Sortir du marché européen de l'électricité : les risques pour la France

SPECIAL EUROPÉENNES - 2/15. Dans un contexte de crise énergétique depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le fonctionnement du marché européen de l’électricité agite la campagne des élections européennes. Pour la plupart des candidats, ses dysfonctionnements seraient à l’origine de l’explosion des tarifs observée en France. Si bien qu’il faudrait a minima le transformer, voire, pour certains partis, en sortir. Alors, ce système est-il vraiment à l’origine de tous nos maux ? A quoi sert ce marché ? Pourquoi a-t-il failli, et que se passerait-il concrètement pour les consommateurs s’il n’existait pas ?
Marine Godelier
« En 2022, de nombreux acheteurs ont eu peur de manquer d'électricité à l'avenir en raison du manque de production, et ont donc accepté d'acheter beaucoup plus cher que l'anticipation du marché », explique Fabien Choné, ancien patron de Direct Energie.
« En 2022, de nombreux acheteurs ont eu peur de manquer d'électricité à l'avenir en raison du manque de production, et ont donc accepté d'acheter beaucoup plus cher que l'anticipation du marché », explique Fabien Choné, ancien patron de Direct Energie. (Crédits : DR)

Au lendemain d'une crise énergétique sans précédent, c'est un sujet aussi technique que politique qui a fait son irruption dans la campagne pour les élections européennes : le marché de l'électricité sur le Vieux continent. Les candidats s'en sont, en effet, emparés pour bâtir leur programme, suscitant des débats houleux sur les plateaux télévisés.

Et pour cause : alors que, selon La France Insoumise et le PCF, il serait nécessaire d'en « sortir » afin de baisser les tarifs, le Rassemblement national, les Républicains et les Socialistes demandent, eux, d'en modifier les règles, tandis que Renaissance en défend les vertus. Cet énième point d'achoppement à gauche de l'échiquier politique a d'ailleurs suscité les polémiques, les Insoumis n'hésitant pas à discréditer la liste menée par Raphaël Glucksmann (PS) en raison de son « accord avec le marché européen de l'électricité qui fait exploser les factures ».

Mais pourquoi ce système est-il pointé du doigt ? S'agit-il vraiment d'un marché « spéculatif qui fait exploser nos factures d'électricité », comme l'a récemment affirmé le communiste Léon Deffontaines ? Auquel cas, le revoir en profondeur en « rétablissant un prix français » permettrait-il réellement de « baisser de 30 à 40% » les tarifs, à l'instar de ce que promet le RN ? Ou est-il, au contraire, la condition sine qua non de notre prospérité, afin que les prix reflètent mieux la réalité des coûts de production (dixit la candidate macroniste Valérie Hayer) ?

Une électricité indexée sur les prix du gaz ?

Concrètement, celui-ci repose sur une idée simple : il s'agit d'optimiser les échanges d'électricité entre pays européens, afin d'assurer à tout moment la sécurité d'approvisionnement des Vingt-Sept. Plutôt que de raisonner au niveau d'un Etat, il consiste ainsi à organiser des enchères quotidiennes entre acheteurs et vendeurs à l'échelle du continent, afin que chaque électron demandé soit bien délivré n'importe où il serait appelé. Car contrairement au gaz ou au pétrole, le courant ne se stocke pas : à tout moment, l'offre doit être égale à la demande, sous peine de défaillance.

Sur cette vaste bourse d'échange, l'enjeu est donc de mettre en route suffisamment de centrales pour éviter un black-out, sans pour autant sur-rémunérer leurs opérateurs pour le service rendu. Pour ce faire, le marché fonctionne sur le principe de « la vente au coût marginal » : par le biais d'un algorithme, les moyens de production sont, en permanence, appelés dans l'ordre croissant de leurs frais de fonctionnement (du moins coûteux au plus coûteux).

