Les banques durcissent les conditions de crédit aux entreprises

Plus des trois quarts des banques en France prêtent moins facilement aux entreprises, surtout aux PME, en raison de la crise économique et financière.

La Banque de France a révélé ce lundi matin dans une étude réalisée les 7 et 14 octobre auprès de 15 établissements de crédit représentant 100% de la distribution de crédits aux entreprises en France, que 77% des banques en France ont durci, un peu ou beaucoup, leurs conditions de prêt aux entreprises au troisième trimestre. Elles mettent en avant une baisse de la demande et évoquent des difficultés à se financer en raison de la crise. 22% disent à l'inverse de pas avoir modifié leurs critères.

C'est envers les PME (82%) que les banques ont le plus durci leurs critères de financement, davantage que vis à vis des grandes entreprises (52%), selon ce sondage réalisé auprès de 15 établissements de crédit représentant 100% de la distribution de crédits aux entreprises en France, en deux étapes entre le 7 et le 14 octobre.


Le constraste est important avec la même enquête effectuée au deuxième trimestre 2008 : elles étaient alors près des deux tiers à indiquer n'avoir pas durci leurs conditions de prêts.

Ce durcissement des critères est plus marqué pour les PME (82%) que pour les grandes entreprises (52%), selon ce sondage réalisé auprès de 15 établissements de crédit représentant 100% de la distribution de crédits aux entreprises en France, en deux étapes entre le 7 et le 14 octobre.

 

Commentaires 5
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et en plus ceux qui "maitrisent" mal l'anglais....Pour peu que ce soit un "petit" !!! Conclusion: Vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dans son site "statistiques et enquêtes" la Banque de France publie les engagements bancaires déclarés à sa Centrale des Risques. Ventilés en 22 secteurs d'activité et sur longue période ils permettent aux observateurs et aux acteurs économiques d...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Encore les petits qui payent pour les gros ?non?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Pourquoi ne pas envisager une appréciation de type qualitatif ? pourquoi cette manie de ne juger que par des mesures quantitatives ? La critique s'appuie sur les restrictions de notations, codifiées en sus, émanant de l'analyse des chiffres comptable...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Heureusement que le onsieur le Premier Ministre soutient les banques, mais ou vont les 14 milliards d'euros.

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