Vigipirate : des aéroports français de nouveau évacués après des alertes à la bombe

Une dizaine d'aéroports régionaux ont déjà dû être évacués ce mercredi, causant de nombreuses perturbations dans toute la France. Les alertes à la bombe et les menaces d'attentats se multiplient.
Les évacuations ont concerné les aéroports de Brest (Finistère), Carcassonne (Aude),  Rennes (Ille-et-Vilaine), Tarbes (Hautes-Pyrénées), Bordeaux-Mérignac (Gironde), Béziers (Hérault), Montpellier (Hérault) et Nantes (Loire-Atlantique).
Les évacuations ont concerné les aéroports de Brest (Finistère), Carcassonne (Aude), Rennes (Ille-et-Vilaine), Tarbes (Hautes-Pyrénées), Bordeaux-Mérignac (Gironde), Béziers (Hérault), Montpellier (Hérault) et Nantes (Loire-Atlantique). (Crédits : Reuters)

Après un mercredi compliqué, au moins huit aéroports ont dû de nouveau être évacués ce jeudi matin. Quatorze ont également reçu des menaces d'attentats. Les évacuations ont concerné les aéroports de Brest (Finistère), Carcassonne (Aude),  Rennes (Ille-et-Vilaine), Tarbes (Hautes-Pyrénées), Bordeaux-Mérignac (Gironde), Béziers (Hérault), Montpellier (Hérault) et Nantes (Loire-Atlantique).

Ces incidents ont bien été confirmés par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) : « Plusieurs aéroports nationaux, dont celui de Nantes, ont reçu ce matin des menaces d'attentat ». Mais la DGAC n'a pas pour autant donner de chiffre ni de nom, face à une situation fluctuante. D'après une source policière, les aéroports de Nantes, Bordeaux, Lille, mais aussi Nice auraient reçu des menaces d'attentat par mail.

Certains aéroports ont eux-mêmes communiqué sur le sujet. L'aéroport de Lille a indiqué en fin de matinée sur X (anciennement Twitter) procéder à « une évacuation suite à une alerte à la bombe », puis signalé une demi-heure plus tard la « fin de l'alerte », signant « la réouverture progressive de l'aéroport ».

A Montpellier, une « alerte à la bombe » était également en cours, a indiqué en fin de matinée sur la plateforme X le préfet de l'Hérault, François-Xavier Lauch. « Evacuation et mise en sécurité des personnes, forces de l'ordre présentes sur site pour établir un périmètre de sécurité, démineurs déclenchés pour une levée de doutes », a-t-il ajouté sur le réseau social.

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De plus en plus d'alertes à la bombe

Les alertes à la bombe se sont multipliées ces derniers jours, notamment depuis l'attaque qui a coûté la vie à l'enseignant Dominique Bernard à Arras (Pas-de-Calais). La France a été placée en situation « urgence attentat », le niveau le plus élevé du dispositif de vigilance et de protection Vigipirate. Mercredi déjà, la plupart des grands aéroports français, à l'exception des deux parisiens, ont été temporairement évacués après des menaces, conduisant à l'annulation de 130 vols et à d'innombrables retards.

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« 17 aéroports menacés. 15 aéroports évacués. 130 vols annulés. De très nombreux retards », a détaillé hier le ministre des Transports Clément Beaune sur X (ex-Twitter) dans la soirée. Avant d'ajouter : « Ces fausses alertes ne sont pas des mauvaises blagues. Celles-ci sont des délits. Elles seront sanctionnées », précisant qu'une plainte avait été déposée pour chaque menace. De son côté, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a aussi averti ce mercredi que « les petits guignols » auteurs de fausses alertes, notamment à la bombe, seraient « retrouvés » et « punis ». La sanction pénale peut aller jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende.

Des lieux touristiques ont également été victimes d'alerte à la bombe. Mercredi, le château de Versailles a été évacué pour la troisième fois en moins d'une semaine. Samedi, le Louvre a également dû fermer ses portes pour des raisons de sécurité.

Parallèlement, des alertes à la bombe ont aussi touché des établissements scolaires en France. A Toulouse, le parquet a été saisi au sujet des alertes à la bombe à l'aéroport mercredi et dans six lycées de la Ville rose jeudi. Les lycéens ont été évacués après « un mail d'un jeune se disant ancien élève » qui affirmait avoir piégé différents établissements, reçu « sur les boites mail structurelles des lycées », a expliqué le parquet de Toulouse. Vers 15 heures, ils avaient pu réintégrer leurs établissements, a assuré la préfecture.

(Avec AFP)

Commentaires 2
à écrit le 19/10/2023 à 19:20
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Par curiosité, mais pourquoi essentiellement en France plus que dans tout autre pays de l'UE?

à écrit le 19/10/2023 à 16:54
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Cela commence à faire beaucoup, c'est peut-être aussi une stratégie, il faut donc rester vigilant et recruter tous les agents qui persécutent les contestataires et les rêveurs pour qu'ils enquêtent aussi sur ce dossier et sur ces alertes. Qui alerte ...

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