In fine, c'est le dernier d'entre eux qui définira le prix de l'électricité. Et ce, pour une raison précise : s'il coûtait plus cher à son propriétaire de mettre en route cette installation plutôt que de ne pas produire, celui-ci privilégierait la deuxième option... ce qui conduirait à un déficit d'offre. Or, en période de pointe, cette ultime centrale appelée est souvent une centrale à gaz, c'est pourquoi on entend souvent que les prix de l'électricité sont « indexés » à ceux du gaz en Europe.

Résultat : ce mécanisme a effectivement tiré les cours à la hausse pendant la crise du gaz, en générant une marge pour tous les propriétaires des centrales appelées précédemment, qui ont vendu leur électricité au prix marginal du gaz - plus chère, donc, qu'ils ne l'ont produite -. Et notamment les opérateurs d'énergies renouvelables et nucléaire, qui bénéficient de coûts de fonctionnement très faibles (en d'autres termes, pour générer une unité de plus, ils ne doivent pas engager de lourds frais supplémentaires).

« Si l'on ne dépendait pas des énergies fossiles pour produire du courant, ce n'est pas le gaz qui aurait à ce point déterminé le prix. Mais le parc nucléaire a connu de graves problèmes et l'hydraulique, notamment, n'était pas au rendez-vous », commente l'économiste spécialiste du marché de l'électricité Jacques Percebois.

Les profits que ces opérateurs ont dégagé via ce système, appelés « rentes infra-marginales », étaient jusqu'ici acceptés, étant donné qu'ils leur permettaient de couvrir leurs coûts fixes et de réinvestir dans de nouveaux moyens de production. Mais avec la flambée des cours du gaz en 2022 et 2023, ceux-ci ont explosé à des niveaux jamais vus, en même temps que les factures des consommateurs. Ce sont ces superprofits que l'Etat a tenté, avec un succès très relatif, de capter afin de la redistribuer, comme nous l'expliquions il y a quelques semaines.

Optimal au jour le jour

Reste que pour les échanges d'électricité au jour le jour, ce dispositif s'avère optimal, affirment les spécialistes interrogés par La Tribune. Et ce, pour éviter les ruptures d'approvisionnement, en favorisant les échanges instantanés et non discriminants.

« A très court terme, il assure l'adéquation entre l'offre et la demande à moindre coût. Car ce qui fait le prix, c'est la centrale la moins coûteuse dont on a besoin à l'instant T sur la plaque européenne parmi toutes celles disponibles. En outre, plutôt que de dépendre du bon vouloir de certains acteurs, les échanges sont totalement transparents, fluides ; autrement dit, je n'ai pas à me demander si un pays voisin veut bien me vendre de l'électricité lorsque j'en ai besoin. De la même manière que personne ne peut choisir de démarrer un moyen plus cher à l'intérieur de ses frontières car il n'a pas envie d'importer », développe Nicolas Goldberg, senior manager Energie chez Colombus Consulting.

Lire aussiElectricité : l'ère des prix négatifs commence

Selon une étude de 2022 du régulateur européen, l'ACER, les bénéfices des échanges transfrontaliers se sont élevés à 34 milliards d'euros en 2021 (la dernière étude ayant été réalisée en 2022), dont « plus d'1 milliard d'euros » à imputer au seul couplage des marchés*. Contrairement à ce qu'a récemment affirmé le candidat LR François-Xavier Bellamy, d'ailleurs, le système de tarification au coût marginal n'a pas été imposé à la France par l'Allemagne : à l'origine, l'idée vient...de l'entreprise EDF elle-même, lorsque Marcel Boiteux en était directeur général, dans les années 1960.

Enfin, dans la pratique, ce système n'est pas absolu. Un risque de manque d'électricité en France peut toujours faire exploser les prix « spot » dans l'Hexagone et pas en Allemagne, comme cela a été le cas en avril 2022. Et inversement, à l'instar de ce qu'on observe depuis quelques semaine. En effet, les capacités d'échange d'électricité sont techniquement limitées à une quinzaine de gigawatts (GW), même si les gestionnaires de réseau européens travaillent à augmenter ce chiffre.

