Discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne : « Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe peut mourir »

Sept ans après son premier discours, le chef de l'Etat prend, de nouveau, la parole à la Sorbonne pour un discours sur l'Europe qu'il veut « plus souveraine et plus puissante ». Pour cela, Emmanuel Macron entend bien « influer sur l'agenda » de la prochaine Commission européenne à l'issue des élections de juin. Et ce, alors que la campagne de la candidate du camp présidentiel, Valérie Hayer, patine.
Emmanuel Macron prend la parole, ce jeudi, pour un discours sur l'Europe.
Emmanuel Macron prend la parole, ce jeudi, pour un discours sur l'Europe. (Crédits : DR)

De retour à la Sorbonne. Comme en 2017, Emmanuel Macron tenait ce jeudi un discours sur l'Europe. L'occasion pour le chef de l'Etat d'afficher sa volonté de voir une UE « plus souveraine et plus puissante » alors que la France entend « influer sur l'agenda » de la prochaine Commission européenne à l'issue des élections de juin, comme l'assure la présidence. Cette dernière s'est néanmoins défendu de faire de cette prise de parole une tactique électoraliste à un moment où le camp présidentiel, emmené par l'eurodéputée Valérie Hayer, peine à se frayer un chemin dans la campagne.

Le discours d'Emmanuel Macron se déroulait devant les ambassadeurs des 26 autres Etats-membres de l'UE, la délégation de la Commission européenne en France, des chefs d'entreprise, des étudiants et des chercheurs. Etaient également invités les eurodéputés français mais la prise de parole se tenait au même moment qu'une session plénière du Parlement européen, la dernière avant les européennes, où une série de textes importants doit être adoptée.

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Elle était d'autant plus importante pour le chef de l'Etat que, selon un sondage Elabe publié jeudi pour BFMTV, une majorité de Français (57%) doute de son influence réelle sur le fonctionnement et les décisions prises par l'Union européenne depuis 2017.

« Il y a eu des réussites en matière de souveraineté »

« J'avais fixé un horizon de 7 ans, nous y voilà », a ainsi débuté Emmanuel Macron, admettant que, « nous n'avons pas tout réussi, en particulier lorsque nous souhaitions rendre notre Europe plus démocratique, les avancées ont été limitées sur ce point ».

« Mais il y a eu des réussites en matière de souveraineté : l'Europe a traversé des crises inédites », a-t-il poursuivi, listant le Brexit, la pandémie mondiale, la guerre en Ukraine. Mais, « malgré cette conjonction inédite de crises, rarement l'Europe aura-t-elle autant avancé », s'est-il félicité.

« L'Europe est mortelle »

Citant les « pas historiques réalisés », selon lui, par l'Union européenne ces dernières années, Emmanuel Macron s'est interrogé : « est-ce suffisant ? ». « La bataille n'est pas encore gagnée et à l'horizon de la prochaine décennie le risque est immense d'être fragilisé, voire relégué, car nous sommes dans un moment de bouleversement du monde », a-t-il poursuivi.

« Mon message est simple : Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe aujourd'hui peut mourir, et cela dépend uniquement de nos choix qui sont à faire maintenant », lance-t-il.

Car selon le chef de l'Etat, c'est « aujourd'hui que se joue la question de la paix et de la guerre sur notre continent, les grandes transformations se jouent maintenant ». Emmanuel Macron a notamment dénoncé le fait que l'Europe ne soit « pas armée face au risque qui est le nôtre ». « Nous avons engagé un réveil, mais, à l'échelle du continent, il est encore trop faible face au réarmement du monde », a-t-il assuré, citant notamment la tension sino-américaine. Il a ainsi plaidé pour une « Europe puissance » qui « se fait respecter », « assure sa sécurité » et reprend « son autonomie stratégique ». Un nouveau mantra, après celui de « souveraineté européenne » avancé en 2017 et dont il s'est félicité qu'il se soit « imposé en Europe ».

