Un an après, les Gilets Jaunes, un mouvement de défiance civile

OPINION. Le mouvement des « Gilets Jaunes » est-il simplement une suite de manifestations de protestation ? Que penser de son devenir une année après son apparition ? Hong-Kong, Chili, Liban, Irak, Turquie, Soudan, Algérie : tout montre une survenance de mouvements de soulèvements populaires spontanés qui doit être considérée comme un signal précurseur des profonds bouleversements. Par Olivier Velin, expert en stratégie de gestion des situations de crises et en continuité d'activité.
(Crédits : Benoit Tessier)

Les « Gilets Jaunes » est un mouvement populaire spontané difficile à cerner. Il présente toutes les caractéristiques d'une défiance civile à un pouvoir politique dont les décisions sont contestées et qui n'est plus reconnu comme un défenseur des droits des citoyens.

Ce défenseur est alors vu comme un oppresseur qui prend de manière systématique des mesures destinées à réduire tant les libertés individuelles et collectives que les moyens de vivre de la population.

L'exemple des « Gilets Jaunes » n'est pas unique à l'échelle du globe. Confrontés à de tels mouvements de défiance civile, les pouvoirs politiques sont généralement mal préparés à contenir cet « adversaire » car il s'avère particulièrement difficile à cerner.

Dans ses ouvrages, le politologue américain Gene Sharp[1] décrit les stratégies et techniques de renversement sans violence de pouvoirs politiques par des populations motivées, qu'il s'agisse de dictatures ou de démocraties. Bien que ces ouvrages fournissent des informations précises sur ce type de mouvements de défiance civile, il semble avoir été ignorés, en France, tant par les hommes politiques que par les services publics.

La vaine tentative de désignation d'un ennemi sans nom et sans visage

Le risque que représente un tel mouvement pour un pouvoir politique est en partie fondé sur la capacité qu'a acquis ce mouvement à mobiliser un nombre élevé de sympathisants. Pour tous les gouvernements confrontés à une situation de ce type, la pratique habituelle, selon l'ancien haut fonctionnaire et chef d'entreprise Pierre Conesa[2], consiste à définir le mouvement pour le désigner comme un ennemi luttant contre l'intérêt général.

Il est ensuite d'usage de le qualifier et de tenter de lui attribuer des caractéristiques qui ont pour but de le classer selon une typologie connue : extrême gauche, extrême droite, anarchiste, etc. Puis il convient d'en définir et préciser les caractéristiques pour en dresser une sorte de portrait robot.

Un pouvoir politique raisonne en termes d'ennemi constitué et structuré, fonctionnant suivant des doctrines et appliquant des règlementations, stratifié selon une hiérarchie de niveaux obéissant chacun à des ordres qu'il a pour mission d'exécuter avant d'en rendre compte. Or, face à un mouvement de défiance civile, un tel mode de raisonnement s'avère inopérant.

En effet, comment faire pour désigner un ennemi qui n'a pas de visage, ou plus exactement qui a trop de visages ? Le mouvement des « Gilets Jaunes » n'est pas mené par un leader charismatique, ni par un militant engagé dans une lutte au nom d'une idéologie politique, encore moins par un prophète incitant à la conversion en une foi religieuse.

C'est un mouvement mené par et fondé sur l'homme de la rue, Monsieur Tout le Monde et la Veuve de Carpentras. L'homme de la rue, c'est l'homme sans visage, celui qui appartient à ce qu'en une autre époque, du temps d'autres dirigeants politiques, on appelait la « majorité silencieuse ». Or, une partie de cette majorité n'est plus silencieuse. Elle proteste, elle conteste, elle déteste ! Elle défile, s'oppose et défie le pouvoir politique.

Un pouvoir trop éloigné des réalités quotidiennes

Spontanément surgi du sein de la société Française, le mouvement des « Gilets Jaunes » s'avère un mouvement transverse au sens il mobilise des personnes de différentes classes et conditions sociales, de différents niveaux économiques, tendances politiques, âges, sexes et religions. Ces personnes prennent à coeur leurs propres intérêts et agissent pour les défendre, pour montrer leur opposition, leur refus de continuer à subir en courbant l'échine les contraintes imposées par un pouvoir politique qui, de leur point de vue, ne comprend pas les problèmes journaliers parce qu'il est trop éloigné des réalités quotidiennes.