Il arrive donc régulièrement qu'elles soient saturées, entraînant un découplage en faveur des Etats ayant correctement dimensionné leurs infrastructures de production. Cela signifie qu'un pays ne peut pas s'appuyer uniquement sur ses voisins pour lui délivrer du courant, et met à mal l'idée selon laquelle les tarifs seraient les mêmes partout quels que soient les mix nationaux.

Lire aussiPrix de l'électricité : pourquoi l'écart se creuse entre la France et l'Allemagne

Mauvais signaux d'investissement sur le long terme

Néanmoins, au-delà des échanges quotidiens, ce marché européen envoie de mauvais signaux d'investissement sur le long terme. « Si vos rentes infra-marginales explosent une fois tous les 30 ans en raison d'une pénurie conjoncturelle d'électricité, vous n'allez pas les flécher vers la construction de nouveaux moyens de production ! Il faudrait plutôt une rémunération fiable, visible, certaine ; soit l'inverse de ce que permet la volatilité du prix spot », estime Fabien Choné, ancien patron de Direct Energie.

Par ailleurs, sur les marchés dit « Futures », où l'électricité est achetée jusqu'à trois ans à l'avance à un tarif défini aujourd'hui, un autre problème de taille s'est posé pendant la crise : celui des « primes de risque » qui ont fait exploser encore davantage les cours :

« En 2022, de nombreux acheteurs ont eu peur de manquer d'électricité à l'avenir en raison du manque de production, et ont donc accepté d'acheter beaucoup plus cher que l'anticipation du marché », explique Fabien Choné.

Et pour cause : puisque le courant ne se stocke pas, les fournisseurs s'exposaient à un risque démesuré s'ils ne se couvraient pas suffisamment. « RTE [le Réseau de Transport d'électricité, ndlr] peut les pénaliser jusqu'à 10.000 euros/MWh en cas de défaillance, et ils peuvent même perdre leur licence », justifie le cofondateur de Direct Energie.

Par conséquent, ces entreprises ont fait monter les enchères en acceptant de débourser des sommes mirobolantes sur les marchés à terme, « sans aucun rapport avec les coûts réels de production », regrette Fabien Choné. Si bien qu'en août 2022, les prix pour une livraison à l'hiver 2022-2023 ont atteint 2.500 euros/MWh sur l'ensemble des heures pleines (8h-20h), alors même que coût de production marginal des centrales à gaz tournait autour de 600 à 700 euros/MWh maximum.

Et ce n'est pas tout : aujourd'hui, le problème s'est « inversé » : depuis quelques mois, les prix ont chuté sur les marchés de gros (en raison d'une baisse de la demande et d'une hausse de l'offre). A tel point que ce principe de vente au coût marginal risque de ne plus rémunérer suffisamment les centrales ayant d'importants frais fixes. De fait, si EDF vend son électricité à moins de 60 euros le MWh, l'entreprise ne couvre plus les coûts de production de son parc nucléaire.

Que se passerait-il sans le marché européen ?

Face à ces écueils, il faudrait donc sortir de ce marché pour se recentrer sur la France, proposent une partie des candidats aux Européennes. Et ce, en régulant la production ou la demande d'électricité, via un système de planification, demandent notamment LFI et le PCF. « Un coordinateur, qui serait probablement EDF ou RTE, prévoirait combien il faut produire à tout moment sur le territoire, et combien il faut investir en fonction de ce qu'il anticipe comme consommation. Et s'il y a un déséquilibre, ce planificateur pourrait toujours acheter le manque à l'étranger, si des voisins sont d'accord, dans le cadre de contrats bilatéraux », interprète Jacques Percebois.

Sans le marché intégré, l'Hexagone semblait d'ailleurs s'en sortir sans encombre avant les années 2000, avec un tarif de l'électricité très compétitif. Mais selon Nicolas Goldberg, « la situation a drastiquement changé » :

« Avant, la France était extrêmement surcapacitaire, avec un parc nucléaire beaucoup plus performant et davantage de thermique [gaz et charbon, ndlr] mais aussi moins de demande. Ce n'est plus le cas », affirme-t-il.