« Il nous faut une défense crédible du continent européen »

« Il nous faut une défense crédible du continent européen », a ainsi insisté Emmanuel Macron qui a ajouté que « le pilier européen au sein de l'Otan, que nous sommes en train de bâtir, est essentiel. Mais il nous faut donner un contenu à cette défense », évoquant la possibilité de se doter d'un bouclier anti-missiles.

« Dans les prochains mois, j'inviterai les partenaires à bâtir cette stratégie européenne de défense et la France y jouera tout son rôle », a encore affirmé le président, insistant sur « son caractère incontournable de la défense du continent européen ».

Emmanuel Macron a également prôné « le lancement d'une deuxième étape de l'initiative européenne d'intervention », rappelant que c'est lui-même qui l'avait proposée en 2019 et qu'elle a été « un véritable succès » mais aussi « la création d'une académie militaire européenne » et la mise en place « d'une force de réaction rapide composée jusqu'à 5.000 militaires » ainsi qu'une « capacité européenne de cybersécurité et de cyberdéfense ».

En outre, Emmanuel Macron a dit vouloir bâtir « une préférence européenne dans l'achat de matériel militaire » et une « organisation d'une vraie politique industrielle de défense ». A ce sujet, il a plaidé pour un « emprunt européen », sujet tabou notamment en Allemagne.

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« Revoir notre modèle de croissance »

 Autre risque souligné par Emmanuel Macron : « sur le plan économique, le modèle qui est le nôtre n'est plus tenable », appelant donc à « revoir notre modèle de croissance face à deux puissances mondiales » - les Etats-Unis et la Chine - « qui ont décidé de ne plus respecter les règles du commerce ». Le chef de l'Etat cible ici l'Inflation reduction act (IRA) américain qui vise à accélérer la conversion de l'économie américaine aux énergies bas carbone, en particulier via des crédits d'impôt accordés aux entreprises et aux ménages.

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Mais aussi les massives subventions accordées par l'Etat chinois à ses entreprises, notamment dans l'automobile et qui ont poussé la Commission européenne à ouvrir une enquête à ce sujet.

« Nous voulons produire plus de richesses, garantir le pouvoir d'achat des Européens, décarboner nos économies, assurer notre souveraineté et conserver une économie ouverte... Nos objectifs sont clairs mais nous ne pouvons pas les tenir avec nos règles actuelles », a-t-il asséné.

Il faut « mettre fin à l'Europe compliquée »

La solution pour le chef de l'Etat : « stopper la surrèglementation, accroître l'investissement et mieux protéger nos intérêts ».  Ainsi, « la deuxième condition c'est la simplicité », a-t-il poursuivi, citant le rapport d'Enrico Letta remis dernièrement. « Je suis favorable à ce que nous poursuivions le marché unique sur des secteurs jusqu'ici ignorés : télécoms, énergie, services financiers », a indiqué le président de la République.

« La simplification, c'est plus de marché unique », a-t-il insisté, « pour permettre à nos startups d'avoir tout de suite un marché domestique qui est un marché intérieur de 450 millions de consommateurs ».

Autrement dit, il faut « mettre fin à l'Europe compliquée » : « nous avons bâti des réglementations utiles mais parfois trop dans le détail », a-t-il encore dit. « Nous devons avoir le courage de l'allègement notamment pour les PME et TPE », a-t-il cité notamment. « La prochaine mandature devra passer par plusieurs vagues de simplification de nos réglementations », a-t-il estimé, insistant également sur la nécessité « d'accélérer sur la politique industrielle » et l'étendre aux secteurs stratégiques de demain : l'intelligence artificielle - regrettant les faibles capacités de calcul de l'Europe (3%) - l'informatique quantique, l'espace - consolider Ariane 6 -, les biotechnologies et les nouvelles énergies. Pour Emmanuel Macron, il faut donc « se doter de stratégies de financement dédiées sur ces cinq secteurs stratégiques ».

En outre, « il faut insérer dans nos traités la préférence européenne dans nos secteurs stratégiques, le nucléaire et le spatial », a clamé Emmanuel Macron et une dérogation à la libre concurrence, sur l'IA comme sur les technologies vertes, pour ainsi faire face aux subventions américaines et chinoises.

