Dans une lettre aux Français, Macron déclare qu'il nommera un nouveau Premier ministre sous certaines conditions

Emmanuel Macron sort du silence et s'adresse aux Français dans une lettre publiée dans la presse régionale. Dans cette dernière, il demande notamment aux « forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines » de « bâtir une majorité solide », ajoutant qu'il nommera un nouveau Premier ministre lorsque les partis auront construit des « compromis ».
Le chef de l'Etat, qui s'est envolé pour Washington où il doit participer à un sommet de l'Otan, va adresser une lettre aux Français publiée dans la presse régionale.
Le chef de l'Etat, qui s'est envolé pour Washington où il doit participer à un sommet de l'Otan, va adresser une lettre aux Français publiée dans la presse régionale. (Crédits : © LTD / Sarah Meyssonnier/REUTERS)

[Article publié le mercredi 10 juillet 2024 à 18h42 et mis à jour à 21h07] Muet depuis le second tour, Emmanuel Macron sort de son silence. Le chef de l'Etat, qui s'est envolé pour Washington, où il doit participer à un sommet de l'Otan, va adresser une lettre aux Français publiée dans la presse régionale. Un premier geste qui fait suite aux résultats des législatives anticipées, qui ont mis en évidence trois blocs - alliance de gauche, macronie, extrême droite - dans le nouvel hémicycle.

« Personne ne l'a emporté »

Dans ce courrier, le président revient sur la situation politique après les élections législatives anticipées. « Les 30 juin et 7 juillet derniers, vous vous êtes rendus aux urnes en nombre pour choisir vos députés. Je salue cette mobilisation, signe de la vitalité de notre République dont nous pouvons, me semble-t-il, tirer quelques conclusions », commence-t-il. Parmi ces conclusions, le président met notamment en avant le fait que « personne ne l'a emporté » et seules les « forces républicaines » représentent « une majorité absolue ».

« La nature de ces élections, marquées par une demande claire de changement et de partage du pouvoir, les oblige à bâtir un large rassemblement », précise-t-il.

« Je demande à l'ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines, l'Etat de droit, le parlementarisme, une orientation européenne et la défense de l'indépendance française, d'engager un dialogue sincère et loyal pour bâtir une majorité solide, nécessairement plurielle, pour le pays », appelle ainsi le président.

Il met en avant les conditions d'un tel projet : que ce rassemblement se construise autour de « valeurs républicaines claires et partagées », « d'un projet pragmatique et lisible », qui garantisse également « la plus grande stabilité institutionnelle possible » et qui prenne en compte les « préoccupations » des Français exprimées lors des élections.

C'est seulement « à la lumière de ces principes », que le président décidera de nommer un Premier ministre.

« Cela suppose de laisser un peu de temps aux forces politiques pour bâtir ces compromis avec sérénité et respect de chacun. D'ici là, le Gouvernement actuel continuera d'exercer ses responsabilités puis sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine », ajoute-t-il.

Les Français insatisfaits des législatives

Cette prise de parole intervient alors que les Français se disent massivement « insatisfaits » des législatives. En effet, sept Français sur dix ne sont « pas satisfaits » de la nouvelle composition de l'Assemblée nationale, 65% d'entre eux estimant que la décision de dissoudre la chambre basse fut « mauvaise », selon un sondage Elabe pour BFMTV, paru ce mercredi. Pour rappel, le 12 juin, trois jours après l'annonce d'élections législatives anticipées, une majorité de 58% estimait pourtant qu'il s'agissait d'une « bonne décision » de la part du chef de l'Etat.

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74% des personnes interrogées considèrent désormais que le pays n'est « pas gouvernable ». Concernant les contours des coalitions qui pourraient diriger le pays, une alliance entre la macronie, les partis de gauche - PS, PCF, EELV, mais sans LFI - et Les Républicains est plébiscitée par 39% des Français. Une alliance entre macronie et LR, sans personnalités de gauche, arrive en seconde position (34%), suivie d'un gouvernement « exclusivement de personnalités de gauche », y compris insoumises (30%). Une coalition entre camp présidentiel et l'ensemble du NFP - LFI compris - mais sans LR est réclamée par 25% des Français, une coalition comprenant l'ensemble du NFP, la macronie et LR étant vue favorablement par 24% des sondés.