Dès 2009, l'ancien PDG d'EDF Pierre Gadonneix avait d'ailleurs demandé une augmentation de 40% des tarifs en 3 ans afin de financer les investissements dans de nouveaux moyens de production. Si l'on sortait aujourd'hui du marché européen, « il faudrait réaliser ces investissements, en ne comptant quasiment que sur nous-mêmes pour assurer la sécurité d'approvisionnement », prévient Jacques Percebois.

« Cela passerait forcément par la construction de nouveaux moyens thermiques, car nous importons aujourd'hui pendant les pics de consommation », ajoute l'économiste. « Ce qui entraînerait des coûts supplémentaires à faire porter aux usagers, et potentiellement plus de CO2 dans l'atmosphère », renchérit Nicolas Goldberg, évoquant une « désoptimisation économique et climatique ».

Un tel choix aurait même aggravé la crise de 2022, estime le consultant. « On aurait dû négocier en bilatéral avec chaque pays pour compenser le manque de disponibilité des centrales nucléaires. Dans un moment tendu pour tout le monde, l'issue aurait été catastrophique », justifie-t-il. « Vous ne pouvez pas avoir et la planification, et la flexibilité. Il faut choisir », ajoute Jacques Percebois.

Lire aussiComment la France veut contourner le marché européen de l'électricité

A cet égard, le cas suisse est intéressant : puisque ce pays ne fait pas partie du marché européen de l'électricité mais s'en trouve physiquement au cœur, plusieurs entreprises helvétiques ont noué des contrats d'échange avec les opérateurs des pays voisins. Mais cela semble ne pas suffire : « Leurs prix sont plus élevés et ils craignent toujours pour leur sécurité d'approvisionnement, car les imports ne sont ni très flexibles, ni totalement garantis », note Nicolas Goldberg.

L'Espagne et le Portugal n'ont pas quitté le marché

Enfin, cela générerait moins de recettes commerciales pour l'Hexagone. Certes, sans marché intégré, il y aurait toujours des échanges, contrairement à ce que la candidate macroniste Valérie Hayer a récemment sous-entendu. « Mais ils seraient beaucoup moins optimisés », note Fabien Choné

« Si la France vend autant de nucléaire à l'étranger en ce moment, c'est grâce à ce système. C'est une très bonne affaire pour EDF ! Un prix national de l'électricité tout en exportant à des prix attractifs, comme le propose le RN, ça ne fonctionne pas. Sans marché européen, qu'est-ce qui empêcherait les Allemands de démarrer leurs propres moyens de production au gaz, en refusant le nucléaire français ? », défend Nicolas Goldberg.

Pour rappel, contrairement à une idée reçue, l'Espagne et le Portugal n'ont d'ailleurs jamais quitté le marché européen de l'électricité. Pendant la crise, ces deux pays ont trouvé une rustine : ils ont subventionné le gaz par le biais d'une augmentation de la facture des consommateurs, afin de réduire le coût marginal de la dernière centrale appelée.

« Grâce à une nouvelle taxe, l'Etat a payé la différence entre le prix de marché et le plafond qu'il a fixé, c'est-à-dire 40 euros le MWh. C'est une mesure cosmétique, qui a permis d'éviter un emballement », estime Jacques Percebois.

En effet, ce prélèvement s'élevait alors à 15 centimes environ du kilowattheure (kWh), soit 150 euros le MWh ! Si bien que pour faire baisser les prix de gros, les factures des particuliers ont « énormément augmenté », selon Jaime Arbona, directeur de l'entreprise Selectra Espagne, spécialisée dans la comparaison d'offres d'énergie. Et pour cause, il faut distinguer les cours sur le marché de gros, sur lequel opèrent les fournisseurs et certains grands consommateurs industriels, et celui sur le marché de détail, qui regroupe plus généralement le marché des consommateurs finaux.

