Alain Bauer : « Le problème d’Emmanuel Macron ? Sa relation avec les Français »

REGARDS CROISÉS - Le RN largement en tête européennes, la dissolution surprise de l'Assemblée, les législatives anticipées... Pour éclairer cette période politique particulière, Denis Lafay, conseiller éditorial à La Tribune, convoque de multiples regards. Aujourd'hui, dialogue avec Alain Bauer, criminologue et professeur au Conservatoire national des arts et métiers.
Concernant la sécurité de JOP de Paris, Alain Bauer confie que son « inquiétude est grande. Elle continue de grandir ».
Concernant la sécurité de JOP de Paris, Alain Bauer confie que son « inquiétude est grande. Elle continue de grandir ». (Crédits : Astrid di Crollalanza)

LA TRIBUNE - Le vote historique en faveur du RN aux européennes n'est pas une surprise. Ses racines sont protéiformes. Quelle est celle qui vous apparaît centrale ?

ALAIN BAUER - L'origine du « moment » que nous vivons depuis le 9 juin peut être datée à 1992 : le rejet populaire du référendum sur la Constitution européenne puis la signature du traité de Maastricht sont les points de bascule. Ils sont le symbole d'un sentiment très fort des Français : leur vœu et leur vote ne sont pas entendus. Alors ils expriment leur désillusion par l'abstention, la colère ou le suffrage de rupture, RN, Reconquête !. Entre ces deux dates, il y a eu les Gilets jaunes, les Bonnets rouges, les militants des Soulèvements de la terre, qui tous illustrent une structuration nouvelle et élargie de la violence sociale.

Le vote aux européennes comme toujours traduit en partie une motivation domestique. Le double sentiment de ne pas être « entendu » à Bruxelles et à Paris est-il identique ?

Prenons l'exemple de mon domaine d'expertise : la sécurité. En 2012, la France connait son niveau le plus bas d'homicides et de tentatives depuis 1972. Depuis, la courbe n'a jamais cessé de se redresser. Et dans une intensité inédite. Au point qu'en 2023 le nombre d'homicides et de tentatives - ce que j'appelle les homicidités - atteint le pire record depuis cinquante ans. Ce n'est pas une impression ou un commentaire. Les enquêtes de victimation réalisées au sein de l'Observatoire national de la délinquance sont sans équivoque - elles font notamment le distingo entre les plaintes issues d'une parole heureusement libérée contre les violences intrafamiliales (féminicides, incestes) et les autres - : les Français n'éprouvent plus un simple ressenti d'insécurité, ils expriment leur vécu dans un climat réel de violence. Or ils ont un double sentiment : les attributs de la social-démocratie tels qu'appliqués par Michel Rocard (écouter, dialoguer, négocier, débattre pacifiquement) ne sont plus mis en oeuvre, leur peur et leur colère ne sont pas entendues par l'Etat qui préfère le rapport de force. Citoyennes et citoyens engagent avec lui ce rapport de force et expriment dans la rue et dans les urnes leur déception.

Lire aussiLégislatives : « Tout ça va mal finir » (François Dubet, sociologue)

Les difficultés de l'Etat à juguler la violence cristalliseraient donc selon vous l'analyse du scrutin ?

Quand près de 40% d'une population (RN, Reconquête ! et quelques listes complémentaires) manifestent leur mécontentement de la politique sécuritaire et migratoire, il faut peut-être cesser de croire qu'ils sont tous contaminés par un virus saisonnier. Cesser de jeter la faute sur les électeurs, et d'exonérer le politique de sa responsabilité ne va rien changer si on ne répond pas aux questions, bonnes ou mauvaises. La nature de la violence a changé. Même les policiers, mais aussi les pompiers ou les personnes de santé en intervention, sont régulièrement l'objet de guet-apens et d'actes d'une violence inouïe, inimaginables auparavant. L'expansion du trafic de stupéfiants n'est plus circonscrite aux grandes agglomérations, elle empoisonne les petites et moyennes villes. Qui a entendu l'inquiétude de la population qui s'y confronte au quotidien ? Le triptyque négation - minoration - éjection (en français courant : « ce n'est pas vrai, ce n'est pas grave, ce n'est pas de ma faute »), symptomatique des élus perturbés dans leur préjugés, s'est confirmé de nouveau le 9 juin. La dernière goutte d'eau, celle qui a fait déborder le vase, n'était pas plus importante que les précédentes, simplement c'était celle de trop.

