jean-françois rigal

directeur général d'Equinox ConsultingPropos recueillis par M. PE.Pourquoi le secteur de la conservation de titres est-il amené à se concentrer ? Le modèle économique des conservateurs est très lié aux fluctuations des marchés. Leurs revenus dépendent principalement des montants d'actifs conservés et des volumes de transactions qui baissent à cause de la crise. 80 % des revenus sont fonction de l'environnement et souffrent en ce moment. Dans le même temps, leurs coûts ne cessent d'augmenter. La complexité des produits financiers et l'adaptation de l'offre aux différents types de client nécessitent l'amélioration constante de leurs systèmes d'information. Dans ce contexte, la consolidation est inévitable et obligatoire.Comment les banques abordent-elles ce métier actuellement ? Les banques qui vont se recentrer ou se restructurer vont être amenées à sortir de ce métier, qui n'est pas stratégique. Pour autant, en période de crise, les conservateurs ramènent tout de même des revenus récurrents. Il y a une logique à garder sa conservation de titres lorsque la société de gestion d'actifs de la banque est l'un de ses clients principaux. Les deux métiers sont étroitement imbriqués par leurs systèmes d'information, voire par leurs relations commerciales. Garder un gestionnaire d'actifs sans son conservateur est possible mais déconnecter les deux entités peut avoir un coût de remplacement élevé. En revanche, l'inverse n'a pas véritablement de sens industriel.
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