Que sait de la précarité et du chômage un fonctionnaire d'Etat qui n'y sera jamais personnellement confronté ? Que savent des zones grises de certains quartiers et banlieues des hommes politiques qui vivent et se déplacent sous la protection de gardes du corps ? Que savent de la réalité de la vie économique et des prix ceux qui sont entièrement pris en charge par l'Etat ou une entreprise au titre de leurs fonctions ? La question du prix d'un ticket de métro posée à un leader politique lors d'un débat télévisé est restée dans toutes les mémoires.

Par zones grises, on entend des espaces dans lesquels les pouvoirs publics ne sont plus en mesure de faire respecter les lois. Ils y sont remplacés par d'autres autorités qui imposent leurs propres lois (en exemple les « Lois du Milieu »).

Décontenancé, le pouvoir politique n'étant pas en mesure de désigner cet ennemi sans visage commet peut être alors une erreur en prenant le mouvement de haut, en niant son importance, en tentant de le marginaliser, en minimisant la portée de son action, en sous-estimant les conséquences de ce soulèvement populaire spontané, voire en le traitant avec un certain mépris.

Un pouvoir dans le déni

Considérer qu'un soulèvement populaire spontané va s'éteindre aussi spontanément qu'il a surgi démontre une incompréhension de la situation qui conduit à prendre plusieurs risques. Le premier est de voir ce mouvement perdurer, s'étendre, engager un véritable bras de fer avec le pouvoir politique, cette épreuve de force qui est l'apanage de ceux qui considèrent qu'on veut prendre un peu plus encore du trop peu qu'il leur reste. Tenter de ramener l'ordre par l'interdiction des rassemblements s'avère un risque supplémentaire car le pouvoir politique montre qu'il refuse de facto d'écouter les revendications, à défaut de les entendre, et dénie au mouvement toute raison d'être.

Face à ce déni du pouvoir politique qui n'en a pas totalement compris les motivations, le mouvement s'est démultiplié et étendu à des métropoles régionales qui ont aussi vu avec consternation et inquiétude se lever des foules houleuses. En cela, il s'inscrit dans la longue liste des mouvements de soulèvements populaires que l'interdit a renforcé.

Du côté des acteurs du mouvement de défiance civil, le principal risque est de voir leur mouvement non violent rejoint par de nouveaux venus qui, aux manifestations civiles, viennent ajouter des violences inciviles. Ces spécialistes de la lutte violente ont rendu la main au pouvoir politique qui a ainsi pu légitimer l'argument d'un mouvement agissant contre l'intérêt de la population et justifier l'intervention vigoureuse, peut être parfois trop violente, des forces de l'ordre.

Aujourd'hui, le mouvement donne l'impression de s'être essoufflé mais ce n'est qu'une apparence : une observation plus fine montre qu'il s'est plus probablement enkysté : toujours insatisfaits des réponses fournies par le pouvoir politique, les « Gilets Jaunes » guettent et attendent. Le mouvement n'est pas éteint ; il n'est qu'assoupi, comme un volcan prêt à se réveiller dès que les circonstances lui sembleront le justifier.

Le mouvement des « Gilets Jaunes » est-il l'illustration d'une citoyenneté en crise ?

Si la citoyenneté se définit comme « le statut dont jouissent les membres à part entière d'une société donnée, auquel sont associés des droits et des devoirs » (Thomas Humphrey Marshall[3]), elle suppose aussi un équilibre entre ces droits et ces devoirs.

La réduction systématique de ces droits par la contrainte ou la perception de ne plus être protégé dans ses droits fondamentaux par un Etat souverain engendre un déséquilibre dans l'ordre social et contient les ferments de la défiance politique.

Lorsque la gouvernance politique s'établit sur la prolifération de l'interdiction, lorsque les échanges entre l'administration étatique et le citoyen font systématiquement mention de sanctions via des phrases comminatoires, lorsque s'instaure une société prévaut la surveillance généralisée de l'individu, la citoyenneté en perdant ses droits perd aussi ses fondements.

 Dénaturée par le pouvoir politique, la citoyenneté resurgit soudain dans les discours lorsqu'on en appelle au sens civique[4] pour que le citoyen paie une nième contribution ou accepte une nouvelle restriction de ses droits. Si l'intérêt collectif invoqué n'est pas nettement démontré, alors se pose la question du caractère démocratique du pouvoir politique qui veut imposer ces mesures.

La désignation du citoyen comme un assujettit, un administré ou un contribuable, illustre la volonté d'établissement par le pouvoir politique d'une relation de dominant à dominés. Mais en démocratie, le pouvoir politique est élu par les citoyens et à ce titre, il doit répondre de ses actes devant les électeurs. La relation de domination doit être inversée, le pouvoir politique étant au service des citoyens.

