Dans le sillage du repli du dollar, qui rend les matières premières plus attractives, les marchés pétroliers ont clôturé en hausse ce mercredi, ne réagissant pas à la hausse plus importante que prévu des réserves américaines en produits pétroliers.

A la clôture du New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" a pris 1,19 dollars à 80,87 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent de la mer du nord progressait de 39 cents, à 78,57 dollars.

Les stocks de pétrole brut ont progressé de 4,1 millions barils la semaine dernière, là où les économistes attendaient en moyenne une hausse de 1,4 million. Les réserves d'essence ont également enregistré une hausse plus forte que prévu, progressant de 700.000 barils, contre un consensus de 600.000.

Enfin, les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont reculé comme prévu de 900.000 barils la semaine dernière. Le taux d'utilisation des capacités des raffineries a pour sa part augmenté 0,7 point à 81,9%.