » appartenant à la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), frange la plus radicale du Front de libération Kanak socialiste (FLNKS), a-t-on précisé de source proche du dossier. Il a par ailleurs dénoncé l'ingérence de l'Azerbaïdjan où plusieurs leaders indépendantistes calédoniens se sont déplacés ces derniers mois. Bakou a cependant réfuté toute ingérence, jugeant les accusations de Paris « infondées ».

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Le retour à l'ordre est un « préalable à la poursuite du dialogue » et il « permettra de garantir l'approvisionnement de l'île en produits essentiels », a insisté, ce jeudi Gabriel Attal. « Tout est mis en œuvre pour que les Calédoniens retrouvent l'ordre et le calme auxquels ils ont droit. C'est un préalable à la poursuite du dialogue que j'appelle de mes vœux », a écrit sur le réseau social X le Premier ministre après avoir présidé une deuxième cellule interministérielle de crise à 08h30 à Paris.

Mercredi, il a promis d'inviter prochainement les parties prenantes de Nouvelle-Calédonie à une réunion à Matignon en vue de trouver un accord politique global, après l'adoption d'une loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral contestée par les indépendantistes. Mais une visioconférence d'Emmanuel Macron avec les élus locaux a été annulée ce jeudi, ces derniers ne voulant « pas dialoguer les uns avec les autres », selon l'Elysée. Signe de la gravité de la situation : le président a « reporté » un déplacement prévu de longue date à Flamanville (Manche), où il devait inaugurer l'EPR, un réacteur nucléaire de nouvelle génération dont la mise en service, après des années de retard et déconvenues, symbolise sa stratégie de souveraineté énergétique, l'un des principaux piliers de son quinquennat (et de la campagne européenne menée par son camp).

Ce jeudi, Emmanuel Macron devait, en effet, présider dans la matinée une « réunion de suivi » sur la situation.

« Des conséquences économiques importantes »

Gabriel Attal va, en outre, convier à Matignon, avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, « dans les prochaines heures », le président du Sénat Gérard Larcher, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, ainsi que les comités de liaison parlementaires sur la Nouvelle-Calédonie pour un « échange » sur la crise.

« Cette crise a des conséquences économiques importantes », a relevé le chef du gouvernement, qui a demandé aussi au ministre de l'Economie Bruno Le Maire de « réunir dans les prochaines heures en visioconférence le monde économique » de l'archipel « pour leur apporter le soutien nécessaire ».

En effet, ces trois premières nuits d'émeutes ont causé pour 200 millions d'euros de dégâts, a estimé ce jeudi le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie qui a effectué « un travail d'évaluation des dommages basés sur le coût de construction, le stock, l'exploitation ». Ainsi, selon David Guyenne qui s'exprimait à l'issue d'une réunion avec le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, 80% à 90% du circuit de distribution (magasins, entrepôts, grossistes) de Nouméa ont  notamment été « anéantis ».

« Les chiffres sont colossaux, la magnitude de l'impact sera énorme. L'économie calédonienne est structurellement atteinte », a-t-il poursuivi, estimant que « l'Etat va devoir intervenir ».

Les causes d'une crise que le gouvernement n'a pas vu venir

Alors que les députés ont voté dans la nuit de mardi à mercredi le projet de loi constitutionnelle portant sur la réforme du corps électoral local, ce dernier doit désormais être définitivement adopté par l'Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès. Cette dernière étape interviendra « avant la fin juin », à moins d'un accord entre les forces politiques locales, a prévenu Emmanuel Macron.

« Si nous trouvons un consensus, nous pourrons continuer à avancer. Si le consensus n'est pas trouvé, nous devrons continuer à avancer aussi de la manière dont nous l'avions prévu », a ajouté Gabriel Attal lors des questions d'actualité au Sénat, en rappelant que « le retour à l'ordre est un préalable à tout ».

