Gaz de France veut "maintenir une place de leader européen": c'est en ces termes que s'est exprimé Pierre Gadonneix en présentant les résultats 2001 du groupe qu'il préside. Ainsi, GDF veut atteindre 15 millions de clients dans le monde en 2005 contre 10 millions actuellement. A plus court terme, il souhaite porter à 20% cette année la part de chiffre d'affaires réalisée à l'international.Cette proportion a été de 15% sur un exercice 2001 qui a été marqué par une envolée des résultats. Le bénéfice net a en effet plus que doublé en passant de 431 à 891 millions d'euros. Une tendance qui se retrouve également au niveau du résultat opérationnel, de 1,77 milliard d'euros en 2001 contre 969 millions un an plus tôt. L'Argentine a pesé sur le résultat à hauteur de 75 millions d'euros, soit la totalité des engagements de GDF dans ce pays. Le groupe "enregistre des performances économiques satisfaisantes, dans un contexte de ralentissement économique, de repli limité du pétrole et d'une légère appréciation du dollar par rapport à l'euro", s'est félicité Pierre Gadonneix.Si l'année 2001 a connu une telle progression des bénéfices, c'est notamment grâce aux ventes, qui ont battu des records avec un volume de 51 milliards de mètres cubes (+9%). Un facteur qui a permis au chiffre d'affaires de s'améliorer de 28% à 14,4 milliards d'euros. Outre la croissance des ventes en volume, le groupe explique cette hausse des revenus par un effet prix positif, la progression à l'international et un changement de périmètre (avec notamment l'acquisition de Policarbo et de Zanzi en Italie).Grâce à ces résultats flatteurs, le cash flow s'est amélioré (de 1,3 à 2,23 milliards d'euros) tout comme la structure financière. Ainsi, le groupe a investi 1,7 milliard d'euros en 2001 (+13,3%), mais son endettement est resté stable à 3,4 milliards d'euros. Mieux encore, il a réduit son ratio de dettes sur fonds propres de 64 à 54%.Fort de cette amélioration de la structure financière, GDF veut, cette année, accélérer ses investissements et ses prises de participations industrielles.Dans l'immédiat, l'Etat actionnaire va recevoir 312 millions d'euros de dividendes. A cet égard, le groupe a bien entendu été interrogé sur une éventuelle ouverture de son capital. Il a déclaré pouvoir s'adapter à "toute évolution législative à venir" en ajoutant: "quels que soient les scénarios, Gaz de France est prêt".latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 4:54

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