Les effectifs de police et de gendarmerie traditionnellement se mobilisent en forte proportion pour les formations de droite « dure » et d'extrême droite. L'analyse socio-professionnelle du scrutin européen, puis celle des législatives, devraient le confirmer. L'alignement de ces sensibilités sur un pouvoir détenu par le RN augure-t-il le « débordement » des comportements sécuritaires ?

Chez les publics affectés à l'ordre (policiers, gendarmes, ...), il existe habituellement une sur-représentation des votes au profit des partis qui l'incarnent. Toutefois, la valeur républicaine à laquelle les forces de l'ordre sont attachées s'est toujours imposée à la couleur politique du pouvoir en place, qu'il soit de droite ou de gauche. Elles servent la sécurité indépendamment de cette coloration, et la structure même de leur hiérarchie est une garantie.

Quel qu'il le soit, le prochain gouvernement enflammera la colère des Français s'il applique brutalement des mesures contraignantes sans les avoir au préalable explicitées et sans avoir convaincu de leur nécessité

Pas toujours. Le comportement d'une partie d'entre eux sous le régime de Vichy devrait nous le rappeler...

Il y eut aussi beaucoup de résistants policiers et gendarmes durant l'Occupation. Désobéir aux ordres d'un pouvoir légitime (le Maréchal Pétain fut investi par la chambre du... Front Populaire de 1936) n'est pas toujours aisé. Entre Résistants (de l'intérieur comme de l'extérieur, venus des extrêmes aussi), collabos et entre deux, le choix des fonctionnaires est souvent complexe.

Faut-il attendre du RN au pouvoir qu'il « libère » le cadre d'intervention des policiers et, a contrario, de LFI qu'il le comprime davantage ?

Leur prise à partie et une cassure réelle dans la société du fait du comportement de certains qui prennent en otage le corps de police tout entier, la difficulté à expliquer les processus de sanctions internes (pourtant très nombreux), posent un problème qu'il faudra résoudre par l'exemplarité des comportements. Ce qui est aussi en jeu est le traitement de la légitime défense et de son mode opératoire. La France a fait le choix de lui appliquer des conditions extrêmement restrictives, qui d'ailleurs la distinguent de la plupart des autres pays occidentaux. Plus que les conditions juridiques d'exercice de l'ordre, le plus pénalisant est le temps de la justice - le temps, et non un supposé « laxisme » en réalité infondé. Un temps parfois d'une grande lenteur, qui délite la confiance des Français dans « l'organisation d'ensemble » de la sécurité, notamment en matière de violences physiques et sexuelles. La justice est censée s'exprimer « au nom du peuple français », or elle l'intègre peu à son fonctionnement. Certaines incohérences publiques ne facilitent pas la compréhension commune : les pouvoirs publics étudient l'opportunité d'abaisser le droit de vote à 16 ans mais continuent de vouloir exonérer de ses responsabilités un mineur coupable de violences....

La société française est lardée de fractures, qu'elle exprime sur un spectre très large de violences. La nomination d'un premier ministre RN ou LFI peut-elle ouvrir un cycle de violences inédit ?

D'aucuns s'amusent à le prophétiser, nul n'en sait rien. Le pire n'est jamais écrit. Un bémol, toutefois : quel qu'il le soit, le prochain gouvernement enflammera la colère des Français s'il applique brutalement des mesures contraignantes sans les avoir au préalable explicitées et sans avoir convaincu de leur nécessité. Ou enfin expliquer pourquoi il a changé d'avis faisant mine d'avoir toujours pensé la même chose... La violence des rapports sociaux naît du fait que les pratiques politiques cultivent en permanence la contrainte. Elles ont méprisé une double règle d'or, que Michel Rocard avait bien définie : la négociation doit systématiquement initier la relation, sous peine sinon d'entrer dans des rapports de force violents ; il est possible de négocier efficacement sans imposer de contraintes inutiles à la société. Parler Vrai, équilibrer l'action publique, négocier pour pacifier. La gestion de conflit néo calédonien reste un modèle qui a tenu plus de trente ans avant d'être vandalisé par le « nouveau monde » qui méprise tant l'ancien.

Les forces capables d'influencer le scrutin ont tout intérêt à ce qu'il se déroule dans les meilleures conditions, et qu'il entérine la défaite du camp présidentiel.