Mais pour l'ancien conseiller de Michel Rocard à l'époque des accords de Matignon de 1988, Jean-François-Merle, « le calendrier comme couperet, ça ne marche jamais, ça produit l'effet inverse ». « Maintenant que le feu est déclenché », il va falloir « trouver une solution de médiation » avec « des gens qui puissent être considérés comme au-dessus de la mêlée », a-t-il ajouté auprès de l'AFP, acquiesçant à la piste de l'ex-Premier ministre Lionel Jospin évoquée dans la presse et observant que « quelqu'un comme Edouard Philippe aurait aussi sa légitimité ».

Lire aussiNouvelle-Calédonie : une économie plombée par le nickel

Quel calendrier ?

Un autre ancien chef de gouvernement, le socialiste Jean-Marc Ayrault a lui aussi déclaré à l'AFP qu'il fallait « absolument mettre en place une mission de dialogue ». Mais « si le délai, c'est fin juin, c'est un peu court », a-t-il souligné, rappelant que le Conseil d'Etat a fixé « la date ultime pour tenir des élections provinciales en décembre 2025 ». Il est donc « encore temps de rétablir la confiance, mais sans surenchère », a-t-il insisté.

Sauf que les oppositions font monter la pression autour de la sécurité de l'archipel. « Il ne peut pas y avoir de dialogue dans la chienlit », a insisté le chef des sénateurs LR, Bruno Retailleau, son homologue à l'Assemblée, Olivier Marleix, estimant qu' « il faut aussi mobiliser l'armée ».

(Avec AFP)

Commentaires 40
à écrit le 16/05/2024 à 20:14
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Bonjour, bon je rappelle que nous avons la une situation qui est le fruit de la politique de monsieur Macron qui est de donner plus d'autonomie au parlement des îles françaises ( Corse et autre ). Un indépendantistes sa en veux toujours plus , donc ...

à écrit le 16/05/2024 à 19:17
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Le gouvernement change les règles du jeu sans concertation et c'est de la faute de l'Azerbaïdjan ! C'est sûr, les violences ne sont pas acceptables mais le gouvernement devra revoir sa méthode. Quant aux indépendantistes ils doivent quand même accept...

le 16/05/2024 à 20:03
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"Quant aux indépendantistes ils doivent quand même accepter que les natifs votent..." Beaucoup d'incompréhensions de parts et d'autres, or il ne s'agit pas de donner le droit de vote aux natifs quelque soit l'origine ethnique (caldoche ou kanak...

le 16/05/2024 à 21:25
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@Lesaint En fait il ne s'agit pas d'une incompréhension, sachez qu'il y a des français nés en Nouvelle-Calédonie qui n'ont pas le droit de voter car leurs parents sont exclus du corps électoral. Leur terre ce n'est pas la métropole, c'est la Nouvel...

le 17/05/2024 à 0:06
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@Johnmckagan "Pour ceux qui ne sont pas natifs, c'est un autre débat." A l'évidence vous devriez mieux vous informer: [ "Art. 77-1. -- Dans les conditions définies par une loi organique prise après avis du congrès de la Nouvelle¿Calédonie, ...

à écrit le 16/05/2024 à 19:15
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Après les opérations extérieures en Afrique voilà l'armée déployée fans les opex françaises. Je trouve cette situation assez comique.

à écrit le 16/05/2024 à 16:47
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Des indépendantistes dont l'ambition est l'accès au pouvoir, et/ou à des moyens financiers. Des pays tiers qui pour les uns veulent déstabiliser la France partout où cela est possible, et pour les autres veulent piller la Nouvelle Calédonie de ses...

à écrit le 16/05/2024 à 15:46
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Encore des milliards introuvables qu’il faudra mettre pour réparer les dégâts, Stop

à écrit le 16/05/2024 à 15:39
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You loot, we shoot !

