![Michel Sardou.](https://static.latribune.fr/full_width/2306078/michel-sardou.jpg)
En Macronie, la droite prend du poids
L'aile droite de la majorité se renforce. Le club « Solferi-NO », mené par les ex-LR Robin Reda, Charles Rodwell et Marie Guévenoux, s'élargit et a été rebaptisé « Concorde ». Il compte désormais une quarantaine d'élus et va se réunir tous les mardis matin à la questure. Friands du « réarmement civique » annoncé par le chef de l'État, ils veulent s'assurer que la suite du quinquennat vire résolument à tribord.
Le Pen potasse sa décentralisation
Marine Le Pen se prépare au bilan d'étape, prévu en mars, d'Éric Woerth, chargé par l'Élysée d'une mission sur la décentralisation. La patronne des députés du Rassemblement national a commandé une note à ses troupes sur le sujet. Elle a envoyé l'un des piliers de son groupe parlementaire, Jean-Philippe Tanguy, s'entretenir avec l'ancien ministre.
Sardou bientôt décoré par Macron
« Je suis des deux écoles, comme disent les grands auteurs. » Cette phrase du chef de l'État lors de sa conférence de presse visait aussi à citer Michel Sardou. Ce clin d'œil soufflé par Jonathan Guémas, son nouveau conseiller spécial chargé de la communication, prépare la suite. Emmanuel Macron a prévu de décorer le chanteur grand officier de l'ordre national du Mérite.
Maillard cajole le groupe Liot
À l'Assemblée, les relations entre la majorité et le groupe Liot se décrispent. Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance, et son homologue Bertrand Pancher ont décidé de se voir tous les quinze jours. « On va identifier les textes sur lesquels on peut bosser avec eux », dit Maillard, qui avait choisi un rapporteur Liot pour la loi immigration.