Un Français sur deux estime en outre que si le NFP se met d'accord sur une personnalité à proposer comme Premier ministre, Emmanuel Macron doit la charger de former un gouvernement. Parmi les personnalités pour s'installer à Matignon, le sortant Gabriel Attal recueille le plus d'approbation (38%, +3 points depuis le 27 juin), suivi de Jordan Bardella (35%, -2 points), Raphaël Glucksmann (31%, +6 points), François Ruffin (26%, +7 points), Olivier Faure (24%, non testé lors de la précédente étude) et François Bayrou (24%, +8 points).

La macronie s'active pour dégager une large coalition

De son côté, les stratèges de la macronie multiplient les efforts pour constituer une majorité de gouvernement, dans un contexte nouveau, né de la coexistence inédite de trois blocs dans l'hémicycle.

Principale cible : le Nouveau Front populaire, arrivé en tête des législatives de dimanche avec 190 à 195 députés, et tout particulièrement La France insoumise, avec laquelle le bloc central refuse catégoriquement de gouverner. Dans un communiqué, les députés Renaissance ont plaidé pour « des alliances programmatiques » au sein d'une « coalition de projet allant des sociaux-démocrates à la droite de gouvernement », sans LFI.

« On est un peu plus de 160 aujourd'hui (...) et j'entends des députés LR, divers droite, UDI (centre-droit, ndlr), même divers gauche, qui seraient prêts à nous rejoindre, ce qui veut dire qu'on pourrait numériquement dépasser le bloc de gauche », avait affirmé un peu plus tôt sur France 2 Aurore Bergé, ministre de l'Egalité.

Mais dans le détail, plusieurs lignes se chevauchent dans les rangs macronistes. Certains, menés notamment par Gérald Darmanin, lorgnent essentiellement la droite pour trouver des alliés. « Il peut y avoir un Premier ministre de droite, ça ne me gênerait en rien », a ainsi déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur CNews et Europe 1, affirmant clairement qu'il ne pourra même pas accepter d'Ecologistes au gouvernement. Cela rejoint la posture de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, qui plaide lui pour la signature d'un « accord technique » avec Les Républicains, en vue « d'avancer et de gérer les affaires du pays pendant au moins un an ».

Cependant, une autre frange du camp présidentiel, notamment son aile gauche, voit plus large, quitte à se désolidariser de la ligne historique. Sacha Houlié, marcheur de la première heure et ex-président de la commission des Lois, a annoncé qu'il ne « siégera pas » au groupe Renaissance, préférant tenter de créer un groupe « qui aille de la droite sociale à la gauche socialiste » tout en affirmant qu'au moins « quarante » députés macronistes ne se sont pas encore rattachés au futur groupe Renaissance.

Les « manigances » du camp présidentiel

La gauche, qui continue de revendiquer Matignon mais n'a toujours pas proposé son équipe gouvernementale, dénonce les « manigances » du camp présidentiel. Le NFP bataille aussi en interne entre ses deux principales composantes, des Insoumis à peu près stables entre 70 et 80 élus, et un Parti socialiste (PS), revigoré, qui espère faire au moins jeu égal pour proposer un Premier ministre issu de ses rangs, comme son premier secrétaire Olivier Faure. En attendant, les socialistes ont réélu à la tête de leur groupe le député des Landes Boris Vallaud.

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De son côté, Jean-Luc Mélenchon s'insurge des propos tenus par le président dans sa lettre. « Le président refuse de reconnaître le résultat des urnes qui a placé le Nouveau Front Populaire en tête des votes et des sièges à l'Assemblée », a accusé sur X le leader insoumis. « C'est le retour du droit de veto royal sur le suffrage universel (...) C'est le retour des intrigues de la IVe République », a-t-il ajouté, demandant au chef de l'Etat de « s'incliner » face à l'alliance de gauche.