Entre d'un côté des menaces protéiformes et de l'autre quelques « trous dans la raquette » de l'organisation, le péril terroriste qui pèse sur les Jeux olympiques et paralympiques est réel. Vous-même depuis plusieurs mois ne cessez pas d'alerter. Prendre le risque de « casser » la tête de l'Etat, en premier lieu celui des ministères de l'Intérieur et des Armées, à quelques semaines de l'événement est-il - trivialement - « irresponsable » ?

Mon inquiétude est grande. Elle continue de grandir. L'attaque terroriste du Hamas le 7 octobre a montré les limites du fétichisme technologique et les failles béantes du gouvernement de la première puissance de sécurité et de renseignement au monde ; la « dronisation » massive de la guerre en Ukraine ; les vives tensions avec la Russie ; la résurrection de l'État islamique (ISIS K) et la rémanence des structures d'Al Qaeda ; les tensions sociales ou environnementales en France, l'intérêt de groupuscules de déstabiliser, les crises à Mayotte et en Nouvelle Calédonie, les annonces de réforme des retraites ou du chômage, la crise agricole... forment un faisceau de paramètres auquel les Jeux Olympiques constituent par nature une extraordinaire caisse de résonnance. Dans ce contexte, décréter la dissolution de l'Assemblée nationale à ce moment restera un cas d'école pour la science politique. Au-delà même du sujet olympique, le président de la République s'est comporté avec désinvolture en faisant porter aux parlementaires les responsabilités d'une campagne qu'il avait de fait menée lui-même, disqualifiant le Premier ministre et la présidente de l'Assemblée nationale, écartés de sa réflexion. Sa décision envoie à la poubelle des projets de loi déterminants (réforme agricole, aide à mourir, audiovisuel public). Elle entretient la fragmentation et la division. Finalement elle cristallise le cœur de « son » problème : sa relation avec les Français.

Lors du scrutin, des manœuvres cybercriminelles de déstabilisation apparaissent inévitables puisqu'elles sont devenues la règle. Au profit de quoi et de qui ? Le chaos et/ou les forces d'opposition ?

Les forces capables d'influencer le scrutin ont tout intérêt à ce qu'il se déroule dans les meilleures conditions, et qu'il entérine la défaite du camp présidentiel. Voilà pour elles une opportunité formidable, et même un coup du sort inespéré.

En cas, très probable, de défaite du « camp Macron », que faut-il redouter en matière de diplomatie européenne et de politique internationale d'une cohabitation inédite avec l'extrême droite ou l'extrême gauche ?

Les exemples italien et hongrois fournissent quelques clés de lecture : leur dépendance aux mécanismes européens fixe des limites strictes aux aspirations - distinctes - de Giorgia Meloni et de Viktor Orban. D'autre part, nos règles institutionnelles garantissent au chef de l'Etat des prérogatives majeures en termes de politiques diplomatique et de défense. Enfin, là encore le principe de réalité et celui de la stratégie politicienne devraient s'appliquer : la formation politique qui pilotera le gouvernement aura en ligne de mire le scrutin présidentiel de 2027 - voire avant si le 7 juillet la défaite des sortants prend l'allure d'une déroute - et devrait adapter sa politique, notamment étrangère, à cet objectif.

Les citoyens qui doutent ou qui expriment un rejet voteront-ils « en toute connaissance de cause » ?

Vous avez été Grand Maître du Grand Orient de France (2000 - 2003). Historiquement et culturellement, le parti de la famille Le Pen a toujours considéré la franc-maçonnerie comme un ennemi. Quand bien même elle n'est plus aussi audible, cette détestation témoigne du choc des « valeurs » entre les deux adversaires. La franc-maçonnerie est de natures, de règlementations, d'aspirations, d'intérêts composites ; toutefois, une fois le RN aux commandes, pourrait-elle se rassembler et former implicitement un arc de résistance ?