Contrats garantis à l'avance

Alors, cela signifie-t-il qu'il n'existe pas de solution idéale ? Une chose est sûre, laisser faire le marché sans aucune régulation serait néfaste, s'accordent à dire les spécialistes : « Il faut le réguler davantage afin qu'une bonne partie des transactions futures ne soient pas soumises à la volatilité des enchères quotidiennes », affirment-ils de concert. Et ce, à travers la multiplication des contrats à long terme, qui permettent de fixer à l'avance un prix de vente de l'électricité entre producteurs et consommateurs.

Cela passerait notamment par la généralisation de « contrats pour différence » (CfD), ces deals négociés à l'avance entre un opérateur et les pouvoirs publics, qui existent déjà en France. Concrètement, ceux-ci prévoit que l'Etat compense financièrement les producteurs d'énergie lorsque les prix sur le marché sont inférieurs au prix cible fixé lors des appels d'offres, afin d'encourager leur développement...mais aussi, en retour, un versement de l'excédent à la puissance publique quand ces prix lui sont supérieurs. « En fixant un prix plafond et un prix plancher, cela donne de la visibilité à tout le monde », lance Jacques Percebois.

Lire aussiPrix de l'électricité : à peine signé, l'accord entre l'Etat et EDF déjà fragilisé

Jusqu'il y a encore quelques mois, le gouvernement français espérait réguler de cette manière l'ensemble du parc atomique, en plafonnant le prix de vente de l'électricité nucléaire à un niveau proche des coûts de production d'EDF, estimés autour de 60 euros le MWh par la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Il avait d'ailleurs obtenu la possibilité de le faire grâce à la réforme du marché de l'électricité, votée l'an dernier à Bruxelles.

Mais fin 2023, l'option avait finalement été refusée par EDF, bien décidé à tirer profit de la hausse des prix plutôt que de voir ses tarifs encadrés par l'Etat. Or, à l'inverse, la chute des cours observée depuis le début de l'année rebat les cartes. Alors que ce phénomène inquiète de nombreux observateurs, il reste pourtant largement absent de la campagne. Signe que les candidats restent focalisés sur la crise de 2022-2023, sans savoir se saisir des nouveaux enjeux ?

* Contrairement à ce que nous avions écrit dans une première version, le couplage des marchés nationaux en Europe n'a pas rapporté 34 milliards d'euros en 2021. Même si l'ACER écrit que ces bénéfices ont été générés par « l'intégration du marché de l'électricité », ils proviennent en fait des échanges transfrontaliers en général, dont une bonne partie pourraient avoir lieu sans marché intégré.

Marine Godelier
Commentaires 37
à écrit le 31/05/2024 à 10:17
Signaler
Les "risques " ? Mais c'est ce marché avec sa fausse concurrence qui a ruiné EDF , le risque c'est de redevenir indépendante et riche , cessez de vanter cette europe qui nous tue

le 12/06/2024 à 8:53
Signaler
Non, ce marché et l'UE n'ont rien à voir avec les problèmes d'EDF. Vous avez lu l'article ? EDF a été sabordé par l'arrêt de l'investissement dans le nucléaire.

à écrit le 29/05/2024 à 10:25
Signaler
"Sortir du marché européen de l'électricité : les risques pour la France" On connaît déjà le risque d'y rester.

le 12/06/2024 à 8:55
Signaler
Encore quelqu'un qui commente en ayant seulement le titre...

à écrit le 29/05/2024 à 8:46
Signaler
La Suisse n'est pas dans le marché européen de l’électricité. Cela ne l'empêche pas d'en acheter massivement à ses voisins en cas de besoin en payant le prix du marché uniquement pour l'électricité importée.

le 12/06/2024 à 8:53
Signaler
Vous avez lu l'article ? La Suisse paye plus cher son électricité...

à écrit le 29/05/2024 à 6:15
Signaler
Bonjour, avant de sortir du marché européenne de l'energie , il y a d'autre priorité... arrêtez de vendre l'électricité d'origine nucléaires a un prix dérisoire... les opérateur concurrentiel si ils existent ons bien assez profiter de la france...