Marine Le Pen aussi a contesté cette lettre :

« Si je comprends bien, dans sa lettre, Emmanuel Macron propose de faire barrage à LFI qu'il a contribué à faire élire il y a trois jours et grâce à qui les députés Renaissance ont été élus, il y a également trois jours... Ce cirque devient indigne », a publié sur X la patronne des députés RN à l'Assemblée nationale.

Elle a également dénoncé plus tôt le « bourbier » consécutif aux législatives anticipées. « Un certain nombre de manœuvres, notamment de désistements massifs, nous ont privés de la majorité absolue. Ce n'est que partie remise », s'est-elle justifiée, avant d'être réélue présidente du groupe RN à l'Assemblée. Jordan Bardella a ensuite réuni les députés du groupe, leur demandant d'être « parfaitement irréprochables » durant leur mandat, en écho aux multiples dérapages de candidats RN qui avaient pollué la campagne. Et a promis un « examen de conscience » au parti.

(Avec AFP)

Commentaires 48
à écrit le 12/07/2024 à 17:59
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un compromis peu de chance d'en avoir par contre un vote de censure cela peut lui exploser au nez il l'aura bien cheche pour foutre le bordel trouver mieux qu'un macron c'est difficile j'imagine que la brigitte doit etre aux anges !!!

à écrit le 12/07/2024 à 9:55
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Les Francais ont bien fait les moutons au deuxieme tour Les circonscriptions ou il y a eux des desistements (organiser) de candidat n obligeait aucunement a votre pour quelqu un .. si votre candidat se desiste he bien Voter blanc .. en votant en f...

à écrit le 12/07/2024 à 7:28
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Ben oui le gars vachement en position de force ! LOL ! ^^

à écrit le 11/07/2024 à 17:33
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peu de chance qu'il y est un compromis tout cela va finir en eau de boudin macron nous a foutu dans un sacre guepier la gauche ayant le plus de deputes voudra s'installer un vote de confiance va intervenir et tout va sauter merci jupiter si tu t...

à écrit le 11/07/2024 à 15:55
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Pourquoi écrire aux français ? Il ont déjà répondu par leurs votes !

le 11/07/2024 à 16:10
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Ils ont tellement bien répondu qu'il n'y a aucune majorité à qui confier le gouvernement

à écrit le 11/07/2024 à 13:07
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La CGT n'est pas d'accord, et elle va manifester : c'est effrayant !

le 11/07/2024 à 13:17
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ce qui est effrayant, c'est quand les gens aurons compris que l'état aspire leur argent et qu'ils viendrons le chercher lorsque la dette et les actifs ne seront plus en corrélation ! en atttendant, je pense surtout que le mieux sera pour les gens si...

le 11/07/2024 à 13:42
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ce qui est effrayant, c'est quand les gens aurons compris que l'état aspire leur argent et qu'ils viendrons le chercher lorsque la dette et les actifs ne seront plus en corrélation ! en atttendant, je pense surtout que le mieux sera pour les gens si...

le 11/07/2024 à 16:13
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@ Gonzague : Ah nous ne sommes plus en démocratie ! Rien que ça ! Je croyais que l'on avait eu une élection libre dimanche dernier. On ne doit pas habiter le même pays. Etes vous sûr de parler de la France ?

à écrit le 11/07/2024 à 12:47
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Beaucoup demande un premier ministre neutre qui ferait consensus. Pourquoi pas Francois Molins qui a eu une attitude exemplaire et rassurante dans une période sombre de notre histoire. Il a travaillé avec la droite et la gauche, je pense qu’encore ...

à écrit le 11/07/2024 à 9:53
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Bon! Lançons-nous! M.Macron met la responsabilité sur l’AN et les partis, et on sait ce qu’il va en advenir: Rien, si ce n’est des gesticulations! Ensuite sera nommé, devant les dysfonctionnements de l’AN, une personnalité qui fait (plus ou moins) co...

