Alors que le groupe de luxe Hermès tient ce mardi son assemblée générale, le président de conseil de gérance, Bertrand Puech, a réaffirmé que les membres de la famille Hermès "tiennent à garder le contrôle" du groupe.

"Cela a encore une fois hier été affirmé lors de notre réunion familiale: la famille tient à garder le contrôle de cette merveilleuse affaire", a-t-il insisté. "Trop souvent nous ne sommes pas crus; c'est pourquoi, solennellement, nous affirmons notre conviction familiale".

Il dément ainsi les rumeurs récurrentes qui courent sur le marché d'une possible offre de rachat du groupe familial. LVMH, le groupe de Bernard Arnault, est notamment souvent cité comme un potentiel investisseur.

Du coup, après ces déclarations, la spéculation retombe autour du titre Hermès. En fin de matinée, l'action décroche de 7,77% à 99,36 euros à la Bourse de Paris.

Par ailleurs, le gérant du groupe, Patrick Thomas, a indiqué ce mardi lors de l'assemblée générale qu'Hermès pourrait voir sa croissance "réduite" au second semestre sous l'effet de parités monétaires défavorables.

"L'évolution des parités monétaires va continuer à peser sur notre développement de cette année. Elle pourrait réduire notre taux de croissance au deuxième semestre de l'année, d'autant plus que la croissance l'année dernière s'était accélére en fin d'année", a-t-il estimé.

Il s'est toutefois dit "confiant dans le potentiel de développement de la maison dans ces périodes de turbulences". En mars dernier, Hermès affichait un objectif d'une croissance de son chiffre d'affaires d'environ 11% à changes constants sur l'ensemble de l'année, mais il avait souligné sa volonté d'être "prudent" étant donné l'"environnement instable".