« Dès qu'il y aura des véhicules hybrides fiables, nous serons partants »

Comment se décompose votre flotte et à qui sa gestion est-elle confiée ?Nos 540 commerciaux roulent tous en Citroën C4, des versions société à deux places. Le reste de la flotte se compose d'environ 160 voitures particulières, notamment pour les 50 chefs de région qui roulent en Citroën C5, en Mercedes, en Renault? Nous avons une dizaine de Citroën Jumpy qui permettent de transporter nos grosses disqueuses diamant d'un mètre de diamètre. Nous confions la gestion de ces véhicules à des loueurs ? Arval et GE Capital Solutions ?, une formule plus souple en matière de trésorerie et qui nous permet de bénéficier de véhicules récents et en bon état. C'est un atout en matière de sécurité, qui est devenu une priorité pour l'inspection du travail : 700 à 1.000 personnes se tuent chaque année sur le trajet domicile-travail ou en service. Comment votre stratégie évolue-t-elle avec la conjoncture économique ?Pour réduire les loyers, les loueurs nous poussent à prolonger les contrats et à renouveler nos véhicules plus tard, à 150.000 km au lieu de 120.000 auparavant. Et dans la situation actuelle, comme toutes les sociétés, nous devons économiser. Pour vous, le véhicule de société est-il un simple outil de travail ou un moyen de motiver le personnel ?C'est un moyen de motiver le personnel. Il y a quelques années, nos collaborateurs qui devaient faire de la route dans le sud de la France l'été se plaignaient de ne pas avoir de climatisation. Désormais, ils ont des autos qui en disposent ainsi que du régulateur de vitesse, des autos sûres. Et puis les Citroën C4 ont un look moderne qui plaît aux jeunes, et nous en avons beaucoup dans nos effectifs. Ce qui leur plaît moins, c'est que toutes les voitures sont rouges, badgées Hilti, et ne doivent pas être utilisées le week-end. Comment optimisez-vous le coût de la flotte ?Les Citroën C4 consomment peu, sont fiables et permettent d'emmener environ 1 m3 de matériel. Chez nous, elles ont remplacé des Citroën Berlingo, qui pouvaient embarquer 3 m3, mais tout cet emport représentait quelques millions d'euros en stock immobilisé. Et puis, en emportant moins, les véhicules sont plus légers, consomment moins et sont plus sûrs. Nous avons pu réduire la part de carburant dans notre budget global de 30 % à 26 %. La visibilité arrière est meilleure sur les C4, ce qui nous a permis de réduire l'accidentologie et de négocier une remise de 20 % sur les primes d'assurance. Les véhicules hybrides prendront-ils place dans votre flotte à l'avenir ?Notre société privilégie la réduction des émissions de CO2, et d'ores et déjà notre flotte est à une moyenne de 129 g/km. Mais je pense que, dès qu'il y aura des véhicules hybrides fiables, nous serons partants. Les hybrides actuellement sur le marché sont malheureusement proposés par des marques dont le réseau n'est pas assez dense : si l'un de nos véhicules tombe en panne, il doit pouvoir être dépanné dans les 30 minutes. On ne peut pas se permettre de faire perdre une demi-journée à nos collaborateurs : c'est du chiffre d'affaires qui part en fumée !
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