à écrit le 29/05/2024 à 5:48
Signaler
Le marché européen de l’électricité n’est pas terrible, vu la faiblesse des points d’échange. Le plus intéressant pour nous serait d’en sortir. De construire des centrales nucléaires au cous des 10 à 15 prochaines années et de ne compter que sur nous...

à écrit le 28/05/2024 à 18:51
Signaler
La FRANCE EST LARGEMENT EXPORTATRICE D’ÉLECTRICITÉ MAINTENANT Allez sur le site RTE on est en droit d’attendre une baisse massive du prix de l’électricité

à écrit le 28/05/2024 à 16:35
Signaler
Que proposent les candidats aux élections européennes sur ce sujet, voila la question à éclairer dans l'immédiat. Si nous votons mal en juin cela aura des conséquences.

le 28/05/2024 à 17:59
Signaler
la france n'a pas besoin de la russie pour créer des problèmes avec l'électricité m macron s'en charge seul il a ferme une central électrique et il y a les écolos et leur plan de rendre les rivières leur cours normal ce qui signifie la destruction...

à écrit le 28/05/2024 à 15:59
Signaler
Moi, qui suis ignare en la matière, je voudrais savoir dans ce marché, qui produit et qui revend sans produire de l'électricité ?

à écrit le 28/05/2024 à 14:35
Signaler
Il est forcément très difficile de résumer une situation aussi complexe en un article relativement court. En général, tout n'est pas binaire, noir ou blanc. Tout choix ou presque présente des avantages et des inconvénients, des risques ou des opportu...

à écrit le 28/05/2024 à 9:42
Signaler
⚡Alors qu'il devrait être à 50 EUR/MWh max, le prix spot de l'électricité est aujourd'hui à 86 EUR/MWh pour la France 🤬 (contre 27 EUR/MWh pour l'Espagne qui est sortie de cette SALETÉ DE SYSTÈME) ☠️ L'UNION EUROPÉENNE NOUS CONDUIT À LA RUINE 🤓📉🤪📉💀 ‼...

à écrit le 28/05/2024 à 9:28
Signaler
Quand allez-vous arrêté messieurs et mesdames les éditorialistes d'être sur la ligne Macron , Europe, Bruxelles etc Depuis que les socialistes les LR ex Sarkozystes ont mis en place la loi Nome et son outil l'anreh plus rien ne va tout cela mené so...

à écrit le 28/05/2024 à 9:18
Signaler
On l'a bien vu en 2022 : ce marché ne marche pas. Et on n'en a pas vraiment besoin puisque nous sommes autosuffisants grâce aux centrales nucléaires. Assez de dogmatisme néolibéral (qui est une horreur par ailleurs, et la négation du libéralisme), S...

à écrit le 28/05/2024 à 9:02
Signaler
Une cause entrainant une conséquence, rien de plus facile dans créer une par provocation ! Le constat ne joue pas en faveur de la coalition bruxelloise !

à écrit le 28/05/2024 à 8:39
Signaler
l'électricité alignée sur le prix du gaz, une folie. Pourquoi ne pas aligner le prix du blé sur le prix des tracteurs tant qu'à faire. Le cout de l'électricité doit suivre son cout de production en prenant en compte tous les couts c'est à dire la pro...

le 28/05/2024 à 9:47
Signaler
avez vous lu l article ? si vous n indexez pas l electricite sur le prix du prix de revient le plus eleve (ici le gaz) on va avoir des penuries ! car personne ne va faire tourner une centrale a perte ... donc pas de production donc delestage, a moins...

le 28/05/2024 à 11:44
Signaler
"car personne ne va faire tourner une centrale a perte..." Vous n'avez jamais entendu parler de la loi du marché en économie ouverte et concurrentielle ? En cas de pénurie, le prix du marché remonte, et les derniers producteurs (les plus chers) peuv...

le 28/05/2024 à 12:06
Signaler
Je vous rassure l'avenir n'est pas rose et la pénurie qui s’annonce devrait faire réfléchir nos autorités.L’objectif de production pour 2035 serait de 600 TWh contre 460 TWh en 2022, et de doubler la production en renouvelable pour atteindre 250 TWh ...