à écrit le 11/07/2024 à 9:51
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Il acte donc la fin de la démocratie ! car croire un instant que ses rencontres avec l'extrême droite et ses envoyés dans des diners quelques mois avant les élections pour "s'arranger entre eux, actant donc tous le délire identitaire depuis 10 ans, ...

le 11/07/2024 à 16:20
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La dictature, c'est avec LFI et son leader maximo qui proclame haut et fort que la république , c'est lui et qui veut nous conduire tout droit au régime bolivarien et au Venezuela où règne l'égalité - Tout le monde égal mais dans la pauvreté.

à écrit le 11/07/2024 à 8:57
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Le premier des "compromis" pour tous ces partis, c'est d'avoir les coudés franches et souveraines, ne pas dépendre de la coalition bruxelloise pour agir comme le désire la McKroni !

le 11/07/2024 à 11:52
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Avec ou sans Bruxelles nous n'avons aucune marge de manœuvre.

le 11/07/2024 à 16:23
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Quand on a 3100 milliards de dette, la souveraineté, c'est un mot dévalué. Comment être souverain quand le marché financier peut à tout moment vous étrangler ?

à écrit le 11/07/2024 à 7:58
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Il a semé le chaos et compte sur les autres pour réparer !

le 11/07/2024 à 9:53
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les autres ? l'extrême droite?

le 12/07/2024 à 10:24
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A Gonzag Je prefere cette non extreme droite associer a LR plutot que la vrai extreme gauche et verte islamiste associé a des socialos mou du genou ..

à écrit le 11/07/2024 à 6:45
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Il a raison de ne pas céder au diktat de Melenchon

à écrit le 11/07/2024 à 6:13
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Comme on peut pas encore le destituer, on ne peut que le boycotter. C'est aux médias que revient cette responsabilité. En tout cas, moins on parlera de lui, mieux cela sera pour nous tous.

le 11/07/2024 à 11:53
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Vous préférez MÉLENCHON qui parle tous les jours sur les télés.

à écrit le 11/07/2024 à 5:32
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Dans cette mascarade de narcissiques une seule question se pose sont ils conscient qu'en dehors de leur cirque un pays existe la France. Du Président aux chefs de partis aux élus la grande oubliée la France. Comment peut on être aussi médiocre aussi ...

à écrit le 11/07/2024 à 1:23
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Macron doit garantir le fonctionnement des institutions et de la Constitution. Un des moyens d'y parvenir n'est certainement pas de laisser pourrir la situation: cela serait une forfaiture.

à écrit le 11/07/2024 à 0:51
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C’est très grave. Quel que soit le résultat des élections, le PR doit le respecter. On fait barrage contre l’extrême droite, mais force est de constater que la dérive illiberale de Macron est de plus en plus claire.

le 11/07/2024 à 4:59
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Le mode de scrutin n'est plus adapté pour un parlement qui ne pourra plus jamais trouver de majorité dans les années à venir . Si Mr Macron avait le sens de l'état il ferait un référendum pour mette en place aux législatives le scrutin anglais qui es...

le 11/07/2024 à 10:45
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@calamard - Aucun mode de scrutin ne réglera les problèmes au vu de l'intransigeance butée de TOUS les partis. Macron a raison de les mettre au pied du mur et tenter de trouver des gens de bonne volonté en prenant les Français à témoin de ses efforts...

à écrit le 10/07/2024 à 22:28
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Il a raison, les milieux économiques et financiers sont horrifiés par les clowns de LFI

à écrit le 10/07/2024 à 22:17
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M. Melanchon sait parfaitement que le temps joue contre lui, d'où son extrême nervosité. L'attrait des postes ministériels va devenir irrésistible, quand dans le même temps l'idée progresse à gauche que le programme bâclé de NFP, comprenez LFI, mettr...

