Pourquoi les sportifs ont-ils besoin d'une assurance particulière ?

Il existe plusieurs facteurs à cela. En premier lieu, les carrières des sportifs sont courtes. De plus, les salaires sont parfois très élevés. Enfin, les problèmes physiques qu'ils peuvent rencontrer peuvent avoir de très gros impacts sur leur devenir professionnel. D'où toute l'importance de la garantie perte de licence. Si jamais, un problème physique entraîne une incapacité à exercer leur métier, les sportifs concernés vont perdre leur licence. En conséquence, ils ont besoin d'une couverture spécifique pour pouvoir faire face à un tel problème. N'oublions pas que le décès doit, lui aussi, être couvert.

L'offre a été lancée il y a un an. Quel premier bilan en tirez-vous ?

Nous avons d'abord visé le football en nous associant avec le cabinet de courtage Olympe, spécialisé dans les besoins aux footballeurs, son président Anthony Dauvergne, ayant été formé au PSG. Au vu du bon accueil sur le marché, nous l'avons donc étendu à d'autres sports.

Lesquels ?

Elle couvre, pour le moment, les sports collectifs que sont le football, le volley-ball, le hand-ball et le basket-ball. Nous réfléchissons déjà à l'étendre à d'autres sports qu'ils soient collectifs ou individuels.

Fonctionne-t-elle à l'international ?

Nous assurons déjà quatre pays, outre la France. Cela veut dire qu'un joueur actif en Allemagne, en Espagne, en Italie ou au Portugal peut être assuré par MetLife.

Et qu'en est-il des semi-professionnels ?

Contrairement aux amateurs, nous pouvons également les assurer. Notre offre couvre toutes les personnes qui, à un moment donné, vont recevoir une rémunération pour leur activité sportive, quelle que soit la somme gagnée, y compris à mi-temps. Bien souvent, lorsqu'on parle des sportifs professionnels, on a en tête les gros salaires des grands joueurs. Bien entendu, nous couvrons ces derniers, d'autant que MetLife possède une réelle expertise sur les hauts revenus. Mais notre vocation est également de couvrir les semi-professionnels et les professionnels qui gagnent des salaires moindres et sont souvent mal protégés. C'est notamment le cas des femmes qui sont moins payées que les hommes, intéressent moins les assureurs, mais doivent pouvoir disposer d'une prévoyance qui correspond à leurs besoins. Le sur-mesure est inscrit dans l'ADN de MetLife.