En effet, les ADN des obédiences ne forment pas une unité. Grand Orient de France, Droit humain, Grande Loge Féminine estiment qu'ils doivent fortement s'engager dans le débat citoyen, donc parfois politique ; la Grande Loge de France prône la neutralité mais aussi la possibilité exceptionnelle, comme dans l'épisode de 2002, de prendre position ; quant à la Grande Loge Nationale Française, elle se tient à une neutralité complète car participer au débat citoyen en tant que telle serait antinomique avec ses fondements. Le GODF a toujours exprimé des positions claires lorsqu'il considérait que la République était fragilisée. Il est très probable qu'il renouvellera ses vœux dans les prochains jours - moi-même m'y étais employé lors du second tour des présidentielles 2002 opposant Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen. Mon Convent (assemblée générale) ayant ultérieurement ratifié massivement cette position. Il est inédit que le président du RN Jordan Bardella ait été récemment invité d'un déjeuner de francs-maçons - réunis certes « hors loge ». La liberté absolue de conscience dicte à chaque sœur ou frère d'être totalement libre de porter son suffrage vers le candidat de sa sensibilité. Je ne suis pas habilité à indiquer ce qui est bien et ce qui est mal, et ma sensibilité historique de social-démocrate rocardien est connue de tous. Je résume ma responsabilité à poser les questions que me suggèrent l'analyse des mouvements de société et celle des aspirations que les citoyennes et citoyens expriment dans la rue, dans les urnes ou par d'autres voies. A chacune et chacun en conscience de faire un libre choix démocratique. La question qui se pose est de comprendre pourquoi des organisations politiques minoritaires convainquent autant d'électrices et d'électeurs. Et comment les partis qui s'affirment républicains ont pu perdre autant de terrain. On peut s'offusquer du vote des autres. Mais qui cherche encore vraiment à convaincre les électrices et les électeurs qu'il existerait d'autres chemins pour répondre à leurs doutes, leurs angoisses, leurs colères ? Qu'on peut sortir de la rageosphère ?

Un message pour le 30 juin ?

Voter, parce que la démocratie est notre bien commun le plus précieux. Même si son intime conviction est qu'il faut faire « sauter le système », qu'il faut le sauver même au prix de renoncements, ou qu'il n'existe aucune « bonne solution », chaque citoyen dispose d'une alternative électorale pacifique. Reste une inconnue : sommes-nous tous enclins à « choisir » de manière totalement éclairée ? Les citoyens qui doutent ou qui expriment un rejet voteront-ils « en toute connaissance de cause » ? Voilà qui soulève un enjeu majeur : déployer un processus « pédagogique du vote » pour assurer ce libre-arbitre, essentiel à la validation démocratique du suffrage final. Et de son respect. En ayant tout fait pour préserver ce qui nous permet d'être des Français libres.

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Commentaires 46
à écrit le 18/06/2024 à 18:29
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la desinvolture de macron tres surement et meme pire je dirais l'inconscience pour aller dire lors de sa visite a ORADOUIR SUR GLANE j'ai degoupille la grenade HONTEUX meme pas de respect pour les pauvres gens brules sur place pas digne d'un preside...

à écrit le 18/06/2024 à 10:25
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Mais tout le monde a des problèmes avec les français !!! C’est un peuple immature et instable, prêt à suivre n’importe qui avec des promesses, puis a le jeter au feu qqs temps plus tard…. La France n’a bien fonctionné qu’avec un régime fort, sous la ...

à écrit le 18/06/2024 à 8:48
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Je crains que tant que Macron sera président, abusant de tous ses pouvoirs, la situation sera explosive ! Il imposera l'Europe fédérale, continuera sa politique probusiness et sa gouvernance "royale" pour les nantis et la bourse, poursuivra sa politi...

le 18/06/2024 à 17:23
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Discours "de Gauche" ultra-classique: vous ne dites rien de nouveau sous le soleil...

le 18/06/2024 à 17:24
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Discours "de Gauche" ultra-classique: vous ne dites rien de nouveau sous le soleil...

à écrit le 18/06/2024 à 8:47
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Je crains que tant que Macron sera président, abusant de tous ses pouvoirs, la situation sera explosive ! Il imposera l'Europe fédérale, continuera sa politique probusiness et sa gouvernance "royale" pour les nantis et la bourse, poursuivra sa politi...

à écrit le 18/06/2024 à 8:47
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Je crains que tant que Macron sera président, abusant de tous ses pouvoirs, la situation sera explosive ! Il imposera l'Europe fédérale, continuera sa politique probusiness et sa gouvernance "royale" pour les nantis et la bourse, poursuivra sa politi...

à écrit le 17/06/2024 à 17:06
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Le pb de macron c’est ça relation avec son cerveau !

à écrit le 17/06/2024 à 13:44
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son pb est un melange de colere et de self confidence ( comme quand chirac a fait pareil et pris une raclee)......j'avais une certaine estime pour lui, sachant qu'il faut etre courageux ou particulierment cynique pour vouloir etre president d'un pays...

