La taxe sur les transactions financières renvoyée aux calendes grecques ?

Par latribune.fr  |   |  164  mots
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Dans un discours à Francfort ce jeudi, le ministre allemand des Finances s'est montré nettement moins enthousiaste sur le devenir de cet impôt que Nicolas Sarkozy a mis à l'agenda du G20.

"La France et l'Allemagne sont déterminées à avancer (...) Nous pensons que les arguments en faveur de la taxe sont convaincants. Eu égard à la volatilité des marchés financiers, nous avons besoin d'éléments stabilisants." Voici encore quelques semaines, Wolfgang Schäuble, ministre allemand des Finances, défendait encore becs et ongles la taxe sur les transactions financières que Nicolas Sarkozy a mis à l'agenda du G20.

Las. Ce jeudi, dans un discours à Francfort, le même Wolfgang Schäuble s'est montré, ce jeudi, nettement moins enthousiaste sur le sujet. Sans doute parce que les autres Etats n'ont aucune envie d'instaurer cette taxe que défend depuis 1972 le lauréat du prix Nobel d'économie James Tobin. Aux yeux du ministre allemand dont les propos ont été cités par l'agence Bloomberg, ce projet ne verra pas le jour dans un avenir proche. Et, a insisté Wolfgang Schäuble, il n'est pas question que l'Allemagne introduise cet impôt de son propre chef.