Poser la question d'une crise de la citoyenneté revient donc à poser la question du respect du principe démocratique. L'une et l'autre sont indissolublement liés. Bien que chaque décision politique soit prétendument prise au nom de l'intérêt général, la restriction régulière de l'espace de liberté de l'individu ne respecte pas le principe de citoyenneté fondé sur l'égalité des droits et des devoirs.

Et force est de constater qu'aujourd'hui, le pouvoir politique considère que les droits sont sa prérogative tandis que les devoirs s'imposent au citoyen.

Si la citoyenneté est en crise, c'est parce que la démocratie, telle que pratiquée par le pouvoir politique, l'est aussi.

La démocratie, ce pouvoir faible qui s'ignore

Les démocraties sont des pouvoirs faibles parce que soumises au verdict du vote. C'est pourquoi le premier souci d'un homme politique élu est de se dire « légitimé ». Ainsi, tous partis politiques confondus, les gouvernants élus sont-ils unanimes à se prévaloir d'être le représentant de « tous les citoyens ».

Pure rhétorique politicienne car lorsque la défiance politique se manifeste par un refus de plus de 50% (regroupant abstentions, votes blancs, votes nuls) des citoyens à se prononcer lors du vote, lorsque 30% des électeurs votent pour un parti plus extrême, alors ce sont plus de 65% des électeurs qui envoient un signal fort aux politiciens en lice pour le pouvoir.

En d'autres termes, une bonne partie des électeurs ne se reconnaît pas dans les programmes politiques proposés et n'accorde aucune confiance à ceux qui les proposent. En France, le « parti politique majoritaire » est l'abstentionnisme au sens large.

Un élu peut-il se prévaloir de représenter tous les citoyens lorsque une large majorité d'entre eux lui refusent la confiance et donc la légitimité ? Doit-on alors s'étonner du surgissement de mouvements de contestation face à un pouvoir politique qui totalise en sa faveur une faible fraction[5] de l'électorat ?

Le surgissement d'un mouvement populaire spontané de défiance civique montre à quel point les décisions du pouvoir politique ont créé un environnement délétère d'insatisfaction et de frustration parmi les citoyens. Leurs réactions deviennent de moins en moins prévisibles par le pouvoir politique qui reste sourd aux protestations parce qu'il ne les comprend pas et la tension sociale s'accroît rapidement.

Pour y faire face, le pouvoir politique se fixe généralement pour ligne de conduite de remettre de l'ordre en employant la force. Mais accorder une primauté à l'ordre attise le mécontentement face à un pouvoir politique qui semble atteint d'aveuglement et de surdité ; par suite, la tension sociale continue à monter. Et le principe de gouvernance démocratique devient difficile à invoquer lorsque le processus d'escalade contestation/coercition est engagé.

Or, paradoxalement, le recours à la force est l'apanage d'un pouvoir politique affaibli au sens il n'est plus reconnu par les citoyens comme leur représentant légitime. A l'opposé de la dictature qui impose ses décisions par la force, le processus démocratique doit se fonder sur la consultation[6] des citoyens sur les thèmes qui vont impacter leur vie aux plans économiques et sociaux.

Pour un élu, se prévaloir d'être un serviteur de la démocratie signifie respecter ce processus et accepter de subir le verdict d'un vote éventuellement défavorable, mais aussi être à l'écoute des citoyens et de leurs besoins pour se mettre à leur service au lieu de tenter de les dominer.

Lorsque ses principes sont convenablement appliqués, l'attrait de la démocratie provient de ce qu'elle s'applique à satisfaire les besoins de sa population et équilibre les droits et devoirs de chaque citoyen qui dispose alors d'un espace de liberté de pensée, d'expression et d'action dans le respect de règles (Lois) édictées, consenties et spontanément appliquées pour préserver cet équilibre.

Ces mouvements de défiance civile sont-ils précurseurs de révolte ou de révolution ?

La réponse à ce questionnement est lourde de conséquences.

Une partie de la population qui a le sentiment profond d'être spoliée de ses droits est à même de se soulever et de se lancer dans des actions de révolte auxquelles le pouvoir politique riposte par un appel aux forces de l'ordre pour rétablir son autorité. Certes, un tel mouvement remet en cause les décisions du pouvoir politique mais il reste attaché aux institutions sur lesquelles s'appuie les dirigeants politiques. (Cette remarque s'applique aussi dans le cadre d'une gouvernance d'entreprise provoquant des mouvements sociaux : grèves, manifestations, occupations de locaux, séquestration de dirigeants, etc.)