« Il faut construire l'Europe de l'atome »

« Il faut construire l'Europe de l'atome », a rappelé ensuite Emmanuel Macron. « On a un problème de compétitivité prix. Plus vite nous ferons la transition plus vite nous retrouverons cette compétitivité », ce qui revient à « produire de l'énergie décarbonée sur le sol européen avec notamment le déploiement du renouvelable et du nucléaire », veut croire le président de la République qui a admis : « Nous avons commis des erreurs en commençant déjà à fragmenter le marché européen de l'hydrogène et de l'électrique ». En conséquence, « il nous faut la neutralité technologique, assumer de construire beaucoup plus de capacité de nucléaire et renouvelable », a-t-il insisté.

Quatrième aspect de ce pacte de prospérité qu'a détaillé Emmanuel Macron dans son discours : la politique commerciale. Concernant le CETA,« il ne faut pas tomber dans le rejet de tout accord commercial ». Et d'assurer que cet accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne comporte des clauses miroirs, protégeant les industriels et producteurs européens.

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Il faut « aller beaucoup plus loin sur les innovations de rupture »

Concernant, la bataille pour l'innovation et la recherche, « nous sommes déjà une puissance, mais il nous faut former plus de talents, les garder et en attirer d'autres », a pointé le chef de l'Etat désireux de « réaffirmer l'objectif de 3% du PIB européen consacré à la recherche », « renforcer le programme Horizon Europe » et « aller beaucoup plus loin sur les innovations de rupture ».

Sixième point développé par le chef de l'Etat : « la capacité à investir, l'argent », a-t-il lancé. « Nous avons en Europe des règles du jeu qui ne sont plus adaptées. Nous avons un mur d'investissements », a-t-il regretté. « C'est entre 650 et 1.000 milliards de plus par an qui sont nécessaires selon les rapports », a-t-il cité.

Et de regretter que la politique de la Banque centrale européenne (BCE) soit concentrée sur le maintien de l'inflation à un objectif de 2%, émettant l'idée d'élargir ses missions notamment par l'introduction d'un « objectif de croissance », voire de « décarbonation » dans sa politique monétaire.

« Il nous faut de la capacité commune, un grand plan d'investissement collectif », a, en outre, demandé le président de la République, s'interrogeant sur la forme que cela pourrait prendre. Mais, « il nous faut doubler la capacité d'investissement de l'UE », a-t-il estimé.

Mobiliser l'investissement privé

Il nous faut davantage mobiliser l'investissement privé, a encore poursuivi Emmanuel Macron. « Chaque année notre Europe a deux défauts, voire trois : elle fait beaucoup d'épargne, mais parce que notre système de marché des capitaux n'est pas intégré, elle ne va pas dans les bons endroits ; deuxièmement, on ne va pas assez sur le risque ; et, chaque année, notre épargne, à hauteur de 300 millions d'euros par an, finance le non-européen et surtout les Américains via le bon du Trésor ou le risque en capital », a détaillé le chef de l'Etat.

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La solution passe donc, selon lui, par « un vrai marché de l'épargne et de l'investissement ». « Il faut se donner 12 mois, pas plus pour créer cette union (des marchés des capitaux) afin de pouvoir faire circuler le capital », a-t-il conclu, désireux de « remettre de la culture du risque dans notre épargne ».

« Soit dans les douze mois on arrive à bâtir un système avec supervision unique, règles communes de faillites et des éléments de convergence de fiscalité (...), soit comme certains le proposent, il faut peut-être concevoir un système, comme on l'a fait sur la concurrence (...), qui permet d'avoir de l'union et de créer en tous cas de la circulation », a affirmé le président. « Je ne veux pas préempter la solution technique », a-t-il poursuivi, en référence aux différents scénarios sur la table.

Enfin, plaidant pour une « Europe humaniste », le chef de l'Etat a voulu « défendre une Europe de la majorité numérique à 15 ans », avec, avant cet âge, un contrôle parental sur l'accès aux réseaux sociaux.

