Le fondateur de Megaupload pourra tenter une "revanche" judiciaire

Par latribune.fr  |   |  251  mots
Copyright Reuters
Placé sous surveillance avant son arrestation, le fondateur de Megaupload et désormais patron de son remplaçant "Mega" pourra poursuivre en justice l'agence de renseignement néo-zélandaise.

Bientôt une revanche judicaire pour Kim Dotcom? Le fondateur de Mega va pouvoir se venger. La justice néozélandaise a en effet autorisé jeudi Kim "Dotcom" Schmitz, le créateur du site de partage de contenus, à engager des poursuites contre le GCSB, l'agence de renseignement du pays. Ce qu'il lui reproche? Une surveillance potentiellement illégale avant son arrestation par la police en janvier 2012.

Excuses du gouvernement

Les forces de l'ordre avaient mené des perquisitions dans sa villa à la demande des autorités américaines qui ont fait fermer son site Megaupload en janvier 2012. Mais avant son arrestation l'entrepreneur d'origine allemande était déjà placé sous surveillance. Ce pourquoi le gouvernement du pays avait déjà formulé des excuses.

Comme il en a pris l'habitude, le sulfureux entrepreneur a commenté cette information selon laquelle il pouvait engager des poursuites contre les renseignements néo-zélandais dans un tweet. "Combien de temps le gouvernement de Nouvelle-Zélande va-t-il faire souffrir sa réputation internationale en soutenant des poursuites malveillantes", écrit-il.

 

 

Liberté conditionnelle

Il est toujours accusé de piratage informatique et de copie et distribution illégale de contenus protégés par le droit d'auteur. En liberté conditionnelle, il est visé par une demande d'extradition des Etats-Unis. Ce qui ne l'a pas empêché d'ouvrir un nouveau site de partage de contenus: Mega.