à écrit le 10/07/2024 à 22:00
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Pas surpris c est un bel E......lé Après si on prend les siège il serait simple numériquement de trouver une majorité ensemble RN et LR...

le 11/07/2024 à 4:54
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Les LR depuis des années représentent la Droite la plus bête du monde. Les français n'en veulent plus mais les barons essayent de garder leurs rentes de situation alors qu'ils n'ont rien fait pour la sécurité et l'immigration quand ils avaient tous l...

à écrit le 10/07/2024 à 22:00
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Ce ne sont pas les groupes qui doivent s'entendre, mais on doit demander qui est pour le smic à 1600€ , qui veut remettre l'ISF etc. afin de définir le programme "commun" ! Après peu importe le premier ministre et le gouvernement s'ils savent ce qu'...

à écrit le 10/07/2024 à 20:59
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Les Républicains ont déjà dit "Non" , étape suivante .. Aucune coalition ne sera viable et Macron le sait très bien. Il cherche à gagner du temps , parce que la prochaine étape c'est sa démission, mais il veut être le Président du 14 Juillet 2024 et...

le 11/07/2024 à 9:17
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@Dossier51 : Plus les LR disent "non" et plus ils donnent d'influence à la gauche... Il va falloir qu'ils se souviennent que leur job c'est de promouvoir les intérêts et valeurs que leurs électeurs leur ont demandé d'incarner. Idem pour le RN : quand...

à écrit le 10/07/2024 à 20:10
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[ Dans cette dernière, il demande notamment aux "forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines" de "bâtir une majorité solide", ajoutant qu'il nommera un nouveau Premier ministre lorsque les partis auront construit des "co...

à écrit le 10/07/2024 à 20:00
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C'est hallucinant : son partie ne doit son sauvetage de la débacle annoncée que grâce à la gauche et ses électeurs qui ont été fidèles aux valeurs de la République et ont permis, par leurs votes et des désistements très nombreux, d'élire un nombre la...

le 11/07/2024 à 11:58
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Beaucoup de ceux du centre comme de droite qui ont voté NFG pour faire barrage au RN doivent s'en mordre les doigts.

le 11/07/2024 à 12:00
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Beaucoup de ceux du centre comme de droite qui ont voté NFG pour faire barrage au RN doivent s'en mordre les doigts.

à écrit le 10/07/2024 à 19:31
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"une alliance entre la macronie, les partis de gauche - PS, PCF, EELV, mais sans LFI " Les LFI qui se sont desistés pour Borne et Darmanin ne vont pas être content.

le 10/07/2024 à 19:56
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un camouflet dé plus ! après toutes ces manigances voila l effet boomerang prévisible

à écrit le 10/07/2024 à 19:28
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"une majorité de 58% estimait pourtant qu'il s'agissait d'une « bonne décision » de la part du chef de l'Etat." Logique , chaque camp pensait qu'il allait gagner.

à écrit le 10/07/2024 à 19:22
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"Dans une lettre aux Français" J'avais rien dans ma boite.

à écrit le 10/07/2024 à 19:18
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Le gros problème, c'est que chaque bloc représente des électorats aux intérêts aux mieux divergents, au pire carrément opposés, ce qui fait que certains partis ne sont plus des adversaires politiques, mais des ennemis réclarés...

à écrit le 10/07/2024 à 19:01
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Parce que vous pensez vraiment que le RN ne se reconnaît pas dans le descriptif des forces républicaines fait par Emmanuel Macron ?

à écrit le 10/07/2024 à 18:53
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Le coleriquz rzvient au pragmatisme sauf qu entre temps il a demoli 10 ans de travail...la gauche hypertolerante va hurler au coup detat, et en la matiere elle sy connait, parce que revendiquer le pouvoir absolu et inconditionbel avec 10% delecteurs...

à écrit le 10/07/2024 à 18:51
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Il est pire que Donald Trump.

le 10/07/2024 à 22:07
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Ca résume très bien le fond d son électorat, élitiste sans bagage légitime, prétendu geni economique...delà dette, général des armées...de la défaite !

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