 En conclusion, Emmanuel Macron s'est, en outre, prononcé sur le débat sur la fiscalité des revenus. Mais pour le chef de l'Etat français, « ce n'est pas un débat que nous devons porter à l'échelle européenne mais sur la scène internationale » comme cela a été le cas pour la taxe minimale. Il a notamment cité l'alliance avec le Brésil, pensé lors du G20, pour une réforme de la fiscalité des plus hauts revenus.

Olaf Scholz salue « les bonnes impulsions » du discours d'Emmanuel Macron

Réagissant peu après, le chancelier allemand Olaf Scholz, pas toujours sur la même longueur d'ondes européenne que son homologue, a salué « les bonnes impulsions » du discours pour que « l'Europe reste forte » et promis de continuer à la « faire avancer ensemble ».

Commentaires 65
à écrit le 27/04/2024 à 10:36
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Bonjour, avant toute chose la création de l'union européenne s'est faite sur des promesses, une union démocratique, un exemple pour les autres. Une union qui devait nous apporter la prospérité économique, 50 millions d'européens sont sans travail. ...

à écrit le 26/04/2024 à 12:16
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Sans les peuples européens, l'Europe n'existe plus !

à écrit le 26/04/2024 à 11:45
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Beaucoup de fumée, pour cacher la misère, comme d'habitude...

à écrit le 26/04/2024 à 10:33
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Merci Monsieur Macron ! Enfin un discourt optimiste : L'Europe va mourir ! Enfin la lumière au bout du tunnel. Adieu Bruxelles , adieu van der layen, adieu les bureaucrates corrompus et les traitres , adieu la dictature molle inspiré des années 1...

à écrit le 26/04/2024 à 10:06
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Le peuple français" Cette Europe doit mourir".

à écrit le 26/04/2024 à 9:48
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Ouais on sait et l'OTAN est en état de mort cérébrale... Le président le plus ridicule que l'on ait connu, pourtant y'avait de la marge. C'était quoi son projet deja ? doublement des factures de l'électricité en France, rachat plus cher des turb...

à écrit le 26/04/2024 à 9:34
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Toutes les idées de départ concernant l'Europe ont été dévoyées au fil des ans par les politiques et eurocrates, et ont conduit à un vaste magma sans queue ni tête, dirigé on ne sait trop dans quelle direction par des gens non élus. Tout pour en fair...

à écrit le 26/04/2024 à 8:54
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Et refaire une constitution reposant sur les aspirations du peuple, et donc votée par lui et non imposée à lui, pour ensuite y adapter l'économie ? Partir du début vu que vous avez commencé par la fin et en effet c'est un lamentable échec sauf que no...

à écrit le 26/04/2024 à 8:19
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« Mobiliser l'investissement privé » : naturellement on connaît le dada de Macron, en bon financier anglo-saxon, que les Français ne doivent pas investir dans l´immobilier, mais à la bourse (qui n´est qu´un casino électrique). Les Français devraient ...

le 26/04/2024 à 13:10
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que cette vision de l'europe meurt c'est une bonne nouvelle car rien dans cette europe n'est bon pour les europeens tout est fait pour faciliter le monde a detruire l'europe nos dirigeants son des traitres pour les europeens il est anormal que d...

le 27/04/2024 à 8:59
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que m macron fasse campagne pour les europeennes ok mais si son parti n'est pas en tete c'est la démission force

à écrit le 26/04/2024 à 6:40
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Bonjour, apres la gestion catastrophique des présidents de gauche , de droite, et du centre ... ils ne faut pas etre étonné de voir le peuple français voté pour les extrêmes... L'absence de travail pour faire entendre la france au parlement europ...

à écrit le 26/04/2024 à 6:29
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Votre discours sur l'Europe "est mortelle" ce futur possible vaut pour notre France. Vous malmené la démocratie dans 'otre pays votre méthode de gouvernance par le 49.3 les décrets et cette arrogance de croire que Jupiter est en vous alors que vous l...

à écrit le 25/04/2024 à 23:51
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« Il faut construire l'Europe de l'atome » <p> Pour bien détruire toute la vie sur la planete.

