Ségolène Royal exclut un alignement de la fiscalité du diesel et de l'essence

Par latribune.fr  |   |  191  mots
"Je pense qu'il y a une saturation de taxes, et que l'écologie ne doit pas être traduite uniquement par des taxes", a déclaré Ségolène Royal.
Pour la ministre de l'Ecologie, l'écologie ne "doit pas être traduite uniquement par des taxes". Elle souhaite néanmoins promouvoir des mesures alternatives comme les zones à circulation réduite ou obliger les entreprises à organiser le covoiturage.

La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Ségolène Royal a exclu jeudi d'aligner d'ici à 2020 la fiscalité du diesel sur celle de l'essence, comme le préconisait mercredi le rapport d'une commission d'enquête sénatoriale sur le coût de la pollution de l'air. Ce rapport a évalué le coût de la pollution de l'air à 100 milliards d'euros par an.

A la question de savoir si elle soutenait une telle mesure, Ségolène Royal a répondu "non", au micro de BFM TV, ajoutant que plutôt que d'augmenter les taxes, elle souhaitait "donner envie d'agir aux collectivités, aux entreprises, aux agriculteurs" de lutter contre la pollution.

Des plans de covoiturage obligatoires?

"Je pense qu'il y a une saturation de taxes, et que l'écologie ne doit pas être traduite uniquement par des taxes", a ajouté Ségolène Royal.

Elle a en revanche annoncé que les entreprises seraient obligées de faire des plans de covoiturage, et a estimé que les bus devaient passer à l'électricité.

"Je vais donner aux maires le pouvoir de faire des zones à circulation réduite", a-t-elle ajouté.

(Avec AFP et Reuters)