C'est Bertrand Bélinguier, le PDG partant du PMU, qui a présenté ce mercredi les premiers résultats de l'opérateur français de paris hippiques pour 2008. Année qui a généré 736 millions d'euros de bénéfice net et enregistré une légère hausse de 1,3% par rapport à 2007. Une somme intégralement reversée aux sociétés de courses, a précisé le patron, permettant ainsi d'assurer 80% du financement de la filière cheval et de ses 69.000 emplois directs.
Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 4,8% sur un an à 9,26 milliards d'euros, soit 26% du chiffre d'affaires global estimé pour le secteur des jeux et paris (comprenant également la Française des Jeux et les casinos). Mais ce chiffre d'affaires devrait croître dans de moindres proportions en 2009; la hausse attendue étant de 3,2%.
Le produit brut des paris s'élève pour sa part à 2,18 milliards d'euros contre 2,15 milliards un an plus tôt, soit une légère hausse de 1,6%. Quant à la marge brute de 1,24 milliard d'euros, elle augmente de 2,4%.
Le PMU réunit 6,5 millions de clients et traite plus de 2 milliards de paris.
Puis Bertrand Bélinguier a cédé la parole à son successeur, Philippe Germond. Celui-ci, élu le 9 avril dernier par l'assemblée générale du Groupement d'intérêt économique (GIE) du PMU, a déclaré que la "diversification des activités du PMU en dehors des paris hippiques devait être une question centrale".
Le secteur, et plus particulièrement les acteurs historiques, va en effet être bousculé dès le 1er janvier 2010 avec l'ouverture du marché français des paris sur Internet, mettant ainsi fin à des années de monopole.
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