à écrit le 25/04/2024 à 23:50
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"permettre à nos startups d'avoir tout de suite un marché domestique qui est un marché intérieur de 450 millions de consommateurs" <p> Il faut que les francais(es) maitrisent l'anglais donc comme les allemand(e)s.

à écrit le 25/04/2024 à 19:23
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Il a voulu se proposer à "la direction de la coalition bruxelloise" en ennonçant des éventuelles priorités à ses employeurs ! ,-)

à écrit le 25/04/2024 à 18:59
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Et refaire une constitution reposant sur les aspirations du peuple, et donc votée par lui et non imposée à lui, pour ensuite y adapter l'économie ? Partir du début vu que vous avez commencé par la fin et en effet c'est un lamentable échec sauf que no...

le 25/04/2024 à 19:24
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Il faudrait déjà que le niveau moyen des français en matière économique soit plus élevé.

le 25/04/2024 à 19:35
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"pour ensuite y adapter l'économie ?" C'est là qu'interviennent les pros. Ah oui c'est sûr va falloir trouver des économistes qui bossent ! ^^

le 25/04/2024 à 21:40
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Les français veulent gagner plus, travailler moins et que les autres payent. On peut le mettre dans la Constitution mais cela ne changera pas le resultat: ils produiront et gagneront moins et personne ne payera.

le 26/04/2024 à 8:52
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"Les français veulent gagner plus, travailler moins et que les autres payent" Cette phrase incohérente ne veut rien dire, fais un minimum attention à ta logorrhée quand même vieux hein...

à écrit le 25/04/2024 à 18:50
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La zone euro n’est pas (et n'a jamais été) une "zone monétaire optimale" (ZMO) comme l’avait décrite l'économiste Canadien, Robert Mundell, dans un article scientifique publié en 1961. En effet, l’UME manque d’une mobilité internationale des travaill...

le 25/04/2024 à 21:09
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@Raymond: L'UE est jeune; nous sommes toujours dans la cour de récréation de l'Ecole Primaire..

à écrit le 25/04/2024 à 18:11
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J’espère que pour une fois Manu ne se trompe pas et que l’Europe explosera. Il n’y a qu’en récupérant notre souveraineté pleine et entière que la France pourra se relever.

le 25/04/2024 à 19:25
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Il est certain que sortir de l'UE nous serions au niveau de l'Argentine. Beau programme.

à écrit le 25/04/2024 à 18:08
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Incapable de s’occuper de la france La France est entrain de mourir, !

à écrit le 25/04/2024 à 17:57
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Bonjour, le président a-t-il dit aux Français: - qu'il pousse pour mettre (pardon faire élire! :):):)) Mario Draghi à la tête de la Commission européenne après le 9 juin prochain, - que Mario Draghi a pour projet de transformer à terme l'UE en Éta...

à écrit le 25/04/2024 à 17:26
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Penser un seul instant que hors de l'UE la France s'en serait mieux sortie depuis 40 ans est...une ânerie! Le FN/RN lui même l'a compris! Il ne rejette ni l'UE, ni l'Euro. L'UE est même pour le FN/RN une source de financement et une tribune qu'il n'a...

à écrit le 25/04/2024 à 16:36
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l'Europe est attaquée par la mafia russe et ses agents du RN. Oui la démocratie peut mourir. Oui il a raison de sonner l'alarme.

à écrit le 25/04/2024 à 16:27
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effectivement, une europe dont les objectifs sont comment harmoniser la taille des carottes, comment interdire les fromages au lait cru, comment obliger un controle technique aux motos et aux velos, comment se repartir les millions d'africains qui v...

à écrit le 25/04/2024 à 16:08
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Blablablablabla.....etc

à écrit le 25/04/2024 à 16:07
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Blablablablabla.....etc

à écrit le 25/04/2024 à 15:42
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L'europe peut mourir ? Eh bien, dans sa forme actuelle, ce serait une excellente nouvelle ! Personne n'a besoin d'une telle entité supranationale et contre-démocratique, avec des politiciens professionnels non élus mais largement impliqués dans des s...

le 25/04/2024 à 19:27
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La France seule face aux autres puissances serait vite balayée.

le 26/04/2024 à 9:25
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parce que vous pensez sérieusement qu'elle n'a pas été balayée, risée de tout le monde développé et civilisé, depuis bien longtemps ? Même les français ne veulent plus de la france qui ne représene qu'elle-même, c'est-à-dire du vent.

