par James Oliphant et Nandita Bose

WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump s'en est pris à la vice-présidente américaine Kamala Harris, vraisemblable candidate démocrate pour l'élection présidentielle de novembre, lors de son premier événement de campagne depuis que le président démocrate Joe Biden a annoncé se retirer de la course à la Maison blanche.

Le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine a estimé que Kamala Harris devait être tenue pour responsable de la politique migratoire de l'administration Biden.

"Kamala (Harris) a ouvert nos frontières et permis à 20 millions d'immigrés clandestins de pénétrer sur notre territoire", a déclaré Donald Trump.

Joe Biden a chargé Kamala Harris de travailler avec des pays d'Amérique centrale pour endiguer les flux de migrants faisant route vers la frontière sud des Etats-Unis.

L'ancien président républicain a décrit Kamala Harris comme étant la femme politique "la plus libérale" à jamais avoir été élue dans l'histoire des Etats-Unis.

"Elle détruira notre pays si jamais elle est élue", a estimé Donald Trump depuis Charlotte, en Caroline du Nord, un Etat jugé crucial pour remporter l'élection de novembre.

Kamala Harris et Donald Trump sont au coude-à-coude dans les sondages.

Une enquête d'opinion Reuters/Ipsos réalisée mardi et mercredi montre que Kamala Harris devance Donald Trump auprès des Américains inscrits sur les listes électorales, avec 44% des intentions de vote contre 42%. Un sondage CNN crédite Donald Trump de 49% des intentions de vote, contre 46% pour Kamala Harris.

(Avec Trevor Hunnicutt, Susan Heavey et Jarrett Renshaw; version française Camille Raynaud)