à écrit le 16/05/2024 à 15:23
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Pourquoi nous obstiner à vouloir garder des territoires que nous sommes incapables de gérer? L'interêt strategique et économique est un fantasme: ces territoires ne nous apportent rien de concret. Posseder des territoires en les gardant sous perfusi...

le 16/05/2024 à 16:50
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parce qu'en perdant cet ile, c'est aussi l'un des rares endroits qui fait de la matière première ! Et puis la technique de peuplement avait pour vocation en finalité de jouer comme souvent dans les pays coloniaux, la stratégie réside par le nombre !...

à écrit le 16/05/2024 à 14:52
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Ils attendent quoi nos danseurs de claquettes.. Il faut faire retomber la tension, gérer ce chaos social et les réapprovisionnement urgent : alimentaires, médicaux, énergétiques, l'eau, Etc..

à écrit le 16/05/2024 à 13:30
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C’est tout à fait normal de déployer l’armée quand des émeutes éclatent sur un territoire mais il est aussi tout à fait normal de supprimer la cause des troubles surtout lorsque celle-ci est une mesure électorale qui n’a pas été discutée avec les int...

à écrit le 16/05/2024 à 13:10
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le gendarme est décédé d un tir "ami" en clair par un autre gendarme .

à écrit le 16/05/2024 à 12:01
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"Un tir ennemi" ? Cela veut-il dire que les Kanaks doivent être considérés comme des ennemis ?!

le 16/05/2024 à 14:16
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Ceux qui pillent, et mettent la zone? Oui, sans hésiter, OUI!

à écrit le 16/05/2024 à 11:50
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"En tout cas, les émeutes n'ont pas empêché les députés de voter dans la nuit de mardi à mercredi ce projet de loi constitutionnelle," Tiens tiens cette façon de faire rappelle quelque chose ! Ils sont irrécupérables, et un camion citerne d'essence ...

à écrit le 16/05/2024 à 10:30
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L'armée la police les LBD Les jeunes qui nous gouvernent ne connaissent ils rien d'autres ? Le problème calédoniens a été géré sans violence depuis presque 40 ans, mettez y des quadras à testostérone et vous obtenez une guerre civile en 2 ans... C...

à écrit le 16/05/2024 à 10:02
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Moi ce que je souhaiterais que l’on nous dise c’est d’où viennent ces 25.000 personnes supplémentaires résidant sur ce territoire depuis 10 ans auxquelles le gouvernement voulait accorder le droit de vote. Et puisqu’il semblerait que cela soit suscep...

à écrit le 16/05/2024 à 9:22
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Peut-être que si E. Macron ne s'était pas brouillé avec W. Poutine, tout ce désordre néo colonial post moderne ne serait pas arrivé. A force de traiter la Russie de nouvel empire soviétique, on a ressuscité le Komintern : ç'était inévitable.

à écrit le 16/05/2024 à 8:06
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L'armée carrément ! Pourtant si on lit les commentaires c'est juste une bande de jeunes militants assistés LFI, des cas sociaux quoi, commandés par Mélenchon, ça devrait se résoudre sans l'aide de l’armée quand même non !? ^^

le 16/05/2024 à 9:34
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Plusieurs morts déjà, nombre d'entités brulées, des chasses à l'homme, des centaines de familles dans la panique...... Des quantités d'armes blanches et à feu qui se baladent. De l'ingérence étrangère. Faut laisser faire, restons cools ? Faut lai...

le 16/05/2024 à 9:51
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A l'instant T, peu importe où sont les responsabilités, faut arrêter le massacre et redonner au plus vite des raisons d'avancer aux citoyens qui ont tout perdu, et ceux qui vont tout perdre, parce que le foutoir continue. Sécuriser les ports et la a...

le 16/05/2024 à 10:21
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Et la police ne dispose pas assez d'hommes ?! Mais comment ça se fait !? Ils osnt trop occupés à accompagner tous les ministres et notre président en déplacements élctoral pour le RN actuellement ? Si on en est déjà à envoyer l'armée c'est qu'il ya ...