à écrit le 25/04/2024 à 15:37
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Je suis pour l'euthanasie de l'UERSS

le 25/04/2024 à 16:35
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Et pourquoi pas celle des européistes? En plus, il paraît qu'il faut réduire les dépenses publiques et c'est fou ce qu'ils coûtent, en plus, ils sont d'une arrogance donnant envie de frapper, c'est pour ça qu'on a tendance à remplacer les travailleur...

le 25/04/2024 à 19:28
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Ce serait aussi votre euthanasie !

à écrit le 25/04/2024 à 15:20
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La grande erreur du Président incapable de parler aux citoyens. Son égo et son magistral! cerveau lui interdit de parler simplement et sans don arrogance habituel à ceux qui possèdent dans une grande majorité le pouvoir de dire oui ou non. En 2017 il...

le 25/04/2024 à 17:42
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@- il parle à qui - Il est vrai que les discours de Macron ne sont pas a la portée intellectuelle de toute une frange de la population qui n'a rien "foutu" à l'école, incapable de comprendre certaines idées pourtant simples. Dans domaine, il est vra...

le 25/04/2024 à 18:59
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Bonsoir,votre commentaire m'interpelle car l'intelligence doit se mettre à la portée de tous. Actuellement le Président selon les sondages avec toutes les approximations de ce type d'évaluation tournent autour de 20 points croyez vous que le solde es...

à écrit le 25/04/2024 à 15:18
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Les mots ont un sens, mais ceux de l'actuel locataire du palais de l'Elysée n'en ont guère. L'Europe est d'abord et avant tout une réalité géographique ("de l'Atlantique à l'Oural"). L'Union européenne (UE) n'est pas l'Europe, c'est une construction...

à écrit le 25/04/2024 à 14:40
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"Sept ans après son premier discours" Qui s'en souvient ?

à écrit le 25/04/2024 à 14:21
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Vraiment n'importe quoi ! le niveau de discours, l'idée qu'il controune les règle pour aider son parti est déjà pour celui qui est censé être le garant des institutions, il n'est plus que le garant des intérêts des milliardaires..... C'est plus un c...

à écrit le 25/04/2024 à 13:48
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Le problème de l'Europe sous sa forme actuelle, c'est qu'elle ne convient qu'à une bourgeoisie vieillissante et ayant de plus en plus tendance à se radicaliser depuis le référendum de 2005, au point parfois de pouvoir raisonnablement être considérée ...

à écrit le 25/04/2024 à 13:14
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🥳 L'UNION EUROPÉENNE VA MOURIR 🤓📉🤪💀 ‼️ Face aux partis francophobes, francosceptiques et atlantistes, l'UPR de François Asselineau prône le FREXIT, la sortie de l'otan et la sortie de l'euro 🇲🇫🕊️📈🚀🙂

le 25/04/2024 à 13:22
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dans sa forme actuel et celle prevu par les accord de novembre 2023. cette version doit mourir car ce n'est pas l'europe pour les peuples mais celle d'une minorite et une europe du fric

le 25/04/2024 à 19:04
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Houla je n'ai pas envie de dévisser sur le plan mondial. Asselineau le haut fonctionnaire qui croit être un grand timonier. Je pense que sa retraite lui serait utile mais comme tout bon énarque il se croit indispensable pauvre France ceux qui croien...

le 25/04/2024 à 19:47
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Pouvez vous nous rappeler le score de votre idole aux élections ?