L'objectif de la révolte est en général d'obtenir le retrait de certaines mesures impopulaires ou le remplacement de tout ou partie des membres du gouvernement.

La tension sociale, à défaut d'être satisfaite, s'accroît entre la population et le pouvoir politique. Rebelles et forces de l'ordre s'opposent dans une escalade de violence. Lorsque les parties en présence sont de force à peu près égales, toute gouvernance devient impossible et l'anarchie s'installe.

A contrario, si le pouvoir politique accepte d'ouvrir le dialogue, le retrait de lois impopulaires voire un changement de gouvernement ou des dirigeants politiques calme fréquemment le mouvement de révolte dès lors que ses revendications n'ont plus d'objet.

Un mouvement révolutionnaire est d'une autre visée et d'une autre portée. Il a pour objectif de renverser, au profit d'un nouveau régime, le système de gouvernance étatique en place. Mais au delà du pouvoir politique, ce sont les institutions elles mêmes qui sont mises en cause.

La plupart des mouvements révolutionnaires naissent d'un écart croissant entre les décisions du pouvoir politique et les souhaits de la population. Les reproches que la population adresse au pouvoir politique portent sur son absence d'écoute, son éloignement de la réalité quotidienne, son incompréhension des difficultés rencontrées, ses mesures prises qui réduisent le niveau de vie et limitent la liberté individuelle et collective.

Les décisions du pouvoir politique sont considérées par la population comme de pur dogmatisme ou destinées à avantager quelques privilégiés. Lorsque cette situation perdure avec des gouvernements successifs, la défiance civile s'installe. Elle concerne non seulement le pouvoir politique mais aussi les institutions sur lesquelles il s'appuie pour gouverner.

Parmi les premières institutions mises en cause, apparaissent généralement l'organisation fiscale et le système judiciaire, auxquels il est reproché d'être inégalitaires au détriment des simples citoyens et d'appliquer des mesures d'autant plus favorables aux privilégiés qu'ils sont proches des instances politiques.

Lorsque la défiance civile s'étend, le système de gouvernance étatique est rapidement mis en cause dans son intégralité. La population aspire à un changement radical du mode de gouvernance, des institutions et des membres de la classe politique.

Le caractère le plus marquant de la défiance civile est la perception par un nombre croissant de citoyens qu'un changement de gouvernement conservera les inégalités en place ou pire, les accroîtra. C'est pourquoi, lorsqu'il apparaît clairement que l'alternance au pouvoir de partis politiques de tendances différentes n'amène pas d'amélioration de la situation, une partie de la population prend acte de l'inanité du vote. L'abstention est ainsi caractéristique du boycott du de vote perçu comme inutile.

La défiance civile s'avère donc un acte prérévolutionnaire parce qu'elle annonce qu'un bouleversement complet de la gouvernance d'une nation est à prévoir, concevoir et organiser.

Remédier à la situation de défiance requiert une remise en cause du système étatique de gouvernance : de nouvelles structures institutionnelles sont à construire, de nouvelles règles à définir, de nouveaux leaders à identifier et promouvoir, le processus de décision politique doit être repensé, une proximité entre les organes de gouvernance et la population est à établir.

Dans notre monde en complète mutation, les structures politiques et les institutions qui les sous-tendent sont les vestiges d'un modèle régalien d'organisation qui craque de toutes ses coutures et les tentatives de ravaudages destinées à retarder l'inéluctable échéance de leurs transformations risquent de générer de nouvelles explosions populaires d'autant plus violentes que les gouvernements auront tenté de les contenir et de restaurer l'ordre et le statu quo par le recours à la force.

________

[1] Les ouvrages de Gene Sharp et notamment : La force sans la violence - The Albert Einstein Institution - Boston - 2003.

[2] La fabrication de l'ennemi - Pierre Conesa - Robert Laffont - 2011

[3] Class, Citizenship and Social Development, New York, Double Day, 1964

[4] Le civisme est un des attributs de la citoyenneté.

[5] Moins de 20% si l'on tient compte des seuls votes favorables et que l'on exclut le vote « contraint » - celui du report des voix.

[6] La Confédération Helvétique montre l'exemple du processus démocratique par ses « votations » qui remettent la décision aux mains des citoyens. Et dans le respect de ce choix, une Loi refusée par les votants ne sera ni représentée lors d'un nouveau vote ni imposée de force à la population.

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Commentaires 17
à écrit le 16/11/2019 à 18:11
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Dans n’importe pays au monde , ne pas respecter la «  volonté de l’ensemble de la population ( la majorité) «  est une action contraire aux fondements démocratiques, même contraire aux fondements de la conscience humaine . Ce sont les volontés régul...

