Immobilier : le marché de plus en plus tendu à Paris et en Ile-de-France

Le marché immobilier en région parisienne pourrait connaître une nouvelle hausse des prix à moyen terme, selon l'Observatoire francilien de l'immobilier du deuxième semestre 2006, présenté mardi par la Fnaim.

Le marché de l'immobilier en région parisienne est "encore en train de se tendre". Telle est la conclusion de l'Observatoire francilien de l'immobilier du deuxième semestre 2006, présenté mardi par la Fnaim. Avec pour conséquence possible une augmentation des prix à moyen terme. "On peut craindre une nouvelle forte hausse des prix de vente en raison de la structure du marché qui se caractérise par une pénurie marquée de biens et une demande toujours importante", estime Jean-Hervé Ruellan, de la Fnaim Paris Ile-de-France.

A Paris, la hausse se poursuit avec une augmentation comprise entre 2% et 5% entre le premier et le deuxième semestres 2006 suivant les quartiers concernés. Dans le reste de l'Ile-de-France, les prix se stabilisent, notamment dans certaines banlieues où ils avaient flambé.

Le deuxième semestre 2006 se caractérise par une forte baisse au niveau du nombre de mises en ventes de logements, qui passe, entre 2005 et 2006, d'un indice de 66 à 58 en en Ile-de-France et de 60,5 à 54,5 à Paris, contre un indice 100 en 1999. "2006 a été la plus petite année depuis 1999 au niveau des mises en ventes", selon les agents immobiliers.


Le Salon de l'immobilier s'ouvre jeudi à Paris
Le principal rendez-vous du secteur se tient à Paris du 22 au 25 mars alors que le marché a atteint un seuil historique et que les prix se stabilisent après dix ans de hausse continue. "Le marché fait preuve de prudence et d'attentisme", relève Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris X Nanterre, "mais les facteurs fondamentaux qui expliquent son dynamisme ne sont pas altérés", affirme-t-il en évoquant un marché "au zénith". Selon lui, même si les taux d'intérêt augmentent un peu, "les conditions restent excellentes" pour acquérir un bien immobilier.
De fait, la demande n'a jamais été aussi forte, alors que, selon les diverses estimations, il manque entre 500.000 et plus d'un million de logements en France (achats et locations, individuels et collectifs). Alors que le logement est "le premier poste budgétaire des ménages", ils sont une majorité à avoir le sentiment d'une "perte d'espérance immobilière" et prévoient "majoritairement une hausse de prix", selon une enquête réalisée par le réseau d'agences immobilières ORPI et le Credoc.

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