à écrit le 25/04/2024 à 13:07
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alors il faut des actes....assez de blabla:) Un des seuls états de l'UE a systématiquement contrôlé les passages aux frontières internes, je vous le donne en mille...la France! Aucun s ut politique depuis son arrivée....économie passée au 7 ou 8 e r...

le 25/04/2024 à 16:21
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Bonjour, ni LR ni Glusksman ne sont la solution... Vous savez tous qui doit nous gouverner... on va continuer avec la même cast combien de temps, les personnes que vous cités ont eu leur chance, égoïste et avide ils s'enrichissent avec notre argent, ...

le 25/04/2024 à 17:11
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@Bouyave - Le RN n'est ni une RN, ni une RD, ni même un Chemin vicinal, c'est une autoroute qui nous conduira dans le mur ou au fond du trou. Hors de l'UE, seule, la France c'est epsilon.

à écrit le 25/04/2024 à 12:58
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Sans l'ue, la france est perdue. Pas de ressources naturelles, trop peu d'industrie, des travailleurs démotivés qui vivent encore au temps et à l'esprit de la bastille, pas d'argent mais des dettes gigantesques, et des baguettes savoureuses.

le 25/04/2024 à 13:03
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Pas forcément,ce serait aussi pas d’impôts donné a l'Europe pour les autres pays mais garder l'argent pour nous, plus de députés Européen a payer, en Gros plus d'argent a donner aux quelque uns, on a déjà trop a donner aux ministres et au présidents ...

le 25/04/2024 à 15:35
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Si la France était restée en dehors de l'UE, les Français iraient dans l'ensemble bien mieux, exception faite de l'électorat de Macron qui n'aurait pas pu se gaver comme il l'a fait depuis les années 70.

à écrit le 25/04/2024 à 12:48
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Pour commencer votre histoire de l’Europe peut mourir pour tenter de vous faire élire a la place du RN ne marche pas. Le RN est majoritairement payé par l'Europe ils n'ont donc pas d’intérêt de la détruire contrairement a ce que vous tenter de faire ...

à écrit le 25/04/2024 à 12:39
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🤣Mais mon pauv'Président, l'EU telle qu'elle a été conceptualisée était déjà mort-né! Économiquement parlant, tout a déjà été dit et écrit depuis des décennie par les hétérodoxes 😂.

à écrit le 25/04/2024 à 12:32
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Que cette Europe meurt. L'Europe de valets de Biden, l'Europe passoire, l'Europe des hyper riches, des communautarismes et dogmatiques, l'Europe des corrompus dont la présidente avec son mari et les vaccins, que cette Europe meurt. Et Macron? c'est ...

à écrit le 25/04/2024 à 12:05
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L’Europe n’est plus crédible et ne représente plus les citoyens qui défendent le droits international et la démocratie . Trop de double standard de la part des élites qui ne cherchent que leurs intérêts ….

à écrit le 25/04/2024 à 12:03
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Votre europe va sûrement mourrir parce que dogmatiquement construite pour des privilégiés qui ne s'adapteront pas, en faisant subir au seul "sans dents", les conséquences !

le 25/04/2024 à 13:58
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Et on pourrait ajouter des privilégiés au crépuscule de leur existence, Macron étant le candidat préféré des plus de 70 ans...

à écrit le 25/04/2024 à 12:01
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Votre europe va sûrement mourrir parce que dogmatiquement construite pour des privilégiers qui ne s'adapteront pas, en faisant subir au seul "sans dents", les conséquences !

à écrit le 25/04/2024 à 12:00
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L'Europe c'est pour le moment 27 personnalités fortes, pas toujours en accord sur certains sujets. Autrement dit un conglomérat de nations mais elle ne sera jamais un empire, si elle insiste sur cette voie elle disparaitra. Le contrôle de ses frontiè...

à écrit le 25/04/2024 à 11:58
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L'Europe est moribonde si ce n'est déjà morte: entièrement vassalisée aux Etats-Unis en moins de 4 ans, et Macron nous parle d'un "réarmement du monde" et de "tension sino-américaine" entièrement dûe et provoquée par les Américains et leur "Pivot ver...

à écrit le 25/04/2024 à 11:58
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Il est certain qu' avec des hommes et femmes politiques " DE SA TREMPE et DE SES TALENTS " COMME DE CEUX d' Ursula Van Der Leyen l' EUROPE, une mosaïque de Peuples ayant les mêmes origines et cultures, EST ASSURÉE de MOURIR et SÛREMENT pas de mou...

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