à écrit le 28/05/2024 à 8:20
Signaler
"Sortir du marché européen de l'électricité : les risques pour la France". Notons l'absence de point d'interrogation à la fin de cette phrase qui laisse supposer aux lecteurs qu'il y aurait effectivement "un risque" de sortir de ce marché de...dupes!...

le 28/05/2024 à 8:27
Signaler
C est vite raisonnement s’ il y en a qui approximatif …Que faites vous sur La Tribune .. on s interroge …

le 28/05/2024 à 8:28
Signaler
C est votre raisonnement s’ il y en a qui est approximatif …Que faites vous sur La Tribune .. on s interroge …

le 28/05/2024 à 8:34
Signaler
Effectivement. Les échanges d'électricité inter-états existent en Europe depuis plusieurs décennies. Ce marché européen "régulé", en réalité germanisé, de l'électricité est en place depuis une vingtaine d'années. Ça marchait très bien avant : si un p...

le 28/05/2024 à 8:37
Signaler
vouloir tout sur electricite est bien plus q'une absurdite pour cela il faudrait que toute la maison possede des toit photovoltaique que chaque foyer soit autonome mis alors plus de recette direct pour l'etat

à écrit le 28/05/2024 à 8:19
Signaler
Une forte tendance baissière de l’énergie donc ce qui semble logique avec cette grave crise économique que nous impose notre classe dirigeante mais pourtant ils font tout pour tenir les cours élevés, cela permet de comprendre pourquoi les énergies gr...

le 28/05/2024 à 15:56
Signaler
Avez-vous vu ce que les énergies "gratuites" coûtent à nos amis Allemands ?

le 29/05/2024 à 7:40
Signaler
Merci pour l'illustration "Georges".

à écrit le 28/05/2024 à 8:09
Signaler
Moi qui suis économiste industriel de formation, je ne perdrai pas mon temps à répondre à toutes les approximations de l'article. On rappellera simplement qu'avant la création du "pseudo" marché de l'électricité, les français bénéficiaient de l'élect...

à écrit le 28/05/2024 à 8:07
Signaler
Moi qui suis économiste industriel de formation, je ne perdrai pas mon temps à répondre à toutes les approximations de l'article. On rappellera simplement qu'avant la création du "pseudo" marché de l'électricité, les français bénéficiaient de l'élect...

le 28/05/2024 à 11:48
Signaler
Excellent avis. J'approuve

le 28/05/2024 à 15:55
Signaler
Effectivement, les arguments présentés dans l'article pourraient être convaincants si les Français avaient le bon goût d'avoir la mémoire courte.

à écrit le 28/05/2024 à 8:06
Signaler
L'article pourrait être convaincant si les Français n'avaient pas en mémoire la situation précédente, sans marché européen (mais avec des échanges) et donc sans spéculation, avec des prix beaucoup plus bas et stables. Les moyens de production (mis à ...

à écrit le 28/05/2024 à 7:50
Signaler
Il faut cesser de vouloir de l’énergie bon marché, bien sûr pour des raisons environnementales (le « en même temps énergétique -faire des chèques pour que les français prennent l’autoroute le we, ou se chauffent à 22 dans leur maison..) , mais surto...

à écrit le 28/05/2024 à 7:13
Signaler
Pourquoi indexer le prix de l'électricité sur le gaz ? Pour vendre l'électricité plus chère et fausser la concurrence.

le 28/05/2024 à 7:26
Signaler
Bien sûr que cette concession ( voire CAPITULATION face ) aux exigences allemandes est une des causes de notre marasme industriel mais ce n' est pas la seule car il faut aussi y inclure nos choix économiques, nos taxes et impôts ( par exemple de pro...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.