à écrit le 14/11/2019 à 14:09
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Si je peux pas me passer de mon troll vous virez mon commentaire de base vous n' l’instrumentalisez pas !

à écrit le 14/11/2019 à 14:09
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Si je peux pas me passer de mon troll vous virez mon commentaire de base vous n' l’instrumentalisez pas !

à écrit le 13/11/2019 à 14:50
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Pour l'instant, c'est une révolte pas une révolution : le peuple ne tient pas à détruire les Institutions et les Infrastructures qui structurent ce pays (alors que les Black Blocks si !); ils sont justes très mécontents de la façon dont elles sont gé...

le 14/11/2019 à 8:20
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55% des français ont voté "non" à la constitution européenne. Macron a bien analysé la situation quand il parlait aux journaux britanniques : "il n'y aura jamais de référendum sur l'appartenance de la France à l'UE car les français voteraient pour ...

à écrit le 13/11/2019 à 11:02
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L'image d'un pouvoir hiérarchique gangrené ne donne pas envie d'être reproduit dans une opposition! Toute hiérarchie est manipulable! La société qui s'ouvre est communicante!

à écrit le 13/11/2019 à 7:04
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N'en déplaise à certains commentateurs, c'est une excellente analyse que cet article. Certes, les taxes sur le pétrole ont été un déclencheur mais cela n'enlève rien au fait qu'il s'agit d'une accumulation protéiforme : accumulation de taxes, accumu...

le 13/11/2019 à 9:23
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Interdit de rouler, c'est exagéré. Je roule à 70 quand je vais en Suède, et fais 12 000km facilement (y a des tronçons plus rapides dont des couloirs à 110 mais c'est la base par défaut. 80 en Norvège), les autoroutes, je les zappe si payantes, ça fa...

le 13/11/2019 à 14:38
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@Photo73 : allez donc rouler en Grande-Bretagne ! Non seulement vous pourrez "foncer" à 96km/h (60miles/h) en toute légalité, mais en plus grande sécurité également étant donné que ce pays est 2ième ou 3ième (selon les critères) en matière de sécurit...

le 14/11/2019 à 5:26
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@Photo73 : le simple fait de quantifier constamment votre vitesse est une perte de liberté. Mais j'imagine que vous avez bien compris le message sous-jacent qui bien qu'emprunt de cynisme n'en est pas moins vrai... Ce que je trouve intéressant c'es...

à écrit le 13/11/2019 à 4:33
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C'est l'augmentation des prix du pétrole et la surnatalité qui ont provoqué la crise des gilets jaunes. Ces deux facteurs ont causé un appauvrissement de la population.

à écrit le 13/11/2019 à 1:48
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Voila longtemps que la France n'a plus que l'apparence d'une democratie. Il suffit d'observer la vie dans bcp de pays pour s'en rendre compte. Les francais ont oublie Eluard.

à écrit le 12/11/2019 à 23:22
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Faire un parallèle entre le mouvement des GJ et les contestations civiles survenues ds des pays comme le Liban, l'Algérie, la Turquie, le Soudan, l'Égypte ( non citée)...c'est qd même osé !!! C'est un fine mettre la démocratie française sur un même ...

à écrit le 12/11/2019 à 18:54
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Petit rappel historique ;Mai 68 des millions de grevistes ,les etudiants dans la rue ,les usines occupés au bord de l'insurection générale voila ce qu'était la France en Mai 68 .Le gouvernement decide alors des elections générales mais il faut que le...

à écrit le 12/11/2019 à 18:38
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Cette analyse ne me semble pas bonne du tout ,beaucoup trop centrée sur les desirs de l'auteur .Les vrais gilets jaunes ,ceux du tout debut, n'avaient qu'une seule revendication ,la suppression des taxes écolos sur les carburants ;Trés vite LFI c'est...

à écrit le 12/11/2019 à 18:01
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Merci infiniment pour cette analyse dans laquelle tant de vérités sont dites. "Ces mouvements de défiance civile sont-ils précurseurs de révolte ou de révolution ?" C'est comme vous dites LA question, au début je ne voyais pas les gens se sou...

le 12/11/2019 à 19:08
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@ multipseudos: " jamais confirmés par les urnes car manifester est une chose ,et voter en est une autre ;Les salariés vous croyez qu'ils votent tous à gauche vous vous trompez lourdement ,les français c'est'''''' toujours plus''''" Tu ne m'a...

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