La Bourse de Paris efface ses pertes de la matinée

Affectée par le plongeon des marchés américains mardi -le Nasdaq a dévissé de 6,17%, le Dow Jones abandonnant près de 4%-, la Bourse de Paris a ouvert en baisse de 1,15% puis chuté jusqu'à un plus bas à 4 872,92 points (-2,62%) dans la première heure de cotation. L'indice vedette parisien s'est néanmoins redressé par la suite. Peu après 12h30, le CAC 40 revient à l'équillibre à 5006,38 points (+0,05%). En revanche, le Nouveau Marché perd encore 3,63% à 1 479,08 points, au lendemain d'un plongeon de 7,57%Les autres places européennes essaient également de se redresser, alors que les investisseurs sont suspendus aux contrats futurs du Nasdaq 100 et du DJIA qui évoluent pour l'heure sur une note mitigée. Londres affiche un recul de 0,65% à 5.427,40 points, Francfort de 0,25% à 5.539,54 points. Au même moment, l'Eurostoxx 50, indice des valeurs vedettes de la zone euro, perd 0,26% à 4.028,82 points.Des interrogations persistent sur le ralentissement de la première économie mondiale au vue d'une nouvelle déferlante de "profit warnings" auxquels s'ajoutent des plans de licenciement à répétition. En réaction, le Nasdaq est revenu désormais à son niveau d'octobre 1998, plongeant mardi de 6,17% à 1.673 points, le DJIA lui a emboîté le pas et a perdu 2,99% à 9.485,71 points et le S&P500 a cédé 3,44% à 1.106,46 points, revenant lui aussi à ses niveaux d'octobre 1998.Pourtant certains grands stratégistes commencent à recommander de nouveau l'achat d'actions. Hier encore Salomon Smith Barney augmentait la pondération des actions de 65% à 70% dans son portefeuille modèle. Pour d'autres intervenants, la purge sur les valeurs technologiques n'a pas encore atteint son point d'inflexion, considérant que la valorisation de certaines sociétés reflètent encore trop les prévisions mirobolantes faites il y a deux ans. Dans ce contexte, les marchés pourraient trouver leur salut dans les propos que tiendra Alan Greenspan devant la Commission des Finances du Sénat américain aujourd'hui à partir de 14h00 GMT. Mais l'intervention du président de la Fed sera en principe consacrée au commerce. Les investisseurs ne devraient se montrer que plus prudents.VALEURS DU JOUR (cours vers 12h00)Les "profit warnings" à répétition, pour la plupart issus du monde de la technologie (Ariba, Broadvision, Inktomi ou encore E.piphany), associés aux plans de licenciements, ont provoqué une nouvelle tempête sur les marchés américains. Loin de céder au pessimisme ambiant, les TMT font montre d'une grande résistance ce matin, à l'exemple d'Alcatel qui s'apprécie de 3,30% à 31.60 euroseuros. Au plus fort de la tourmente, l'équipementier télécoms a retrouvé hier son niveau du 10 novembre 1999 à 30.50 euros pour terminer à 30.59 euros (-9,36%). Son concurrent finlandais Nokia est en hausse de 1,38% à 24.89 euros. Même scénario pour Altran Technologies, qui regagne 4,29% à 58.40 euros après avoir dévissé la veille de 9,39% à 56 euros malgré l'annonce de résultats en nette hausse. Toujours parmi les SSII, GFI Informatique progresse de 3,11% à 24.50 euros et Gap Gemini de 2,45% à 117 euros. Le titre de la société de services informatiques et de conseil a dégringolé hier de 11,06% à 114.20 euros, avec l'ensemble des valeurs technologiques, notamment les éditeurs de logiciels. Sur ce compartiment, Business Objects prend 2,03% à 29.69 euros. A contrario, Completel Europe lâche 7,79% à 2.13 euros, United Technologies 5,39% à 78.15 euros, Sopra 4,05% à 56.90 euros, Spir Communication 3,70% à 78 euros, Publicis 3,36% à 31.99 euros, et Dassault Systèmes 2,89% à 45.74 euros.
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