à écrit le 17/06/2024 à 12:35
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Le traité de Maastricht a été ratifié en 1992 à la suite d’un référendum positif. C’est en 2005 que le traité constitutionnel a été rejeté par référendum. On espère que le reste de l’article est moins approximatif.

le 17/06/2024 à 13:02
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"Le traité de Maastricht a été ratifié en 1992 à la suite d’un référendum positif." Lors du référendum tenu le 2 juin, les Danois se prononcent contre le traité de Maastricht. C'est le lendemain de ce vote que François Mitterrand annonce, malgré l...

le 17/06/2024 à 13:28
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Ce qui est triste dans la situation actuelle c'est que les français se sont fait avoir en 1992. Tout s'est joué lors d'un débat entre Mitterrand et Seguin. Or Mitterrand a utilisé son cancer de la prostate (caché au Français mais connu par Seguin) pe...

le 17/06/2024 à 14:03
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Le traité de Maastricht a été ratifié d'extrême justesse, le RPR s'était déchiré à l'occasion et le PS se serait également déchiré s'il n'avait pas été à ce moment là au gouvernement...

à écrit le 17/06/2024 à 11:22
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Je crains que tant que Macron sera président, abusant de tous ses pouvoirs, la situation sera explosive ! Il imposera l'Europe fédérale, continuera sa politique probusiness et sa gouvernance "royale" pour les nantis et la bourse, poursuivra sa politi...

le 17/06/2024 à 14:29
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Ai je mal lu ? On a le sentiment que vous décrivez du Bordellà...

le 17/06/2024 à 19:29
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Signalé

le 18/06/2024 à 4:42
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Austérité? À 5% du pib de déficit budgétaire? Il vous faut 10% du PIN en déficit pour le considérer dépensier? Le seul reproche à Macron est qu’il fait n’importe quoi avec l’argent public, lui et sont gouvernement pro fonctionnaires!

le 18/06/2024 à 7:46
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PM, Math... ça fait longtemps que je les avais bien senti tous les deux... LOL ! ^^

à écrit le 17/06/2024 à 11:16
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Des auteurs comme B. Milanovic ou J. Fourquet ont démontré chiffres à l'appui que la mondialisation a cassé la population de beaucoup de pays industrialisés en deux clans : gagnants et perdants. D'où le Brexit ou le trumpisme. Il aurait fallu une re...

le 17/06/2024 à 13:05
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Oui, la mondialisation a orchestré un transfert de richesses des classes d'âges nées après 1955/60 au profit de celles nées avant, ce qui ne pouvait bien évidemment marcher qu'un temps car sur la durée, la proportion de gagnants est mécaniquement vo...

le 17/06/2024 à 15:26
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Réponse au commentaire de 0 : Vous avez raison, la mondialisation n'a pas affecté toutes les générations de la même façon. Il y a aujourd'hui une inéquité intergénérationnelle entretenue par E. Macron pour des raisons électoralistes. Je vous renvoie ...

à écrit le 17/06/2024 à 10:28
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Limpide !!!! Comme d'habitude

à écrit le 17/06/2024 à 10:20
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Les Français sont des veaux selon le Général de Gaulle. Désormais ils ont grandi, ce sont des bœufs qui se laissent emmener dans un abattoir géré par le FN/RN de Jordan Bardella, une marionnette dont les ficelles sont tirées par des gens beaucoup plu...

le 17/06/2024 à 16:27
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Il te reste plus qu'à voter Hollande et Poutou.

à écrit le 17/06/2024 à 9:59
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Propos très éclairants. Oui, il FAUT voter, même voter blanc : s'abstenir, c'est dire oui à tout, même au pire, voter blanc, c'est dire non.

à écrit le 17/06/2024 à 9:51
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N'oublions pas qu'en dehors des présidentielles,qu'Emmanuel Macron n'a jamais été élu à quoi que ce soit auparavant. Il ne s'est jamais retrouvé à mener une campagne électorale. C'est un piètre politicien doublé d'un arrogant qui méprise les gens. Il...

le 17/06/2024 à 11:08
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Chirac avait été aussi élu par défaut face à JM LePen - Hollande face à Sarkozy. Au premier tour on choisit, au deuxième on élimine.

le 17/06/2024 à 13:55
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@marc469 : et le drame est qu'alors que le contexte de sa réélection aurait justifié la constitution d'un gouvernement d'union nationale, Chirac s'est ensuite empressé de ne gérer qu'au profit exclusif de ses 18% d'électeurs de premier tour et pour q...