le 16/05/2024 à 11:56
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@Dossier 51 Oui, je pense que la France manque de moyens : policiers, gendarmes, douaniers, police financière, renseignements intérieur et extérieur, militaires. Notamment pour tous les nœuds logistiques par lesquels passent obligatoirement une gro...

le 16/05/2024 à 15:21
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Pourtant quand ya une centaine de zadistes quelque part il y a des milliers d'agents de forces de l'ordre dont on nous dit qu'ils sont ultras entrainés contre les émeutes et-c.... Ensuite nos dirigeants ayant abandonné la lutte contre la criminalité...

à écrit le 16/05/2024 à 7:24
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Déjà tiktok est interdit donc l'influence étrangère sera réduite, maintenant les drapeaux russes tout neufs viennent d'où ?

à écrit le 16/05/2024 à 7:22
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Bonjour, nous avons la une minorités d'individus qui ons recours a la violence car ils ons perdu démocratiquement... Donc nous devons être ferme et être impartiale avec les émeutiers... Ensuite, certains voient la l'intervention en free-lance de ...

le 16/05/2024 à 16:05
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On croirait entendre Poutine parler de la Crimée !

à écrit le 16/05/2024 à 5:48
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L'île est dans une période économique difficile due à la chute des cours du nickel fait que le moment politique était très mal choisi pour lancer cette action. Une nouvelle fois le Président montre son incompétence en terme de vision politique il vi...

à écrit le 16/05/2024 à 0:57
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Combien de valises et de cercueils faudra-t-il au régime autoritaire MacRon avant d'envisager de supprimer le droit du sol afin de régulariser la minorité de colons caldoches en respectant la souveraineté kanak?

le 16/05/2024 à 14:24
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Et la Bretagne dans tout cela...

le 16/05/2024 à 19:24
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"Et la Bretagne dans tout cela..." Etant d'origine bretone je serai heureux que la Bretagne puisse s'émanciper du diktat parisien cependant le nationalisme breton est proche du néant...

à écrit le 15/05/2024 à 22:33
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"Trois référendums perdus sur l'indépendance" Vive la propagande de l'empire colonial français niant la victoire écrasante de l'abstention...

le 15/05/2024 à 23:25
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T’en a pas marre de raconter des bobards? Ça pue l’agit prop chinoise cette affaire. La seule alternative au vote est le rapport de force. C’est un truc bien acceptable pour des dictatures, pas pour nous. On a donc fait des votes. Maintenant, faut ar...

le 16/05/2024 à 0:22
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@Math "T'en a pas marre de raconter des bobards? Ça pue l'agit prop chinoise cette affaire" Pas au courant que la Chine ait annexée l'Algérie en 1962. "La seule alternative au vote est le rapport de force." C'est bien que recherche le ré...

le 16/05/2024 à 9:26
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@ Le Saint : Ou on vote et on accepte le résultat des élections, ou on s'abstient et on ne peut rien dire. Tant pis pour les abstentionnistes, ils n'avaient qu'à voter : c'est trop facile de refaire le match après coup au bistro du coin. Tellement f...

le 16/05/2024 à 15:20
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Bien sûr que toutes les dictatures profitent de l'aubaine et instrumentalisent les difficultés de Paris: la Chine ou les turcs d’Azerbaïdjan, ou même l'Australie qui nous donne une leçon de morale décolonisatrice, elle qui a exterminé (en temps utile...

le 16/05/2024 à 15:41
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Les Chinois au Tibet ou chez les Ouighours, c'est pas bien. Les Russes font un référendum en Crimée, ou dans le Dombass c'est pas bien. Quand les Français font un reférendum en Kanaky, c'est bien.

le 16/05/2024 à 19:30
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@Asimon "Tant pis pour les abstentionnistes, ils n'avaient qu'à voter" Bien sûr, au diable la légitimité démocratique car la démocrature fait loi... ridicule!

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