à écrit le 17/06/2024 à 9:49
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Malheur aux pays dont le Prince est un enfant (ou un vieillard comme aux USA). Ce quinquennat et le non cumul des mandats sont des calamités. Mais ce chaos ne date pas d'aujourd'hui...

le 17/06/2024 à 10:45
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Le problème est en fait le mode de scrutin permettant à un parti d'avoir un nombre de députés sans rapport avec son poids électoral au niveau national, problème exacerbé par la réforme du financement des paris politiques (1 député élu = 37000€ se sub...

le 17/06/2024 à 14:27
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Plaisant de lire un commentaire remontant à quelques sources. L c... initiale de la déliquescence de la 5e, est due à Jospin. On partait d'un modèle 7/6(9)/5 pour aboutir à un truc "à l'américaine" à 5ans plus 2 mandats (Sarkoziade, donc, pas étonnan...

à écrit le 17/06/2024 à 9:47
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Ben le principe du poste est l'inverse de ce qu'il a fait ! Pour moi, il y aurait du y avoir des députés sur la question de la destitution. Mais rien, car le fait est que de l'ocde, c'est le président qui a le plus de pouvoir ! En même temps, c...

à écrit le 17/06/2024 à 9:39
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La démocratie est un bien qu'il faut chérir et entretenir, en conscience, tous les jours. Malheureusement, ça ne peut fonctionner qu'avec une population éduquée et éclairée. On en est loin, de plus en plus.

le 17/06/2024 à 10:31
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Le problème n'est pas tant le manque d'éducation de la population que le clientélisme de plus en plus systématique des partis dits "de gouvernement", effet pervers du mode de scrutin. La Macronie est à ce titre caricaturale, sa politique empruntée au...

le 17/06/2024 à 14:15
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@o On sent une frustration là... Un simple consultation des chiffres montrerait qu'avec les retraités 5kEUR+ Macron n'aurait jamais été élu/réélu. (OK, on n'a pas toujours la chance d'avoir une blonde en face...). Le problème, vis à vis des retraités...

le 17/06/2024 à 15:32
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Réponse à 0 et PM : Il y a bien une inéquité intergénérationnelle. Voir le livre de F. de Closets et l'article La retraite à 64 ans, une arnaque intergénérationnelle.

à écrit le 17/06/2024 à 9:29
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Emmanuel Macron est bien à l'image de son électorat, un agglomérat de parvenus et de bourgeois traditionnellement élevés dans une culture de mépris du peuple et on arrive en effet au stade terminal du système, surtout si aucune majorité ne ressort de...

à écrit le 17/06/2024 à 9:29
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Je suis tout à fait d'accord Et bien sûr votez pour vos convictions Sans vous laisser influencé

à écrit le 17/06/2024 à 8:42
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Formidable analyse de Alain BAUER !!! En effet, la lucidité n'est pas donnée à tout le monde👍👏

à écrit le 17/06/2024 à 8:30
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Question un peu folle ? "Voter en toute connaissance de cause" est une vraie question. Avant d'avoir le droit de conduire un véhicule on doit satisfaire à des obligations d'âge, de permis (code et de conduite), d'assurances. Peut-on imaginer des règl...

le 17/06/2024 à 10:43
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A priori, l'EMC fait partie du brevet.

le 17/06/2024 à 11:49
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La question se pose car le poids des retraités va croissant et ça conduit à des dérives dont la politique de Macron est une illustration caricaturale en suggérant lors de la campagne des européennes d'exclure de facto des fonctionnaires de la société...

à écrit le 17/06/2024 à 8:01
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Le " Problème " d' Emmanuel Macron : SON ÉDUCATION !

à écrit le 17/06/2024 à 8:00
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Il en a dit en effet beaucoup trop, il a beaucoup trop exposé sa personnalité dans diverses déclarations le "Ceux qui ont réussi prennent l'avion et ceux qui ont raté prennent le train" était aussi aberrant qu'une déclaration d'incapacité à se remett...

le 17/06/2024 à 8:44
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Même comme comptable il est incompétant !

le 17/06/2024 à 8:56
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Un comptage à gages...

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